La Gazette du Canada, Partie I, volume 155, numéro 33 : DÉCRETS

Le 14 août 2021

AGENCE DE LA SANTÉ PUBLIQUE DU CANADA

LOI SUR LA MISE EN QUARANTAINE

Décret visant la réduction du risque d'exposition à la COVID-19 au Canada (interdiction d'entrée au Canada en provenance d'un pays autre que les États-Unis)

C.P. 2021-824 Le 6 août 2021

Attendu que la gouverneure en conseil est d'avis, compte tenu de la déclaration de pandémie de l'Organisation mondiale de la santé, que la majorité des pays étrangers est aux prises avec l'apparition d'une maladie transmissible, soit la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19);

Attendu que la gouverneure en conseil est d'avis que l'introduction ou la propagation de la COVID-19 présenterait un danger grave et imminent pour la santé publique au Canada;

Attendu que la gouverneure en conseil est d'avis que l'entrée au Canada de personnes qui ont récemment séjourné dans un pays étranger pourrait favoriser l'introduction ou la propagation au Canada de la COVID-19 ou de nouveaux variants du virus qui cause la COVID-19, lesquels présentent des risques qui sont différents de ceux présentés par d'autres variants, mais qui sont équivalents ou plus graves;

Attendu que la gouverneure en conseil est d'avis qu'il n'existe aucune autre solution raisonnable permettant de prévenir l'introduction ou la propagation de la COVID-19 au Canada,

À ces causes, sur recommandation de la ministre de la Santé et en vertu de l'article 58 de la Loi sur la mise en quarantaineréférence a, Son Excellence la Gouverneure générale en conseil prend le Décret visant la réduction du risque d'exposition à la COVID-19 au Canada (interdiction d'entrée au Canada en provenance d'un pays autre que les États-Unis), ci-après.

Décret visant la réduction du risque d'exposition à la COVID-19 au Canada (interdiction d'entrée au Canada en provenance d'un pays autre que les États-Unis)

Définitions

Définitions

1 Les définitions qui suivent s'appliquent au présent décret.

conjoint de fait
S'entend au sens du paragraphe 1(1) du Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés. (common-law partner)
Décret visant la quarantaine
Le Décret visant la réduction du risque d'exposition à la COVID-19 au Canada (quarantaine, isolement et autres obligations). (Quarantine Order)
enfant à charge
S'entend au sens de l'article 2 du Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés. (dependent child)
étranger
S'entend au sens du paragraphe 2(1) de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés. (foreign national)
événement unisport international
Événement qui est géré par une fédération internationale du sport en cause ou par sa contrepartie régionale ou continentale, qui a un processus de qualification établi aux plans national ou international et qui fait partie des plans de l'Organisme national de sport responsable de ce sport en vue du perfectionnement à long terme des athlètes de haut niveau qui sont membres de l'équipe nationale. (international single sport event)
Forces canadiennes
Les forces armées de Sa Majesté levées par le Canada. (Canadian Forces)
membre de la famille élargie
S'entend, à l'égard d'une personne :
  • a) d'un individu âgé de dix-huit ans ou plus qui entretient une relation amoureuse exclusive depuis au moins un an avec la personne en cause — elle aussi âgée de dix-huit ans ou plus — et qui a passé du temps en sa présence physique pendant la relation;
  • b) de l'enfant à charge de l'individu visé à l'alinéa a);
  • c) de son enfant ou de l'enfant de son époux, de son conjoint de fait ou de l'individu visé à l'alinéa a), autre qu'un enfant à charge;
  • d) de l'enfant à charge d'un enfant visé à l'alinéa c);
  • e) de l'un des enfants de l'un ou l'autre de ses parents ou de ses beaux-parents ou des enfants de l'un ou l'autre des parents ou des beaux-parents de son époux ou conjoint de fait;
  • f) de l'un de ses grands-parents ou des grands-parents de son époux ou conjoint de fait. (extended family member)
membre de la famille immédiate
S'entend, à l'égard d'une personne :
  • a) de son époux ou conjoint de fait;
  • b) de son enfant à charge ou de celui de son époux ou conjoint de fait;
  • c) de l'enfant à charge de l'enfant à charge visé à l'alinéa b);
  • d) de l'un de ses parents ou de ses beaux-parents ou de l'un des parents ou des beaux-parents de son époux ou conjoint de fait;
  • e) de son tuteur. (immediate family member)
permis d'études
S'entend au sens de l'article 2 du Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés. (study permit)
personne entièrement vaccinée
S'entend au sens du paragraphe 1.1(1) du Décret visant la quarantaine. (fully vaccinated person)
personne protégée
S'entend au sens du paragraphe 95(2) de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés. (protected person)
résident permanent du Canada
S'entend d'un résident permanent au sens du paragraphe 2(1) de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés. (permanent resident of Canada)
résident temporaire
S'entend au sens de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés. (temporary resident)

Interdictions

Interdiction

2 Il est interdit à tout étranger d'entrer au Canada en provenance d'un pays autre que les États-Unis.

Non-application

3 (1) L'article 2 ne s'applique pas aux personnes suivantes :

Établissement répertorié

(1.1) Pour l'application de l'alinéa (1)n), est un établissement répertorié l'établissement qui :

Interdiction — signes et symptômes

(2) Il est interdit à tout étranger d'entrer au Canada en provenance d'un pays autre que les États-Unis s'il a des motifs raisonnables de soupçonner qu'il est atteint de la COVID-19, s'il présente des signes et des symptômes de la COVID-19, notamment de la fièvre et de la toux ou de la fièvre et des difficultés respiratoires, ou s'il se sait atteint de la COVID-19.

Interdiction — exigence de quarantaine

(2.1) Il est interdit à tout étranger d'entrer au Canada en provenance d'un pays autre que les États-Unis s'il lui est impossible, compte tenu des fins auxquelles il cherche à y entrer ou de la durée prévue de son séjour, de se conformer à l'obligation applicable de se mettre en quarantaine aux termes du Décret visant la quarantaine.

Interdiction — fins de nature optionnelle ou discrétionnaire

(3) Il est interdit à tout étranger d'entrer au Canada en provenance d'un pays autre que les États-Unis s'il cherche à le faire à des fins de nature optionnelle ou discrétionnaire telles que le tourisme, les loisirs ou le divertissement.

Non-application — certaines personnes

(4) Le paragraphe (3) ne s'applique pas aux personnes suivantes :

Non-application — personne entièrement vaccinée

(5) L'article 2 et le paragraphe (3) ne s'appliquent pas à la personne qui satisfait aux conditions ci-après, si elle se conforme aux exigences prévues au paragraphe (5.1) :

Exigences — personne entièrement vaccinée

(5.1) Les exigences prévues au paragraphe (5) sont les suivantes, selon le cas :

Non-application — motifs d'ordre humanitaire

3.1 L'article 2 et les paragraphes 3(2.1) et (3) ne s'appliquent pas à l'étranger si l'une des conditions ci-après est remplie :

Non-application — événement unisport international

3.2 (1) L'article 2 et le paragraphe 3(3) ne s'appliquent pas à l'étranger qui est autorisé, au titre d'une lettre d'autorisation délivrée en vertu du paragraphe (2), à entrer au Canada pour participer à un événement unisport international comme athlète de haut niveau ou pour remplir des fonctions essentielles liées à l'événement, s'il est affilié à un organisme national responsable du sport en cause.

Lettre d'autorisation

(2) Le sous-ministre du Patrimoine canadien peut délivrer, s'il le juge approprié, une lettre d'autorisation d'entrée au Canada après avoir reçu de l'individu ou de l'entité responsable de l'événement unisport international ce qui suit :

Annulation ou retrait d'appui

(3) Malgré le paragraphe (1), il est interdit à tout étranger d'entrer au Canada en provenance d'un pays autre que les États-Unis pour participer à un événement unisport international si le sous-ministre du Patrimoine canadien retire la lettre d'autorisation pour l'une des raisons suivantes :

Champ d'application

Non-application — décret

4 Le présent décret ne s'applique pas aux personnes suivantes :

Pouvoirs et obligations

Pouvoirs et obligations

5 Il est entendu que le présent décret ne porte pas atteinte aux pouvoirs et aux obligations prévus par la Loi sur la mise en quarantaine.

Modifications du présent décret, cessation d'effet, abrogation et entrée en vigueur

Modifications du présent décret

Modification du présent décret — paragraphe 3(4)

6 (1) Le paragraphe 3(4) du présent décret est remplacé par ce qui suit :

Non-application — certaines personnes

(4) Le paragraphe (3) ne s'applique pas aux personnes suivantes :

Modification du présent décret — paragraphes 3(5) et (5.1)

(2) Les paragraphes 3(5) et (5.1) du même décret sont remplacés par ce qui suit :

Non-application — personne entièrement vaccinée

(5) L'article 2 et le paragraphe (3) ne s'appliquent pas à la personne qui, selon le cas :

Cessation d'effet

21 septembre 2021

7 Le présent décret cesse d'avoir effet à 00 h 01 min 00 s, heure avancée de l'Est, le 21 septembre 2021.

Abrogation

Abrogation

8 Le Décret visant la réduction du risque d'exposition à la COVID-19 au Canada (interdiction d'entrée au Canada en provenance d'un pays autre que les États-Unis)référence 1 est abrogé.

Entrée en vigueur

9 août 2021

9 (1) Sous réserve du paragraphe (2), le présent décret entre en vigueur à 00 h 01 min 00 s, heure avancée de l'Est, le 9 août 2021.

7 septembre 2021

(2) L'article 6 entre en vigueur à 00 h 01 min 00 s, heure avancée de l'Est, le 7 septembre 2021.

NOTE EXPLICATIVE

(La présente note ne fait pas partie du Décret.)

Projet

Le présent décret, intitulé Décret visant la réduction du risque d'exposition à la COVID-19 au Canada (interdiction d'entrée au Canada en provenance d'un pays autre que les États-Unis), est pris en vertu de l'article 58 de la Loi sur la mise en quarantaine.

Le présent décret abroge et remplace le décret C.P. 2021-731 du même nom, entré en vigueur le 21 juillet 2021.

Le nouveau décret constitue un complément à tout autre décret pris en vertu de la Loi sur la mise en quarantaine qui impose une obligation de se faire tester, de s'isoler ou de se soumettre à une quarantaine à l'entrée au pays.

À l'exception des dispositions du présent décret qui entreront en vigueur à 0 h 01, heure avancée de l'Est, le 7 septembre 2021, tel qu'il est détaillé dans la section « Répercussions », le présent décret sera en vigueur à partir de 0 h 01, heure avancée de l'Est, le 9 août 2021 jusqu'à 0 h 01, heure avancée de l'Est, le 21 septembre 2021.

Objectif

Le présent décret maintient l'accent mis par le Canada sur la réduction de l'introduction et de la propagation de la COVID-19 en diminuant le risque d'importer des cas de l'extérieur du pays. Le présent décret continue d'interdire l'entrée au Canada par des ressortissants étrangers arrivant de pays autres que les États-Unis, s'ils sont atteints de la COVID-19, s'ils ont des motifs raisonnables de soupçonner qu'ils sont atteints de la COVID-19 ou s'ils présentent des signes et des symptômes de la COVID-19, sous réserve de certaines exceptions limitées.

Le présent décret comprend des modifications substantielles visant à réduire certaines mesures aux frontières pour les voyageurs entièrement vaccinés et certains voyageurs non vaccinés. Tous les changements sont décrits plus en détail dans la section « Répercussions ».

Contexte

COVID-19

La COVID-19 est causée par un nouveau coronavirus qui peut provoquer des affections graves, nommément appelé le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère 2 (SRAS-CoV-2). Même s'il appartient à la même famille de virus comprenant le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV) et le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV), le SRAS-CoV-2 est plus contagieux que le MERS-CoV et le SRAS-CoV.

La COVID-19 a été détectée pour la première fois à Wuhan, en Chine, en décembre 2019. La maladie est causée par une nouvelle souche de coronavirus jamais vue auparavant chez l'humain. Les renseignements sur le virus, la manière dont il provoque la maladie, les personnes qu'il affecte et la manière de traiter ou de prévenir la maladie de manière appropriée ont été développés au cours de la dernière année, mais ils continuent de se reposer sur les meilleures pratiques concernant les coronavirus en général. Initialement considérée comme une épidémie locale, la COVID-19 a maintenant touché la majorité des pays du monde. La science sur le virus continue d'évoluer.

Le SRAS-CoV-2, le virus qui cause la COVID-19, se propage d'une personne infectée à d'autres par des gouttelettes respiratoires et des aérosols lorsqu'une personne infectée respire, tousse, éternue, chante, crie ou parle. La taille des gouttelettes varie de grandes gouttelettes qui tombent rapidement au sol (en quelques secondes ou minutes) près de la personne infectée, à de minuscules gouttelettes, parfois appelées aérosols, qui subsistent dans l'air dans certaines circonstances.

Il a été clairement démontré que la COVID-19 est une maladie respiratoire grave et potentiellement mortelle. Les patients atteints de la COVID-19 présentent des symptômes qui peuvent comprendre de la fièvre, des malaises, une toux sèche, un essoufflement et des lésions pulmonaires. Dans les cas plus graves, l'infection peut provoquer une pneumonie, un syndrome respiratoire aigu sévère, une insuffisance rénale et la mort. On a constaté que les personnes âgées et celles dont le système immunitaire est affaibli ou qui souffrent d'un problème médical sous-jacent sont plus exposées à une maladie grave. On estime actuellement que le délai entre l'exposition et l'apparition des symptômes peut aller jusqu'à 14 jours, avec une médiane de 5 à 6 jours. La période pendant laquelle une personne atteinte de la COVID-19 peut transmettre le virus serait au maximum de 10 jours après l'apparition des symptômes pour les personnes immunocompétentes et atteintes de la COVID-19.

Le 30 janvier 2020, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré que l'éclosion de ce qui est maintenant connu sous le nom de COVID-19 était une urgence de santé publique de portée internationale, et une pandémie le 11 mars 2020. La COVID-19 a démontré qu'elle peut se répandre à grande échelle si elle n'est pas endiguée. L'OMS continue de fournir des orientations et des conseils techniques aux pays pour contenir la pandémie, notamment en recensant les cas et en recommandant des mesures pour prévenir une nouvelle propagation. Depuis septembre 2020, de nombreux pays ont détecté des variants du SRAS-CoV-2 dont les mutations peuvent en accroître la pathogénicité ou la transmissibilité et peut-être réduire l'efficacité du vaccin; on parle de variants préoccupants. L'introduction de nouveaux variants préoccupants du virus qui provoque la COVID-19, lesquels seraient plus transmissibles, pourrait aggraver davantage les effets négatifs de la COVID-19 sur la santé.

Dépistage

Les capacités de dépistage ont considérablement progressé au cours des derniers mois. Plus de 197 pays et territoires exigent un test négatif pour la COVID-19 avant le voyage ou un certificat médical comme condition d'entrée sur leur territoire. Les États-Unis, par exemple, exigent actuellement que les voyageurs à destination des États-Unis aient la preuve d'un test moléculaire ou antigénique négatif avant le départ, au plus tard trois jours avant d'embarquer sur un vol à destination des États-Unis. Les États-Unis explorent aussi activement leur approche à la frontière terrestre. En date du 2 avril 2021, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis ont mis à jour leurs recommandations pour les voyageurs entièrement vaccinés, les informant que, bien que les tests avant l'arrivée continuent d'être exigés, ils ne sont plus tenus de rester en quarantaine après leur arrivée aux États-Unis.

Les tests moléculaires pour la COVID-19, tels que les tests de réaction en chaîne par polymérase (PCR) et les tests d'amplification isothermique à médiation par boucle par transcription inverse (RT-LAMP), ont une sensibilité plus élevée pour détecter la COVID-19 pendant toute la durée de l'infection. Ils sont également capables de détecter la plupart des infections symptomatiques et asymptomatiques. Un test antigénique est plus susceptible de ne pas détecter une infection par la COVID-19 qu'un test moléculaire, tel qu'un test par PCR. Par conséquent, les tests moléculaires sont plus précis pour le dépistage avant le départ.

Les données scientifiques disponibles démontrent que, comme c'est le cas avec de nombreux autres virus, une personne peut continuer à obtenir un résultat positif au test moléculaire jusqu'à 180 jours après son infection, même si elle n'est plus considérée comme infectieuse. Les résultats de test positifs de personnes précédemment infectées ne doivent pas être considérés comme la preuve d'une nouvelle infection présentant un risque, mais plutôt comme une personne qui s'est rétablie d'une infection antérieure à la COVID-19. Étant donné qu'un résultat positif peut, par inadvertance, empêcher un patient guéri d'entrer au Canada, une preuve acceptable d'infection antérieure fournie par un voyageur asymptomatique est acceptée comme alternative à l'obligation de se soumettre à un test à l'arrivée. Le fait d'exiger que les résultats des tests positifs antérieurs soient obtenus au plus tôt 14 jours avant le départ prévu (par avion) ou à l'arrivée (par voie terrestre) permet d'obtenir le temps nécessaire pour devenir non infectieux et empêche ainsi les personnes qui pourraient être infectieuses de voyager et de transmettre éventuellement la COVID-19 lors de leur voyage au Canada.

Avant février 2021, le gouvernement du Canada collaborait avec les gouvernements provinciaux et les intervenants de l'industrie pour dépister les personnes entrant au Canada à certains aéroports et postes frontaliers sélectionnés. Ce dépistage a montré que 1 % à 2 % des personnes qui souhaitaient entrer au Canada était atteintes de la COVID-19. De cette proportion de 1 % à 2 %, 68,5 % des cas ont été détectés à l'arrivée, 25,8 % ont été identifiés au jour 7 de la période de quarantaine et 5,6 % ont été identifiés entre les jours 7 et 14. En février 2021, le gouvernement du Canada a mis en œuvre des tests obligatoires avant le départ pour les personnes qui voyagent au Canada, ainsi que des tests à l'arrivée et après l'arrivée. Du 21 février 2021 au 24 juillet 2021, le gouvernement a constaté une baisse du taux de positivité des tests, qui est passé à 0,9 % des voyageurs arrivant par voie aérienne et à 0,2 % des voyageurs arrivant par voie terrestre.

Vaccination

L'arrivée de nouveaux vaccins contre la COVID-19 est un autre développement technologique qui contribue aux mesures de contrôle de la pandémie. En date du 29 juillet 2021, plus de 26,9 millions de Canadiens (70,5 % de la population totale) ont reçu au moins une dose, et plus de 21 millions (57,2 % de la population totale) sont entièrement vaccinés.

Le gouvernement du Canada a récemment annoncé que le Canada a reçu plus de 66 millions de doses de vaccins contre la COVID-19 — soit suffisamment pour vacciner entièrement toutes les personnes admissibles au Canada — deux mois avant l'objectif initial de septembre 2021.

Les connaissances sur la durée de la protection offerte par les vaccins contre la COVID-19 et sur l'efficacité des vaccins contre la COVID-19 pour prévenir l'infection asymptomatique et réduire la transmission de la COVID-19 à d'autres personnes évoluent rapidement. Les personnes vaccinées sont moins susceptibles d'être infectées par le SRAS-CoV-2 et sont donc moins susceptibles de transmettre l'infection à d'autres. De plus, il existe des preuves qui suggèrent que les personnes vaccinées, si elles sont infectées par le SRAS-CoV-2, sont moins susceptibles de propager l'infection que les personnes infectées non vaccinées. Les nouvelles données scientifiques fondées sur des preuves et l'expérience contribueront à éclairer l'action future du gouvernement du Canada dans ce domaine.

Le groupe d'experts sur le dépistage et les tests de la COVID-19 a publié son quatrième rapport intitulé Stratégies prioritaires pour optimiser les tests et la quarantaine aux frontières du Canada, le 8 juin 2021, qui répartit les voyageurs en cinq catégories en fonction de leur statut vaccinal, du fait qu'ils aient déjà obtenu un résultat positif pour la COVID-19 et de leur exemption ou non des mesures frontalières existantes. Le groupe a recommandé que les voyageurs entièrement vaccinés soient traités différemment de ceux qui sont partiellement vaccinés (dose unique d'une série de deux doses) ou non vaccinés.

Le port de masques dans les lieux publics est une mesure de santé publique techniquement simple et peu coûteuse pour prévenir la transmission de la COVID-19. Les preuves suggèrent que le port du masque diminue la transmission dans la communauté lorsque les niveaux d'adhésion sont bons et lorsque les masques sont portés conformément aux directives de santé publique.

Situation mondiale de la COVID-19

Le Canada maintient un conseil de santé aux voyageurs de niveau 3 pour tous les pays, y compris les États-Unis, conseillant aux Canadiens d'éviter les voyages non essentiels à l'extérieur du Canada. Récemment, les États-Unis ont réduit le niveau de certains de leurs conseils de santé aux voyageurs, notamment en ramenant le conseil de santé aux voyageurs pour le Canada du niveau 4 au niveau 3.

Le total cumulatif de cas de COVID-19 signalés dans le monde dépasse maintenant 194 millions et le nombre de décès dépasse 4 millions. Au cours de la semaine du 19 juillet 2021, le nombre mondial de nouveaux cas signalés a dépassé 3,8 millions, soit une augmentation de 8 % par rapport à la semaine précédente. L'augmentation de la transmission semble attribuable à la circulation de variants préoccupants plus transmissibles, à l'assouplissement des mesures de santé publique nationales associé à une mixité sociale accrue et à une faible couverture vaccinale mondiale.

Selon le rapport hebdomadaire de l'OMS, en date du 25 juillet 2021, les plus fortes augmentations de l'incidence des cas par rapport à la semaine précédente ont été enregistrées dans la région des Amériques (augmentation de 30 %, avec 1 260 598 nouveaux cas) et dans la région du Pacifique occidental (augmentation de 25 %, avec 238 487 nouveaux cas). Des augmentations ont également été enregistrées par rapport à la semaine précédente dans la région européenne, bien qu'à un taux beaucoup plus faible de 3 % (1 010 270 nouveaux cas) par rapport à la semaine précédente (augmentation de 21 %, avec 885 048 nouveaux cas). Les régions d'Afrique, de la Méditerranée orientale, du Pacifique occidental et d'Europe ont signalé un nombre similaire de décès par rapport à la semaine précédente, tandis que les augmentations ont été signalées à la fois dans les Amériques (augmentation de 29 %) et en Asie du Sud-Est (augmentation de 30 %).

Malgré les efforts déployés pour étendre la couverture vaccinale, de nombreux pays dans les six régions de l'OMS continuent de connaître des poussées de cas de COVID-19 parmi les groupes non vaccinés. En date du 25 juillet 2021, les pays ayant signalé le plus grand nombre de cas au cours des sept jours précédents étaient les États-Unis (500 332 nouveaux cas; augmentation de 131 %), le Brésil (324 334 nouveaux cas; augmentation de 13 %), l'Indonésie (289 029 nouveaux cas; diminution de 17 %), le Royaume-Uni (282 920 nouveaux cas; diminution de 5 %), l'Inde (265 836 nouveaux cas; similaire à la semaine précédente).

Dans de nombreux pays, la propagation de variants préoccupants plus contagieux a contribué à accroître la transmission. Plusieurs nouveaux variants du virus à plus forte transmissibilité détecté au Royaume-Uni, en Afrique du Sud, au Brésil et en Inde ont maintenant été détectés dans de nombreux pays du monde, y compris le Canada et les États-Unis, qui ont vu le nombre de cas de variants augmenter. En date du 25 juillet 2021, le variant B.1.1.7 (Alpha) est signalé dans 182 pays, le variant B.1.351 (Beta) dans 131 pays, le variant P.1 (Gamma) dans 81 pays et le variant B.1.617.2 (Delta) dans 132 pays dans les six régions de l'OMS.

Le variant Delta est particulièrement préoccupant étant donné qu'il est environ 50 % plus transmissible que l'Alpha et qu'il est devenu le variant prédominant au Canada, aux États-Unis et au Royaume-Uni. La grande majorité des nouveaux cas dans les trois pays ont été causés par le variant Delta, qui a provoqué des résurgences importantes aux États-Unis et au Royaume-Uni parmi les personnes non vaccinées. Par exemple, selon des rapports publics, 97 % des personnes hospitalisées à cause de la COVID-19 aux États-Unis ne sont pas vaccinées.

Même les personnes qui ont reçu une dose unique d'une série de deux doses, bien qu'elles soient plus protégées que les personnes non vaccinées, courent toujours un risque plus élevé d'être infectées par le variant Delta que les autres souches de la COVID-19. Toutefois, l'efficacité du vaccin contre le variant Delta est similaire à celle pour d'autres souches de la COVID-19 après deux doses, ce qui souligne l'importance d'une vaccination complète.

L'OMS a publié un document d'orientation provisoire fournissant aux autorités nationales une approche étape par étape de la prise de décision pour calibrer les mesures d'atténuation des risques et établir des politiques pour permettre des voyages internationaux sécuritaires, mais actuellement, il n'y a pas de norme internationale pour établir des seuils de voyage ou évaluer le risque de COVID-19 d'un pays. À l'heure actuelle, le gouvernement du Canada est d'avis que les voyages continuent de présenter un risque d'importation de cas, y compris de cas de nouveaux variants du virus qui cause la COVID-19, et qu'ils augmentent le potentiel de transmission communautaire de la COVID-19. Les efforts pour prévenir et contrôler la propagation de la COVID-19 et des variants préoccupants continuent.

La transmission accrue associée à ces variants augmente le risque d'accélération de la propagation. Il existe toujours un risque de résurgence des cas liés aux voyages au Canada si les restrictions frontalières devaient être largement levées à l'heure actuelle. Toutefois, compte tenu de l'augmentation des taux de vaccination et des preuves de la diminution de la transmission par les personnes entièrement vaccinées, il est justifié de commencer à assouplir les restrictions frontalières du Canada pour certains voyageurs.

Situation de la COVID-19 au Canada

Au pays, la situation continue de s'améliorer, et le Canada est toujours sur la bonne voie pour tous les indicateurs de gravité et il continue d'observer les effets positifs de l'augmentation de la couverture vaccinale. En date du 27 juillet 2021, les provinces et les territoires ont administré plus de 48 millions de doses.

Cependant, une augmentation du nombre moyen de cas sur sept jours a été détectée à l'échelle nationale pour la semaine se terminant le 26 juillet 2021. Le gouvernement du Canada continue de surveiller tous les indicateurs pour déceler les signes d'une éventuelle quatrième vague; toutefois, cette augmentation du nombre de cas ne se traduit pas par une augmentation des maladies graves ou des demandes supplémentaires pour le système de soins de santé. Par exemple, le nombre quotidien moyen de personnes hospitalisées et en soins critiques continue de diminuer de façon constante. Les hospitalisations demeurent relativement faibles pour tous les groupes d'âge et les décès demeurent faibles.

En date du 26 juillet 2021, il y avait 257 315 cas impliquant des variants préoccupants au Canada, signalés par le biais du système national de signalement des cas. Le variant B.1.617.2 (Delta) s'avère avoir les taux de transmissibilité les plus élevés de tous les variants préoccupants et est devenu le variant préoccupant le plus fréquemment signalé au Canada. Le variant Delta est maintenant présent dans la plupart des provinces et des territoires.

Les nouveaux variants, incluant C.37 (Lambda) et B.1.621, ont étés détectés à la frontière canadienne en juin 2021 et sont sous surveillance.

Les mesures limitant les voyages optionnels ou discrétionnaires au Canada ont réduit de manière considérable le nombre de cas de COVID-19 liés aux voyages. Le Canada a connu une diminution de 87 % du nombre de voyageurs arrivant des États-Unis en juin 2021 par rapport à juin 2019, et une diminution de 93 % parmi les voyageurs internationaux arrivant de tous les autres pays pour la même période.

Cependant, le taux d'importation a augmenté en mars et avril 2021, sous l'effet de plusieurs facteurs, dont l'introduction de mesures de tests de dépistage obligatoires à la frontière canadienne qui ont augmenté la détection des cas, la dégradation de la situation mondiale, ainsi que l'augmentation du nombre de cas importés de l'Inde et du Pakistan. À la suite de la mise en œuvre, le 22 avril 2021, d'un avis aux navigants (NOTAM) qui restreignait les vols directs en provenance de l'Inde et du Pakistan et d'un arrêté d'urgence de Transports Canada qui obligeait les voyageurs indirects en provenance de ces pays à obtenir un test négatif pour la COVID-19 d'un pays tiers, le taux d'importation de cas au Canada a diminué en mai et est resté relativement stable tout au long du mois de juin. Le NOTAM et l'arrêté d'urgence ont été levés pour le Pakistan le 22 juin 2021, tandis qu'ils ont été prolongés pour l'Inde jusqu'au 21 août 2021.

L'introduction des tests aux frontières a permis d'améliorer la détection des cas, et le nombre actuel de cas importés déclarés est donc probablement une approximation plus proche de la véritable estimation des cas importés que ce qui était déclaré avant la mise en œuvre des tests de routine post frontaliers en février 2021.

Il est démontré qu'une combinaison de tests avant le départ et après l'arrivée facilitera la détection des personnes atteintes de la COVID-19 qui arrivent au Canada. L'identification des cas permettra en outre le séquençage génétique et l'identification de variants préoccupants afin de soutenir les efforts de santé publique visant à contenir la propagation de la COVID-19. Les personnes entièrement vaccinées peuvent ne pas présenter un risque aussi élevé que les voyageurs non vaccinés, de sorte que le risque pour la santé publique, atténué par les exigences de dépistage et la mise en quarantaine, est plus faible pour les personnes entièrement vaccinées.

Une certaine proportion de voyageurs nécessitera l'utilisation de ressources cliniques pour les soins. De plus, les voyageurs infectés peuvent causer une transmission secondaire aux membres du ménage ou dans la collectivité. Si les voyageurs doivent continuer d'entrer au Canada, il est important de réduire autant que possible le risque de voyageurs introduisant au Canada des cas de COVID-19 et, notamment, de nouveaux variants préoccupants. D'après l'examen actuel de l'expérience internationale en matière de nouveaux variants, il est justifié de maintenir des mesures qui tirent parti de la disponibilité des technologies de dépistage, combinées à des programmes de vaccination énergiques, pour contribuer à réduire l'introduction et la propagation de la COVID-19 ou de nouveaux variants préoccupants au Canada.

Réponse du gouvernement du Canada à la pandémie de COVID-19

La priorité du gouvernement du Canada est la santé et la sécurité des Canadiens. Pour limiter l'introduction et la propagation de la COVID-19 au Canada, le gouvernement du Canada a pris des mesures sans précédent pour mettre en œuvre une stratégie globale comportant plusieurs niveaux de mesures de précaution. Ces mesures comprennent la création d'un fonds de lutte contre la COVID-19 de plus d'un milliard de dollars, des restrictions à l'entrée au Canada pour les voyages optionnels ou discrétionnaires, des restrictions sur les voyages en bateau de croisière au Canada, et des mesures obligatoires de quarantaine et d'isolement pour prévenir toute nouvelle propagation du virus.

Entre le 3 février 2020 et le 21 juillet 2021, 60 décrets d'urgence ont été pris en vertu de la Loi sur la mise en quarantaine afin de minimiser le risque d'exposition à la COVID-19 au Canada. Ces décrets d'urgence réduisent les risques de l'introduction provenant d'autres pays, facilitent le rapatriement des Canadiens et renforcent les mesures à la frontière afin de réduire l'impact de la COVID-19 au Canada. Certaines provinces et certains territoires ont mis en place leurs propres restrictions. Ensemble, ces mesures ont été efficaces pour réduire le nombre de cas liés aux voyages.

Le gouvernement du Canada a remplacé les processus papier inefficaces aux points d'entrée du Canada par des moyens électroniques, notamment l'application et le site Web ArriveCAN, afin de réduire les risques pour la santé publique liés aux arriérés de voyageurs et de permettre aux responsables de la santé publique d'assurer la surveillance et le suivi en temps opportun des voyageurs qui entrent au Canada. Le nombre de voyageurs devrait augmenter de façon considérable au cours des prochains mois; toutefois, cette augmentation ne devrait pas dépasser la capacité d'ArriveCAN. Il n'y a donc pas de solution de rechange raisonnable à l'utilisation obligatoire croissante d'ArriveCAN pour permettre aux voyageurs de soumettre électroniquement les renseignements relatifs à la COVID-19 avant leur arrivée.

Les modifications apportées aux restrictions et aux conseils en matière de voyage international reposent sur des évaluations des risques fondées sur des données probantes aux échelles nationale et internationale. Le gouvernement du Canada reconnaît que les interdictions d'entrée, les exigences de quarantaine obligatoire et les protocoles de dépistage imposent des fardeaux importants à l'économie canadienne, aux Canadiens et à leurs familles immédiate et élargie. Le gouvernement tiendra compte d'un ensemble de critères, notamment la capacité des hôpitaux, les taux d'infection, les variants préoccupants et les taux de vaccination de la population admissible, lorsqu'il déterminera le moment de la transition entre les phases de réouverture.

Avec l'apparition de nouveaux variants plus transmissibles du virus qui cause la COVID-19 dans des pays du monde entier, le gouvernement du Canada continue d'adopter une approche fondée sur les données, les preuves scientifiques et la précaution dans ses mesures frontalières pour les voyageurs entrant au Canada. L'approche progressive du gouvernement du Canada visant à assouplir les mesures frontalières est fondée sur le respect de critères précis en matière de santé publique, sur des preuves scientifiques et sur la situation épidémiologique au Canada et dans le monde.

L'augmentation des taux de vaccination au Canada signifie que les Canadiens sont mieux protégés contre les sources potentielles d'infection, y compris les cas importés. Les preuves montrent que les vaccins contre la COVID-19 sont très protecteurs, avec un faible pourcentage de cas signalés après la vaccination. Le 5 juillet 2021, en raison du taux national de COVID-19 relativement bas, et l'augmentation de la couverture vaccinale, le gouvernement du Canada a fait son premier pas vers l'assouplissement des mesures frontalières en éliminant les exigences de quarantaine pour les voyageurs pleinement vaccinés actuellement autorisés à entrer au Canada. Le gouvernement du Canada continuera d'examiner les éléments de preuve disponibles et de surveiller la situation afin de déterminer les mesures appropriées et progressives visant à lever les mesures frontalières qui facilitent la reprise sécuritaire des voyages internationaux, tout en réduisant l'introduction et la transmission de la COVID-19 au pays.

Répercussions

Principales répercussions pour les voyageurs

Le présent décret introduit des modifications de fond visant à réduire certaines mesures aux frontières pour les voyageurs entièrement vaccinés et certains voyageurs non vaccinés, en reconnaissance de l'augmentation de la vaccination chez les Canadiens, ainsi que d'autres tendances épidémiologiques qui indiquent que le Canada est mieux placé pour prévenir et gérer les éclosions d'infection.

Comme c'était le cas dans le décret précédent, les ressortissants étrangers voyageant pour quelque raison que ce soit continueront de se voir refuser l'entrée au Canada s'ils ont la COVID-19, s'ils ont des motifs raisonnables de soupçonner qu'ils sont atteints de la COVID-19 ou s'ils présentent des signes et des symptômes de COVID-19, sous réserve de certaines exceptions restreintes. L'application de l'interdiction d'entrée pour les ressortissants étrangers qui arrivent présentant des symptômes de la COVID-19, bien qu'ils soient apparus en bonne santé avant d'embarquer à bord d'un aéronef ou d'un navire, peut être reportée dans la mesure nécessaire pour maintenir la santé publique et assurer la sécurité du réseau de transport commercial. Le présent décret continuera d'interdire de façon générale aux ressortissants étrangers d'entrer au Canada en provenance de pays autres que les États-Unis, à moins qu'ils ne satisfassent à une liste d'exemptions précises.

À compter du 9 août 2021, à 0 h 01, heure avancée de l'Est, les changements suivants seront apportés au présent décret :

Les citoyens français entièrement vaccinés, résidant à Saint-Pierre-et-Miquelon, seront autorisés à entrer au Canada pour un voyage discrétionnaire. Cela inclut l'entrée avec les personnes à leur charge non vaccinées, ce qui inclut les enfants de moins de 18 ans et les adultes à charge (les personnes âgées de 18 ans ou plus qui dépendent du soutien ou des soins d'une ou de plusieurs personnes en raison de leurs limitations physiques ou mentales).

Ces personnes à charge non vaccinées ne pourront être admises que si elles voyagent avec un parent ou tuteur entièrement vacciné. Le parent ou tuteur entièrement vacciné et la personne à charge non vaccinée doivent tous s'être conformés à toutes les exigences de divulgation des renseignements relatifs aux tests avant et après l'arrivée, imposées par tout autre décret concernant les mesures liées à la COVID-19. En vertu du Décret visant la réduction du risque d'exposition à la COVID-19 au Canada (quarantaine, isolement et autres obligations) [le Décret de quarantaine], les enfants de moins de 12 ans seront exemptés de quarantaine et soumis à certaines mesures de santé publique renforcées.

Les personnes qui cherchent à entrer au Canada en tant que voyageurs entièrement vaccinés à des fins discrétionnaires se verront interdire l'entrée si elles ne présentent pas la preuve de vaccination requise avant leur voyage au Canada. Pour les voyages au Canada par voie aérienne, le Décret de quarantaine exigera que ces personnes soumettent leur preuve de vaccination avant d'embarquer sur leur vol à destination du Canada afin d'empêcher les ressortissants étrangers d'entrer au Canada par voie aérienne s'ils n'ont pas la preuve de vaccination appropriée. Afin d'aligner ces deux mesures, le présent décret précisera que les personnes voyageant par voie aérienne devront monter à bord de l'aéronef après la date d'entrée en vigueur (le 9 août 2021, à 0 h 01, heure avancée de l'Est) pour bénéficier des dispositions relatives à la vaccination complète.

En reconnaissance du fait que les personnes entièrement vaccinées peuvent bénéficier d'une exemption de quarantaine, les membres de la famille immédiate et étendue entièrement vaccinés d'un citoyen canadien, d'un résident permanent ou d'une personne inscrite en tant qu'Indien en vertu de la Loi sur les Indiens qui cherchent à entrer au Canada pour être avec le citoyen canadien, le résident permanent ou la personne inscrite en tant qu'Indien ne seront plus tenus de démontrer leur intention de rester au Canada pendant une période d'au moins 15 jours. Les membres de la famille immédiate et étendue non vaccinés devront continuer à démontrer leur intention de rester au Canada pendant une période d'au moins 15 jours.

Le présent décret ne s'applique plus aux personnes qui entrent à bord d'un navire dans les eaux canadiennes, à condition qu'elles restent à bord de leur navire et qu'elles n'entrent pas en contact avec un autre moyen de transport, ne jettent pas l'ancre ou ne mouillent pas pendant qu'elles se trouvent dans les eaux canadiennes. Aussi, le présent décret ne s'applique pas aux personnes quittant les eaux canadiennes et revenant au Canada, à condition qu'elles remplissent les mêmes conditions lorsqu'elles sont à l'extérieur du Canada.

À compter du 7 septembre 2021, à 0 h 01, heure avancée de l'Est, le présent décret permettra aux ressortissants étrangers entièrement vaccinés de n'importe quel pays d'entrer au Canada pour un voyage discrétionnaire. Pour coordonner ce changement, plusieurs des mesures introduites en vertu du présent décret à partir du 9 août 2021 s'appliqueront plus largement à tous les ressortissants étrangers à partir du 7 septembre 2021. En outre, l'interdiction d'entrée pour défaut de présentation d'une preuve de vaccination appropriée avant le voyage au Canada s'étendra à tous les ressortissants étrangers.

Peines

Le non-respect du présent décret et des mesures connexes prises sous le régime de la Loi sur la mise en quarantaine constitue une infraction à la Loi. Les peines maximales sont une amende pouvant aller jusqu'à 1 000 000 $ ou un emprisonnement de trois ans, ou les deux. La non-conformité est également passible d'amendes en vertu de la Loi sur les contraventions du gouvernement fédéral.

Consultation

Le gouvernement du Canada a fait appel aux provinces et aux territoires pour assurer la coordination des efforts et des plans de mise en œuvre. En outre, compte tenu des liens avec les mandats ministériels et d'autres textes réglementaires, de nombreux ministères ont été consultés, notamment l'Agence des services frontaliers du Canada; Services aux Autochtones Canada; Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada; Transports Canada; Sécurité publique Canada; Santé Canada; Agriculture et Agroalimentaire Canada; Emploi et Développement social Canada; Pêches et Océans Canada; les Forces armées canadiennes; Patrimoine canadien; Affaires mondiales Canada.

Personne-ressource

Kimby Barton
Agence de la santé publique du Canada
Téléphone : 613‑960‑6637
Courriel : kimby.barton@canada.ca

AGENCE DE LA SANTÉ PUBLIQUE DU CANADA

LOI SUR LA MISE EN QUARANTAINE

Décret visant la réduction du risque d'exposition à la COVID-19 au Canada (interdiction d'entrée au Canada en provenance des États-Unis)

C.P. 2021-823 Le 6 août 2021

Attendu que la gouverneure en conseil est d'avis, compte tenu de la déclaration de pandémie de l'Organisation mondiale de la santé, que la majorité des pays étrangers est aux prises avec l'apparition d'une maladie transmissible, soit la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19);

Attendu que la gouverneure en conseil est d'avis que l'introduction ou la propagation de la COVID-19 présenterait un danger grave et imminent pour la santé publique au Canada;

Attendu que la gouverneure en conseil est d'avis que l'entrée au Canada de personnes qui ont récemment séjourné dans un pays étranger pourrait favoriser l'introduction ou la propagation au Canada de la COVID-19 ou de nouveaux variants du virus qui cause la COVID-19, lesquels présentent des risques qui sont différents de ceux présentés par d'autres variants, mais qui sont équivalents ou plus graves;

Attendu que la gouverneure en conseil est d'avis qu'il n'existe aucune autre solution raisonnable permettant de prévenir l'introduction ou la propagation de la COVID-19 au Canada,

À ces causes, sur recommandation de la ministre de la Santé et en vertu de l'article 58 de la Loi sur la mise en quarantaineréférence a, Son Excellence la Gouverneure générale en conseil prend le Décret visant la réduction du risque d'exposition à la COVID-19 au Canada (interdiction d'entrée au Canada en provenance des États-Unis), ci-après.

Décret visant la réduction du risque d'exposition à la COVID-19 au Canada (interdiction d'entrée au Canada en provenance des États-Unis)

Définitions

Définitions

1 Les définitions qui suivent s'appliquent au présent décret.

conjoint de fait
S'entend au sens du paragraphe 1(1) du Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés. (common-law partner)
Décret visant la quarantaine
Le Décret visant la réduction du risque d'exposition à la COVID-19 au Canada (quarantaine, isolement et autres obligations). (Quarantine Order)
enfant à charge
S'entend au sens de l'article 2 du Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés. (dependent child)
étranger
S'entend au sens du paragraphe 2(1) de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés. (foreign national)
événement unisport international
Événement qui est géré par une fédération internationale du sport en cause ou par sa contrepartie régionale ou continentale, qui a un processus de qualification établi aux plans national ou international et qui fait partie des plans de l'Organisme national de sport responsable de ce sport en vue du perfectionnement à long terme des athlètes de haut niveau qui sont membres de l'équipe nationale. (international single sport event)
membre de la famille élargie
S'entend, à l'égard d'une personne :
  • a) d'un individu âgé de dix-huit ans ou plus qui entretient une relation amoureuse exclusive depuis au moins un an avec la personne en cause — elle aussi âgée de dix-huit ans ou plus — et qui a passé du temps en sa présence physique pendant la relation;
  • b) de l'enfant à charge de l'individu visé à l'alinéa a);
  • c) de son enfant ou de l'enfant de son époux, de son conjoint de fait ou de l'individu visé à l'alinéa a), autre qu'un enfant à charge;
  • d) de l'enfant à charge d'un enfant visé à l'alinéa c);
  • e) de l'un des enfants de l'un ou l'autre de ses parents ou de ses beaux-parents ou des enfants de l'un ou l'autre des parents ou des beaux-parents de son époux ou conjoint de fait;
  • f) de l'un de ses grands-parents ou des grands-parents de son époux ou conjoint de fait. (extended family member)
membre de la famille immédiate
S'entend, à l'égard d'une personne :
  • a) de son époux ou conjoint de fait;
  • b) de son enfant à charge ou de celui de son époux ou conjoint de fait;
  • c) de l'enfant à charge de l'enfant à charge visé à l'alinéa b);
  • d) de l'un de ses parents ou de ses beaux-parents ou de l'un des parents ou des beaux-parents de son époux ou conjoint de fait;
  • e) de son tuteur. (immediate family member)
permis d'études
S'entend au sens de l'article 2 du Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés. (study permit)
personne entièrement vaccinée
S'entend au sens du paragraphe 1.1(1) du Décret visant la quarantaine. (fully vaccinated person)
personne protégée
S'entend au sens du paragraphe 95(2) de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés. (protected person)
résident permanent du Canada
S'entend d'un résident permanent au sens du paragraphe 2(1) de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés. (permanent resident of Canada)
résident temporaire
S'entend au sens de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés. (temporary resident)

Interdictions

Interdiction — signes et symptômes

2 (1) Il est interdit à tout étranger d'entrer au Canada en provenance des États-Unis s'il a des motifs raisonnables de soupçonner qu'il est atteint de la COVID-19, s'il présente des signes et des symptômes de la COVID-19, notamment de la fièvre et de la toux ou de la fièvre et des difficultés respiratoires, ou s'il se sait atteint de la COVID-19.

Non-application — certaines personnes

(2) Le paragraphe (1) ne s'applique pas aux personnes visées à l'article 5 qui cherchent à entrer au Canada en provenance des États-Unis afin de faire une demande d'asile.

Interdiction — essai moléculaire relatif à la COVID-19

2.1 Il est interdit à tout étranger âgé d'au moins cinq ans d'entrer au Canada en provenance des États-Unis à moins de se conformer à l'obligation applicable de présenter aux termes du Décret visant la quarantaine, avant ou au moment de son entrée au Canada, la preuve qu'il a obtenu un résultat à un essai moléculaire relatif à la COVID-19 avant d'entrer au Canada.

Interdiction — fins de nature optionnelle ou discrétionnaire

3 (1) Il est interdit à tout étranger d'entrer au Canada en provenance des États-Unis s'il cherche à le faire à des fins de nature optionnelle ou discrétionnaire telles que le tourisme, les loisirs ou le divertissement.

Non-application — membre de la famille immédiate

(2) Le paragraphe (1) ne s'applique pas à l'étranger qui est un membre de la famille immédiate d'un citoyen canadien, d'un résident permanent du Canada ou d'une personne inscrite à titre d'Indien sous le régime de la Loi sur les Indiens si :

Non-application — membre de la famille élargie

(3) Le paragraphe (1) ne s'applique pas à l'étranger qui est un membre de la famille élargie d'un citoyen canadien, d'un résident permanent du Canada ou d'une personne inscrite à titre d'Indien sous le régime de la Loi sur les Indiens si, à la fois :

Non-application — intérêt national

(4) Le paragraphe (1) ne s'applique pas à la personne dont la présence au Canada est, individuellement ou au titre de son appartenance à une catégorie de personnes, selon ce que conclut le ministre des Affaires étrangères, le ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration ou le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, dans l'intérêt national.

Non-application — personne entièrement vaccinée

(5) Le paragraphe (1) ne s'applique pas à la personne qui satisfait aux conditions ci-après, si elle se conforme aux exigences prévues au paragraphe (5.1) :

Exigences — personne entièrement vaccinée

(5.1) Les exigences prévues au paragraphe (5) sont les suivantes, selon le cas :

Non-application — collectivités éloignées

(6) Le paragraphe (1) ne s'applique pas au résident habituel de Hyder (Alaska), de Northwest Angle (Minnesota) ou de Point Roberts (Washington) qui, à la fois :

Interdiction — membre de la famille élargie

3.1 Il est interdit à tout étranger qui est un membre de la famille élargie d'un citoyen canadien, d'un résident permanent du Canada ou d'une personne inscrite à titre d'Indien sous le régime de la Loi sur les Indiens d'entrer au Canada en provenance des États-Unis s'il cherche à le faire pour être avec celui-ci, sauf si, à la fois :

Interdiction — obligation de se mettre en quarantaine

4 (1) Il est interdit à tout étranger d'entrer au Canada en provenance des États-Unis s'il lui est impossible, compte tenu des fins auxquelles il cherche à y entrer ou de la durée prévue de son séjour, de se conformer à l'obligation applicable de se mettre en quarantaine aux termes du Décret visant la quarantaine.

Non-application — certaines personnes

(2) Le paragraphe (1) ne s'applique pas aux personnes visées à l'article 5 qui cherchent à entrer au Canada en provenance des États-Unis afin de faire une demande d'asile.

Interdiction — demande d'asile

5 (1) Il est interdit à tout étranger d'entrer au Canada en provenance des États-Unis afin de faire une demande d'asile, sauf si, selon le cas :

Non-application — certaines personnes

(2) Le paragraphe (1) ne s'applique pas aux personnes ci-après qui cherchent à entrer au Canada à l'un des endroits visés au paragraphe 159.4(1) du Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés :

Interdiction — étudiants internationaux

5.1 (1) Il est interdit à tout étranger d'entrer au Canada en provenance des États-Unis afin d'y fréquenter un établissement autre qu'un établissement répertorié.

Interdiction — établissement répertorié

(1.1) Il est interdit à tout étranger d'entrer au Canada en provenance des États-Unis afin d'y fréquenter un établissement répertorié, sauf si l'une ou l'autre des conditions ci-après est remplie :

Établissement répertorié

(2) Pour l'application des paragraphes (1) et (1.1), est un établissement répertorié l'établissement qui :

Non-application — motifs d'ordre humanitaire

5.2 Le paragraphe 3(1), l'article 3.1 et le paragraphe 4(1) ne s'appliquent pas à l'étranger si l'une des conditions ci-après est remplie :

Non-application — événement unisport international

5.3 (1) Le paragraphe 3(1) ne s'applique pas à l'étranger qui est autorisé, au titre d'une lettre d'autorisation délivrée en vertu du paragraphe (2), à entrer au Canada pour participer à un événement unisport international comme athlète de haut niveau ou pour remplir des fonctions essentielles liées à l'événement, s'il est affilié à un organisme national responsable du sport en cause.

Lettre d'autorisation

(2) Le sous-ministre du Patrimoine canadien peut délivrer, s'il le juge approprié, une lettre d'autorisation d'entrée au Canada après avoir reçu de l'individu ou de l'entité responsable de l'événement unisport international ce qui suit :

Annulation ou retrait d'appui

(3) Malgré le paragraphe (1), il est interdit à tout étranger d'entrer au Canada en provenance des États-Unis pour participer à un événement unisport international si le sous-ministre du Patrimoine canadien retire la lettre d'autorisation pour l'une des raisons suivantes :

Champ d'application

Non-application — décret

6 Le présent décret ne s'applique pas aux personnes suivantes :

Pouvoirs et obligations

Pouvoirs et obligations

7 Il est entendu que le présent décret ne porte pas atteinte aux pouvoirs et aux obligations prévus par la Loi sur la mise en quarantaine.

Modifications du présent décret, cessation d'effet, abrogation et entrée en vigueur

Modifications du présent décret

Modification du présent décret — paragraphes 3(2) et (3)

8 (1) Les paragraphes 3(2) et (3) du présent décret sont remplacés par ce qui suit :

Non-application — membre de la famille immédiate

(2) Le paragraphe (1) ne s'applique pas à l'étranger qui est un membre de la famille immédiate d'un citoyen canadien, d'un résident permanent du Canada ou d'une personne inscrite à titre d'Indien sous le régime de la Loi sur les Indiens, s'il cherche à entrer au Canada pour être avec celui–ci et peut démontrer son intention de demeurer au Canada pendant une période d'au moins quinze jours.

Non-application — membre de la famille élargie

(3) Le paragraphe (1) ne s'applique pas à l'étranger qui est un membre de la famille élargie d'un citoyen canadien, d'un résident permanent du Canada ou d'une personne inscrite à titre d'Indien sous le régime de la Loi sur les Indiens si, à la fois :

Modification du présent décret — paragraphes 3(5) et (5.1)

(2) Les paragraphes 3(5) et (5.1) du même décret sont remplacés par ce qui suit :

Non-application — personne entièrement vaccinée

(5) Le paragraphe (1) ne s'applique pas à la personne qui, selon le cas :

Cessation d'effet

21 septembre 2021

9 Le présent décret cesse d'avoir effet à 00 h 01 min 00 s, heure avancée de l'Est, le 21 septembre 2021.

Abrogation

Abrogation

10 Le Décret visant la réduction du risque d'exposition à la COVID-19 au Canada (interdiction d'entrée au Canada en provenance des États-Unis)référence 2 est abrogé.

Entrée en vigueur

9 août 2021

11 (1) Sous réserve du paragraphe (2), le présent décret entre en vigueur à 00 h 01 min 00 s, heure avancée de l'Est, le 9 août 2021.

7 septembre 2021

(2) L'article 8 entre en vigueur à 00 h 01 min 00 s, heure avancée de l'Est, le 7 septembre 2021.

NOTE EXPLICATIVE

(La présente note ne fait pas partie du Décret.)

Projet

Le présent décret, intitulé Décret visant la réduction du risque d'exposition à la COVID-19 au Canada (interdiction d'entrée au Canada en provenance des États-Unis), est pris en vertu de l'article 58 de la Loi sur la mise en quarantaine.

Le présent décret abroge et remplace le décret C.P. 2021-730 du même nom, entré en vigueur le 20 juillet 2021.

Le nouveau décret constitue un complément à tout autre décret pris en vertu de la Loi sur la mise en quarantaine qui impose une obligation de dépistage, d'isolement ou de quarantaine à l'entrée au pays.

À l'exception des dispositions du présent décret qui entreront en vigueur à 0 h 01, heure avancée de l'Est, le 7 septembre 2021, tel qu'il est détaillé dans la section Répercussions, le présent décret sera en vigueur à partir de 0 h 01, heure avancée de l'Est, le 9 août 2021 jusqu'à 0 h 01, heure avancée de l'Est, le 21 septembre 2021.

Objectif

Le présent décret maintient l'accent mis par le Canada sur la réduction de l'introduction et de la propagation de la COVID-19 en diminuant le risque d'importer des cas de l'extérieur du pays.

Le Décret continue d'interdire aux ressortissants étrangers d'entrer au Canada en provenance des États-Unis s'ils ne satisfont pas aux obligations en matière de tests avant l'arrivée prévues par le Décret visant la réduction du risque d'exposition à la COVID-19 au Canada (quarantaine, isolement et autres obligations) [le Décret de quarantaine], sauf quelques exceptions. Le présent décret continue également à interdire l'entrée des ressortissants étrangers en provenance des États-Unis s'ils sont atteints de la COVID-19, s'ils ont des motifs raisonnables de soupçonner qu'ils sont atteints de la COVID-19 ou s'ils présentent des signes et des symptômes de la COVID-19, sous réserve de certaines exceptions limitées.

Le présent décret comprend des modifications substantielles visant à réduire certaines mesures aux frontières pour les voyageurs entièrement vaccinés et certains voyageurs non vaccinés. Tous les changements sont décrits plus en détail dans la section Répercussions.

Contexte

COVID-19

La COVID-19 est causée par un nouveau coronavirus qui peut provoquer des affections graves, nommément appelé le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère 2 (SRAS-CoV-2). Bien qu'il fasse partie d'une famille de virus comprenant le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (SRMO-CoV) et le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV), le SRAS-CoV-2 est plus contagieux que le SRMO-CoV et le SRAS-CoV.

La COVID-19 a été détectée pour la première fois à Wuhan, en Chine, en décembre 2019. La maladie est causée par une nouvelle souche de coronavirus jamais vue auparavant chez l'humain. Les renseignements sur le virus, la manière dont il provoque la maladie, les personnes qu'il affecte et la manière de traiter ou de prévenir la maladie de manière appropriée ont été développés au cours de la dernière année, mais ils continuent de se reposer sur les meilleures pratiques concernant les coronavirus en général. Initialement considérée comme une épidémie locale, la COVID-19 a maintenant touché la majorité des pays du monde. La science sur le virus continue d'évoluer.

Le SRAS-CoV-2, le virus qui cause la COVID-19, se propage d'une personne infectée à d'autres par des gouttelettes respiratoires et des aérosols lorsqu'une personne infectée respire, tousse, éternue, chante, crie ou parle. La taille des gouttelettes varie de grandes gouttelettes qui tombent rapidement au sol (en quelques secondes ou minutes) près de la personne infectée, à de minuscules gouttelettes, parfois appelées aérosols, qui subsistent dans l'air dans certaines circonstances.

Il a été clairement démontré que la COVID-19 est une maladie respiratoire grave et potentiellement mortelle. Les patients atteints de la COVID-19 présentent des symptômes qui peuvent comprendre de la fièvre, des malaises, une toux sèche, un essoufflement et des lésions pulmonaires. Dans les cas plus graves, l'infection peut provoquer une pneumonie, un syndrome respiratoire aigu sévère, une insuffisance rénale et la mort. On a constaté que les personnes âgées et celles dont le système immunitaire est affaibli ou qui souffrent d'un problème médical sous-jacent sont plus exposées à une maladie grave. On estime actuellement que le délai entre l'exposition et l'apparition des symptômes peut aller jusqu'à 14 jours, avec une médiane de 5 à 6 jours. La période pendant laquelle une personne atteinte de la COVID-19 peut transmettre le virus serait au maximum de 10 jours après l'apparition des symptômes pour les personnes immunocompétentes et atteintes de la COVID-19.

Le 30 janvier 2020, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré que l'éclosion de la maladie à coronavirus maintenant appelée COVID-19 était une urgence de santé publique de portée internationale, et une pandémie le 11 mars 2020. La COVID-19 a démontré qu'elle peut se répandre à grande échelle si elle n'est pas endiguée. L'OMS continue de fournir des orientations et des conseils techniques aux pays pour contenir la pandémie, notamment en recensant les cas et en recommandant des mesures pour prévenir une nouvelle propagation. Depuis septembre 2020, de nombreux pays ont détecté des variants du SRAS-CoV-2 dont les mutations peuvent en accroître la pathogénicité ou la transmissibilité et peut-être réduire l'efficacité du vaccin; on parle de variants préoccupants. L'introduction de nouveaux variants préoccupants du virus qui provoque la COVID-19, lesquels seraient plus transmissibles, pourrait aggraver davantage les effets négatifs de la COVID-19 sur la santé.

Dépistage

Les capacités de dépistage ont considérablement progressé au cours des derniers mois. Plus de 197 pays et territoires exigent un test négatif pour la COVID-19 avant le voyage ou un certificat médical comme condition d'entrée sur leur territoire. Les États-Unis, par exemple, exigent actuellement que les voyageurs à destination des États-Unis aient la preuve d'un test moléculaire ou antigénique négatif avant le départ, au plus tard trois jours avant d'embarquer sur un vol à destination des États-Unis. Les États-Unis explorent aussi activement leur approche à la frontière terrestre. En date du 2 avril 2021, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis ont mis à jour leurs recommandations pour les voyageurs entièrement vaccinés, les informant que, bien que les tests avant l'arrivée continuent d'être exigés, ils ne sont plus tenus de rester en quarantaine après leur arrivée aux États-Unis.

Les tests moléculaires pour la COVID-19, tels que les tests de réaction en chaîne par polymérase (PCR) et les tests d'amplification isothermique à médiation par boucle par transcription inverse (RT-LAMP), ont une sensibilité plus élevée pour détecter la COVID-19 pendant toute la durée de l'infection. Ils sont également capables de détecter la plupart des infections symptomatiques et asymptomatiques. Un test antigénique est plus susceptible de ne pas détecter une infection par la COVID-19 qu'un test moléculaire, tel qu'un test par PCR. Par conséquent, les tests moléculaires sont plus précis pour le dépistage avant le départ.

Les données scientifiques disponibles démontrent que, comme c'est le cas avec de nombreux autres virus, une personne peut continuer à obtenir un résultat positif au test moléculaire jusqu'à 180 jours après son infection, même si elle n'est plus considérée comme infectieuse. Les résultats de test positifs de personnes précédemment infectées ne doivent pas être considérés comme la preuve d'une nouvelle infection présentant un risque, mais plutôt comme une personne qui s'est rétablie d'une infection antérieure à la COVID-19. Étant donné qu'un résultat positif peut, par inadvertance, empêcher un patient guéri d'entrer au Canada, une preuve acceptable d'infection antérieure fournie par un voyageur asymptomatique est acceptée comme alternative à l'obligation de se soumettre à un test à l'arrivée. Le fait d'exiger que les résultats des tests positifs antérieurs soient obtenus au plus tôt 14 jours avant le départ prévu (par avion) ou à l'arrivée (par voie terrestre) permet d'obtenir le temps nécessaire pour devenir non infectieux et empêche ainsi les personnes qui pourraient être infectieuses de voyager et de transmettre éventuellement la COVID-19 lors de leur voyage au Canada.

Avant février 2021, le gouvernement du Canada collaborait avec les gouvernements provinciaux et les intervenants de l'industrie pour dépister les personnes entrant au Canada à certains aéroports et postes frontaliers sélectionnés. Ce dépistage a montré que 1 % à 2 % des personnes qui souhaitaient entrer au Canada était atteintes de la COVID-19. De cette proportion de 1 % à 2 %, 68,5 % des cas ont été détectés à l'arrivée, 25,8 % ont été identifiés au jour 7 de la période de quarantaine et 5,6 % ont été identifiés entre les jours 7 et 14. En février 2021, le gouvernement du Canada a mis en œuvre des tests obligatoires avant le départ pour les personnes qui voyagent au Canada, ainsi que des tests à l'arrivée et après l'arrivée. Du 21 février 2021 au 24 juillet 2021, le gouvernement a constaté une baisse du taux de positivité des tests, qui est passé à 0,9 % des voyageurs arrivant par voie aérienne et à 0,2 % des voyageurs arrivant par voie terrestre.

Vaccination

L'arrivée de nouveaux vaccins contre la COVID-19 est un autre développement technologique qui contribue aux mesures de contrôle de la pandémie. En date du 28 juillet 2021, les CDC ont indiqué que plus de 189,5 millions de personnes aux États-Unis (57,1 % de la population totale) avaient reçu au moins une dose de vaccin contre la COVID-19, et que 163.6 millions de personnes (49,3 % de la population totale) avaient été entièrement vaccinées. En comparaison, en date du 29 juillet 2021, plus de 26,9 millions de Canadiens (70,5 % de la population totale) ont reçu au moins une dose, et plus de 21 millions (57,2 % de la population totale) sont entièrement vaccinés. Il est important de noter que ces données se rapportent précisément aux populations totales des deux pays en raison des difficultés éprouvées à obtenir des renseignements exacts sur la population des personnes admissibles à recevoir un vaccin aux États-Unis.

Le gouvernement du Canada a récemment annoncé que le Canada a reçu plus de 66 millions de doses de vaccins contre la COVID-19 — soit suffisamment pour vacciner entièrement toutes les personnes admissibles au Canada — deux mois avant l'objectif initial de septembre 2021.

Les connaissances sur la durée de la protection offerte par les vaccins contre la COVID-19 et sur l'efficacité des vaccins contre la COVID-19 pour prévenir l'infection asymptomatique et réduire la transmission de la COVID-19 à d'autres personnes évoluent rapidement. Les personnes vaccinées sont moins susceptibles d'être infectées par le SRAS-CoV-2 et sont donc moins susceptibles de transmettre l'infection à d'autres. De plus, il existe des preuves qui suggèrent que les personnes vaccinées, si elles sont infectées par le SRAS-CoV-2, sont moins susceptibles de propager l'infection que les personnes infectées non vaccinées. Les nouvelles données scientifiques fondées sur des preuves et l'expérience contribueront à éclairer l'action future du gouvernement du Canada dans ce domaine.

Le groupe d'experts sur le dépistage et les tests de la COVID-19 a publié son quatrième rapport intitulé Stratégies prioritaires pour optimiser les tests et la quarantaine aux frontières du Canada, le 8 juin 2021, qui répartit les voyageurs en cinq catégories en fonction de leur statut vaccinal, du fait qu'ils aient déjà obtenu un résultat positif pour la COVID-19 et de leur exemption ou non des mesures frontalières existantes. Le groupe a recommandé que les voyageurs entièrement vaccinés soient traités différemment de ceux qui sont partiellement vaccinés (dose unique d'une série de deux doses) ou non vaccinés.

Le port de masques dans les lieux publics est une mesure de santé publique simple et peu coûteuse pour prévenir la transmission de la COVID-19. Les preuves suggèrent que le port du masque diminue la transmission dans la communauté lorsque les niveaux d'adhésion sont bons et lorsque les masques sont portés conformément aux directives de santé publique.

Situation mondiale de la COVID-19

Le Canada maintient un conseil de santé aux voyageurs de niveau 3 pour tous les pays, y compris les États-Unis, conseillant aux Canadiens d'éviter les voyages non essentiels à l'extérieur du Canada. Récemment, les États-Unis ont réduit le niveau de certains de leurs conseils de santé aux voyageurs, notamment en ramenant le conseil de santé aux voyageurs pour le Canada du niveau 4 au niveau 3.

Le total cumulatif de cas de COVID-19 signalés dans le monde dépasse maintenant 194 millions et le nombre de décès dépasse 4 millions. Au cours de la semaine du 19 juillet 2021, le nombre mondial de nouveaux cas signalés a dépassé 3,8 millions, soit une augmentation de 8 % par rapport à la semaine précédente. L'augmentation de la transmission semble attribuable à la circulation de variants préoccupants plus transmissibles, à l'assouplissement des mesures de santé publique nationales associé à une mixité sociale accrue et à une faible couverture vaccinale mondiale.

Selon le rapport hebdomadaire de l'OMS, en date du 25 juillet 2021, les plus fortes augmentations de l'incidence des cas par rapport à la semaine précédente ont été enregistrées dans la région des Amériques (augmentation de 30 %, avec 1 260 598 nouveaux cas) et dans la région du Pacifique occidental (augmentation de 25 %, avec 238 487 nouveaux cas). Des augmentations ont également été enregistrées par rapport à la semaine précédente dans la région européenne, bien qu'à un taux beaucoup plus faible de 3 % (1 010 270 nouveaux cas) par rapport à la semaine précédente (augmentation de 21 %, avec 885 048 nouveaux cas). Les régions d'Afrique, de la Méditerranée orientale, du Pacifique occidental et d'Europe ont signalé un nombre similaire de décès par rapport à la semaine précédente, tandis que les augmentations ont été signalées à la fois dans les Amériques (augmentation de 29 %) et en Asie du Sud-Est (augmentation de 30 %).

Malgré les efforts déployés pour étendre la couverture vaccinale, de nombreux pays dans les six régions de l'OMS continuent de connaître des poussées de cas de COVID-19 parmi les groupes non vaccinés. En date du 25 juillet 2021, les pays ayant signalé le plus grand nombre de cas au cours des sept jours précédents étaient les États-Unis (500 332 nouveaux cas; augmentation de 131 %), le Brésil (324 334 nouveaux cas; augmentation de 13 %), l'Indonésie (289 029 nouveaux cas; diminution de 17 %), le Royaume-Uni (282 920 nouveaux cas; diminution de 5 %), l'Inde (265 836 nouveaux cas; similaire à la semaine précédente).

Dans de nombreux pays, la propagation de variants préoccupants plus contagieux a contribué à accroître la transmission. Plusieurs nouveaux variants du virus à plus forte transmissibilité détectés au Royaume-Uni, en Afrique du Sud, au Brésil et en Inde ont maintenant été détectés dans de nombreux pays du monde, y compris le Canada et les États-Unis, qui ont vu le nombre de cas de variants augmenter. En date du 25 juillet 2021, le variant B.1.1.7 (Alpha) est signalé dans 182 pays, le variant B.1.351 (Beta) dans 131 pays, le variant P.1 (Gamma) dans 81 pays et le variant B.1.617.2 (Delta) dans 132 pays dans les six régions de l'OMS.

Le variant Delta est particulièrement préoccupant étant donné qu'il est environ 50 % plus transmissible que l'Alpha et qu'il est devenu le variant prédominant au Canada, aux États-Unis et au Royaume-Uni. La grande majorité des nouveaux cas dans les trois pays ont été causés par le variant Delta, qui a provoqué des résurgences importantes aux États-Unis et au Royaume-Uni parmi les personnes non vaccinées. Par exemple, selon des rapports publics, 97 % des personnes hospitalisées à cause de la COVID-19 aux États-Unis ne sont pas vaccinées.

Même les personnes qui ont reçu une dose unique d'une série de deux doses, bien qu'elles soient plus protégées que les personnes non vaccinées, courent toujours un risque plus élevé d'être infectées par le variant Delta que par les autres souches de la COVID-19. Toutefois, l'efficacité du vaccin contre le variant Delta est similaire à celle d'autres souches de la COVID-19 après deux doses, ce qui souligne l'importance d'une vaccination complète.

L'OMS a publié un document d'orientation provisoire fournissant aux autorités nationales une approche étape par étape de la prise de décision pour calibrer les mesures d'atténuation des risques et établir des politiques pour permettre des voyages internationaux sécuritaires, mais actuellement, il n'y a pas de norme internationale pour établir des seuils de voyage ou évaluer le risque de COVID-19 d'un pays. À l'heure actuelle, le gouvernement du Canada est d'avis que les voyages continuent de présenter un risque d'importation de cas, y compris des cas de nouveaux variants du virus responsable de la COVID-19, et qu'ils augmentent le potentiel de transmission communautaire de la COVID-19. Les efforts pour prévenir et contrôler la propagation de la COVID-19 et des variants préoccupants continuent.

La transmission accrue associée à ces variants augmente le risque d'accélération de la propagation. Il existe toujours un risque de résurgence des cas liés aux voyages au Canada si les restrictions frontalières entre les États-Unis et le Canada devaient être largement levées à l'heure actuelle. Toutefois, compte tenu de l'augmentation des taux de vaccination et des preuves de la diminution de la transmission par les personnes entièrement vaccinées, il est justifié de commencer à assouplir les restrictions frontalières du Canada pour certains voyageurs.

Situation de la COVID-19 au Canada

Au pays, la situation continue de s'améliorer, et le Canada est toujours sur la bonne voie pour tous les indicateurs de gravité et il continue d'observer les effets positifs de l'augmentation de la couverture vaccinale. En date du 27 juillet 2021, les provinces et les territoires ont administré plus de 48 millions de doses.

Cependant, une augmentation du nombre moyen de cas sur sept jours a été détectée à l'échelle nationale pour la semaine se terminant le 26 juillet 2021. Le gouvernement du Canada continue de surveiller tous les indicateurs pour déceler les signes d'une éventuelle quatrième vague; toutefois, cette augmentation du nombre de cas ne se traduit pas par une augmentation des maladies graves ou des demandes supplémentaires pour le système de soins de santé. Par exemple, le nombre quotidien moyen de personnes hospitalisées et en soins critiques continue de diminuer de façon constante. Les hospitalisations demeurent relativement faibles pour tous les groupes d'âge, et les décès demeurent faibles.

En date du 26 juillet 2021, il y avait 257 315 cas impliquant des variants préoccupants au Canada, signalés par le biais du système national de signalement des cas. Le variant B.1.617.2 (Delta) s'avère avoir les taux de transmissibilité les plus élevés de tous les variants préoccupants et est devenu le variant préoccupant le plus fréquemment signalé au Canada. Le variant Delta est maintenant présent dans la majorité des provinces et territoires. Les nouveaux variants, dont C.37 (Lambda) et B.1.621, ont étés détectés à la frontière canadienne en juin 2021 et sont sous surveillance.

Les mesures limitant les voyages facultatifs ou discrétionnaires au Canada ont réduit considérablement le nombre de cas de COVID-19 liés aux voyages. Le Canada a connu une diminution de 87 % du nombre de voyageurs arrivant des États-Unis en juin 2021 par rapport à juin 2019, et une diminution de 93 % parmi les voyageurs internationaux arrivant de tous les autres pays pour la même période.

Cependant, le taux d'importation a augmenté en mars et avril 2021, sous l'effet de plusieurs facteurs, dont l'introduction de mesures de tests de dépistage obligatoires à la frontière canadienne qui ont augmenté la détection des cas, la dégradation de la situation mondiale, ainsi que l'augmentation du nombre de cas importés de l'Inde et du Pakistan. À la suite de la mise en œuvre, le 22 avril 2021, d'un NOTAM qui restreignait les vols directs en provenance de l'Inde et du Pakistan et d'un arrêté d'urgence de Transports Canada qui obligeait les voyageurs indirects en provenance de ces pays à obtenir un test négatif pour la COVID-19 d'un pays tiers, le taux d'importation de cas au Canada a diminué en mai et est resté relativement stable tout au long du mois de juin. Le NOTAM et l'arrêté d'urgence ont été levés pour le Pakistan le 22 juin 2021, tandis qu'ils ont été prolongés pour l'Inde jusqu'au 21 août 2021.

L'introduction des tests aux frontières a permis d'améliorer la détection des cas et le nombre actuel de cas importés déclarés est donc probablement une approximation plus proche de la véritable estimation des cas importés que ce qui était déclaré avant la mise en œuvre des tests post-frontaliers de routine en février 2021.

Les CDC ayant récemment abaissé le conseil de santé aux voyageurs à destination du Canada, soit du niveau 4 — très élevé au niveau 3 — élevé, il pourrait y avoir une augmentation du nombre de personnes intéressées à voyager à destination du Canada en provenance des États-Unis. L'assouplissement des mesures pour permettre une augmentation progressive des voyages discrétionnaires au Canada permettra une approche progressive de la réouverture de la frontière canadienne, qui pourra être plus facilement adaptée en cas de besoin, en cas de résurgence imprévue des cas.

Il est démontré qu'une combinaison de tests avant le départ et après l'arrivée facilitera la détection des personnes atteintes de la COVID-19 qui arrivent au Canada. La détection des cas permettra en outre le séquençage génétique et la détection de nouveaux variants préoccupants afin de soutenir les efforts de santé publique visant à contenir la propagation de la COVID-19. Les personnes entièrement vaccinées peuvent ne pas présenter un risque aussi élevé que les voyageurs non vaccinés, de sorte que le risque pour la santé publique, atténué par les exigences de dépistage et la mise en quarantaine, est plus faible pour les personnes entièrement vaccinées.

Une certaine proportion de voyageurs nécessitera l'utilisation de ressources cliniques pour les soins. De plus, les voyageurs infectés peuvent causer une transmission secondaire aux membres du ménage ou dans la collectivité. Si les voyageurs doivent continuer d'entrer au Canada, il est important de réduire autant que possible le risque que les voyageurs introduisent au Canada des cas de COVID-19 et, notamment, de nouveaux variants préoccupants. D'après l'examen actuel de l'expérience internationale en matière de nouveaux variants, il est justifié de maintenir des mesures qui tirent parti de la disponibilité des technologies de dépistage, combinées à des programmes de vaccination énergiques, pour contribuer à réduire l'introduction et la propagation de la COVID-19 ou de nouveaux variants préoccupants au Canada.

Réponse du gouvernement du Canada à la pandémie de COVID-19

La priorité du gouvernement du Canada est la santé et la sécurité des Canadiens. Pour limiter l'introduction et la propagation de la COVID-19 au Canada, le gouvernement du Canada a pris des mesures sans précédent pour mettre en œuvre une stratégie globale comportant plusieurs niveaux de mesures de précaution. Ces mesures comprennent la création d'un fonds de lutte contre la COVID-19 de plus d'un milliard de dollars, des restrictions à l'entrée au Canada pour les voyages optionnels ou discrétionnaires, des restrictions sur les voyages en bateau de croisière au Canada, et des mesures obligatoires de quarantaine et d'isolement pour prévenir toute nouvelle propagation du virus.

Entre le 3 février 2020 et le 21 juillet 2021, 60 décrets d'urgence ont été pris en vertu de la Loi sur la mise en quarantaine afin de minimiser le risque d'exposition à la COVID-19 au Canada — pour réduire les risques de l'introduction provenant d'autres pays, pour rapatrier des Canadiens et pour renforcer les mesures à la frontière afin de réduire l'impact de la COVID-19 au Canada. Certaines provinces et certains territoires ont mis en place leurs propres restrictions. Ensemble, ces mesures ont été efficaces pour réduire le nombre de cas liés aux voyages.

Le gouvernement du Canada a remplacé les processus papier inefficaces aux points d'entrée du Canada par des moyens électroniques, notamment l'application et le site Web ArriveCAN, afin de réduire les risques pour la santé publique liés aux arriérés de voyageurs et de permettre aux responsables de la santé publique d'assurer la surveillance et le suivi en temps opportun des voyageurs qui entrent au Canada. Les volumes de voyageurs devraient augmenter considérablement au cours des prochains mois; toutefois, cette augmentation ne devrait pas dépasser la capacité d'ArriveCAN. Il n'y a donc pas de solution de rechange raisonnable à l'utilisation obligatoire croissante d'ArriveCAN pour permettre aux voyageurs de soumettre électroniquement les renseignements relatifs à la COVID-19 avant leur arrivée.

Les modifications apportées aux restrictions et aux conseils en matière de voyage international reposent sur des évaluations des risques fondées sur des données probantes aux échelles nationale et internationale. Le gouvernement du Canada reconnaît que les interdictions d'entrée, les exigences de quarantaine obligatoire et les protocoles de dépistage imposent des fardeaux importants à l'économie canadienne, aux Canadiens et à leurs familles immédiate et élargie. Le gouvernement tiendra compte d'un ensemble de critères, notamment la capacité des hôpitaux, les taux d'infection, les variants préoccupants et les taux de vaccination de la population admissible, lorsqu'il déterminera le moment de la transition entre les phases de réouverture.

Avec l'apparition de nouveaux variants plus transmissibles du virus qui cause la COVID-19 dans des pays du monde entier, le gouvernement du Canada continue d'adopter une approche fondée sur les données, les preuves scientifiques et la précaution dans ses mesures frontalières pour les voyageurs entrant au Canada. L'approche progressive du gouvernement du Canada visant à assouplir les mesures frontalières est fondée sur le respect de critères précis en matière de santé publique, sur des preuves scientifiques et sur la situation épidémiologique au Canada et dans le monde.

L'augmentation des taux de vaccination au Canada signifie que les Canadiens sont mieux protégés contre les sources potentielles d'infection, y compris les cas importés. Les preuves montrent que les vaccins contre la COVID-19 sont très protecteurs, avec un faible pourcentage de cas signalés après la vaccination. Dans le contexte des taux de COVID-19 relativement bas et l'augmentation de la couverture vaccinale, le gouvernement du Canada a fait son premier pas vers l'assouplissement des mesures frontalières en éliminant les exigences de quarantaine pour les voyageurs pleinement vaccinés actuellement autorisés à entrer au Canada le 5 juillet 2021. Le gouvernement du Canada continuera d'examiner les éléments de preuve disponibles et de surveiller la situation afin de déterminer les mesures appropriées et progressives visant à lever les mesures frontalières qui facilitent la reprise sécuritaire des voyages internationaux, tout en réduisant l'introduction et la transmission de la COVID-19 au pays.

Répercussions

Principales répercussions pour les voyageurs

Le présent décret introduit des modifications de fond visant à réduire certaines mesures aux frontières pour les voyageurs entièrement vaccinés et certains voyageurs non vaccinés, en reconnaissance de l'augmentation de la vaccination chez les Canadiens, ainsi que d'autres tendances épidémiologiques qui indiquent que le Canada est mieux placé pour prévenir et gérer les éclosions d'infection.

Comme c'était le cas dans le décret précédent, les ressortissants étrangers voyageant pour quelque raison que ce soit continueront de se voir refuser l'entrée au Canada en provenance des États-Unis s'ils ont la COVID-19, s'ils ont des motifs raisonnables de soupçonner de l'avoir ou s'ils présentent des signes et des symptômes de la COVID-19, sous réserve de certaines exceptions restreintes. L'application de l'interdiction d'entrée pour les ressortissants étrangers qui arrivent présentant des symptômes de la COVID-19, bien qu'ils soient apparus en bonne santé avant d'embarquer à bord d'un aéronef ou d'un navire, peut être reportée dans la mesure nécessaire pour maintenir la santé publique et assurer la sécurité du réseau de transport commercial.

Le Décret continue également d'interdire aux ressortissants étrangers d'entrer au Canada en provenance des États-Unis s'ils ne respectent pas les obligations de dépistage avant l'arrivée en vertu du Décret de quarantaine, à quelques exceptions près.

À compter du 9 août 2021, à 0 h 01, heure avancée de l'Est, les changements suivants entreront en vigueur en vertu du présent décret :

Les citoyens et les résidents permanents des États-Unis entièrement vaccinés seront autorisés à entrer au Canada en provenance des États-Unis, à des fins discrétionnaires, à condition qu'ils résident aux États-Unis. Cela inclut l'entrée avec les personnes à leur charge non vaccinées, ce qui inclut les enfants de moins de 18 ans et les adultes à charge (les personnes âgées de 18 ans ou plus qui dépendent du soutien ou des soins d'une ou plusieurs personnes en raison de ses limitations physiques ou mentales).

Ces personnes à charge non vaccinées ne pourront être admises que si elles voyagent avec un parent ou un tuteur entièrement vacciné. Les parents ou tuteurs entièrement vaccinés et la personne à charge non vaccinée doivent tous s'être conformés à toutes les exigences de divulgation des informations relatives aux tests avant et après l'arrivée, imposées par tout autre décret concernant les mesures liées à la COVID-19. En vertu du Décret de quarantaine, les enfants de moins de 12 ans sont exemptés de quarantaine et soumis à certaines mesures de santé publique renforcées.

Les personnes qui cherchent à entrer au Canada, en provenance des États-Unis, en tant que voyageurs entièrement vaccinés se verront interdire l'entrée si elles ne présentent pas la preuve de vaccination requise avant leur voyage au Canada. Pour les voyages au Canada par voie aérienne, le Décret de quarantaine exigera que ces personnes soumettent leur preuve de vaccination avant d'embarquer sur leur vol vers le Canada afin d'empêcher les ressortissants étrangers d'entrer au Canada par voie aérienne s'ils n'ont pas la preuve de vaccination appropriée. Afin d'aligner ces deux mesures, le présent décret précisera que les personnes voyageant par voie aérienne devront monter à bord de l'avion après la date d'entrée en vigueur (9 août 2021, à 0 h 01, heure avancée de l'Est,) pour bénéficier des dispositions relatives à la vaccination complète.

Une plus grande mobilité sera introduite pour les résidents habituels des communautés éloignées de Point Roberts (Washington), Northwest Angle (Minnesota) et Hyder (Alaska). Les résidents non vaccinés de ces communautés pourront entrer dans la communauté canadienne voisine à des fins facultatives ou discrétionnaires pour exercer des fonctions quotidiennes, à condition qu'ils aient l'intention de demeurer dans cette communauté pendant leur séjour au Canada. L'entrée au Canada de ces résidents se limite actuellement aux nécessités de la vie. Le Décret de quarantaine comprendra des modifications correspondantes pour certaines des exigences en matière de dépistage et de quarantaine actuellement en place pour ces communautés.

Il ne sera plus interdit aux personnes d'entrer au Canada en mode maritime, à condition qu'elles restent à bord de leur navire et qu'elles n'entrent pas en contact avec un autre moyen de transport, une ancre ou un mouillage pendant qu'elles se trouvent dans les eaux canadiennes. Les personnes quittant les eaux canadiennes et revenant au Canada ne seront pas interdites d'entrée, à condition qu'elles remplissent les mêmes conditions (c'est-à-dire pas de contact avec un autre moyen de transport, une ancre ou un mouillage) lorsqu'elles sont à l'extérieur du Canada.

À compter du 7 septembre 2021, à 0 h 01, heure avancée de l'Est, le présent décret permettra aux ressortissants étrangers entièrement vaccinés de n'importe quel pays d'entrer au Canada en provenance des États-Unis pour un voyage discrétionnaire. Pour coordonner ce changement, plusieurs des mesures introduites en vertu du présent décret à partir du 9 août 2021 s'appliqueront plus largement à tous les ressortissants étrangers à partir du 7 septembre 2021. Par exemple, tous les ressortissants étrangers entièrement vaccinés seront autorisés à voyager à destination du Canada en provenance des États-Unis avec les personnes à leur charge non vaccinées. En outre, l'interdiction d'entrée pour défaut de présentation d'une preuve de vaccination appropriée avant le voyage au Canada s'étendra à tous les ressortissants étrangers.

Peines

Le non-respect du présent décret et des mesures connexes prises sous le régime de la Loi sur la mise en quarantaine constitue une infraction à la Loi. Les peines sont une amende maximale de 1 000 000 $ ou un emprisonnement maximal de trois ans, ou les deux. La non-conformité est également passible d'amendes en vertu de la Loi sur les contraventions du gouvernement fédéral.

Consultation

Le gouvernement du Canada a fait appel aux provinces et aux territoires pour assurer la coordination des efforts et des plans de mise en œuvre. En outre, compte tenu des liens avec les mandats ministériels et d'autres textes réglementaires, de nombreux ministères ont été consultés, notamment l'Agence des services frontaliers du Canada; Services aux Autochtones Canada; Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada; Transports Canada; Sécurité publique Canada; Santé Canada; Agriculture et Agroalimentaire Canada; Emploi et Développement social Canada; Pêches et Océans Canada; les Forces armées canadiennes; Patrimoine canadien et Affaires mondiales Canada.

Personne-ressource

Kimby Barton
Agence de la santé publique du Canada
Téléphone : 613‑960‑6637
Courriel : kimby.barton@canada.ca

AGENCE DE LA SANTÉ PUBLIQUE DU CANADA

LOI SUR LA MISE EN QUARANTAINE

Décret visant la réduction du risque d'exposition à la COVID-19 au Canada (quarantaine, isolement et autres obligations)

C.P. 2021-825 Le 6 août 2021

Attendu que la gouverneure en conseil est d'avis, compte tenu de la déclaration de pandémie de l'Organisation mondiale de la santé, que la majorité des pays étrangers est aux prises avec l'apparition d'une maladie transmissible, soit la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19);

Attendu que la gouverneure en conseil est d'avis que l'introduction ou la propagation de la COVID-19 présenterait un danger grave et imminent pour la santé publique au Canada;

Attendu que la gouverneure en conseil est d'avis que l'entrée au Canada de personnes qui ont récemment séjourné dans un pays étranger pourrait favoriser l'introduction ou la propagation au Canada de la COVID-19 ou de nouveaux variants du virus qui cause la COVID-19, lesquels présentent des risques qui sont différents de ceux présentés par d'autres variants, mais qui sont équivalents ou plus graves;

Attendu que la gouverneure en conseil est d'avis qu'il n'existe aucune autre solution raisonnable permettant de prévenir l'introduction ou la propagation de la COVID-19 au Canada,

À ces causes, sur recommandation de la ministre de la Santé et en vertu de l'article 58 de la Loi sur la mise en quarantaineréférence a, Son Excellence la Gouverneure générale en conseil prend le Décret visant la réduction du risque d'exposition à la COVID-19 au Canada (quarantaine, isolement et autres obligations), ci-après.

TABLE ANALYTIQUE

Décret visant la réduction du risque d'exposition à la COVID-19 au Canada (quarantaine, isolement et autres obligations)

PARTIE 1

Dispositions générales

1.1 Définitions

1.2 Non-application

1.3 Personnes exemptées — conditions et obligations

PARTIE 2

Essais moléculaires

2.1 Entrée à bord d'un aéronef — essai avant de monter à bord

2.2 Entrée par voie terrestre — essai avant l'entrée

2.21 Entrée par voie maritime — essai avant l'entrée

2.3 Essais au Canada

2.4 Protocole d'essai alternatif

2.5 Preuve d'essai moléculaire relatif à la COVID-19 — conservation

PARTIE 3

Plan de quarantaine approprié et autres mesures

3.1 Plan de quarantaine approprié

3.2 Plan de quarantaine approprié — obligation

3.3 Renseignements — pays

3.4 Masque

PARTIE 4

Quarantaine des personnes asymptomatiques

4.1 Obligation de quarantaine

4.2 Obligations supplémentaires

4.3 Incapacité de se mettre en quarantaine

4.4 Incapacité de se mettre en quarantaine — obligations supplémentaires

4.5 Non-application — général

4.6 Non-application — raison médicale

4.7 Non-application — motifs d'ordre humanitaire

4.8 Non-application — événement unisport international

4.9 Non-application — personnes entièrement vaccinées

4.91 Non-application — personnes de moins de 12 ans

4.92 Non-application — personnes avec des contre-indications

4.93 Signes et symptômes pendant une période de quarantaine

4.94 Exception — départ du Canada

PARTIE 5

Isolement des personnes symptomatiques

5.1 Obligation de s'isoler

5.2 Obligations supplémentaires

5.3 Incapacité de s'isoler

5.4 Incapacité de s'isoler — obligations supplémentaires

5.5 Non-application — raison médicale

5.6 Résultat positif

5.7 Exception — départ du Canada

PARTIE 6

Pouvoirs et obligations

6.1 Pouvoirs et obligations

PARTIE 7

Modification du présent décret, dispositions transitoires, cessation d'effet, abrogation et entrée en vigueur

Modification du présent décret

7.1 Modification

Dispositions transitoires

7.2 Définitions

Cessation d'effet

7.3 21 septembre 2021

Abrogation

7.4

Entrée en vigueur

7.5 9 août 2021

ANNEXE 1

ANNEXE 2

Décret visant la réduction du risque d'exposition à la COVID-19 au Canada (quarantaine, isolement et autres obligations)

PARTIE 1

Dispositions générales

Définitions

1.1 (1) Les définitions qui suivent s'appliquent au présent décret.

administrateur en chef
L'administrateur en chef de la santé publique, nommé en application du paragraphe 6(1) de la Loi sur l'Agence de la santé publique du Canada. (Chief Public Health Officer)
enfant à charge
S'entend au sens de l'article 2 du Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés. (dependent child)
essai moléculaire relatif à la COVID-19
Essai de dépistage ou de diagnostic de la COVID-19 effectué par un laboratoire accrédité, y compris l'essai effectué selon le procédé d'amplification en chaîne par polymérase (ACP) ou d'amplification isotherme médiée par boucle par transcription inverse (RT-LAMP). (COVID-19 molecular test)
événement unisport international
Événement qui est géré par une fédération internationale du sport en cause ou par sa contrepartie régionale ou continentale, qui a un processus de qualification établi aux plans national ou international et qui fait partie des plans de l'organisme national de sport responsable de ce sport en vue du perfectionnement à long terme des athlètes de haut niveau qui sont membres de l'équipe nationale. (international single sport event)
Forces canadiennes
Les forces armées de Sa Majesté levées par le Canada. (Canadian Forces)
installation de quarantaine
Lieu désigné en vertu de l'article 7 de la Loi sur la mise en quarantaine ou réputé désigné au titre du paragraphe 8(2) de cette loi et choisi par l'administrateur en chef. (quarantine facility)
isolement
Mise à l'écart de personnes qui ont des motifs raisonnables de soupçonner qu'elles sont atteintes de la COVID-19, qui présentent des signes et symptômes de la COVID-19 ou qui se savent atteintes de la COVID-19, de manière à prévenir la propagation de la maladie. (isolation)
masque
Masque, notamment un masque non médical, qui satisfait aux exigences suivantes :
  • a) il est constitué de plusieurs couches d'une étoffe tissée serrée, telle qu'une étoffe de coton ou de lin;
  • b) il couvre complètement le nez, la bouche et le menton sans laisser d'espace;
  • c) il peut être solidement fixé à la tête par des attaches ou des cordons formant des boucles que l'on passe derrière les oreilles. (mask)
membre d'équipage
S'entend :
  • a) au sens du paragraphe 101.01(1) du Règlement de l'aviation canadien et de la personne qui entre au Canada dans le seul but de devenir un tel membre d'équipage;
  • b) au sens du paragraphe 3(1) du Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés et de la personne qui entre au Canada dans le seul but de devenir un tel membre d'équipage;
  • c) de la personne qui revient au Canada après l'avoir quitté afin de suivre une formation obligatoire sur l'exploitation d'un véhicule et qui est requise de retourner au travail à titre de membre d'équipage au sens des alinéas a) ou b) par l'employeur durant la période de quatorze jours qui commence le jour de son entrée au Canada. (crew member)
personne accréditée
Étranger titulaire d'un passeport contenant une acceptation valide l'autorisant à occuper un poste en tant qu'agent diplomatique ou consulaire, ou en tant que représentant officiel ou spécial, délivrée par le chef du protocole du ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement. (accredited person)
personne entièrement vaccinée
Personne qui, au moins quatorze jours avant son entrée au Canada, a suivi un protocole vaccinal complet contre la COVID-19, si :
  • a) dans le cas d'un protocole vaccinal précisant un vaccin contre la COVID-19 qui est autorisé pour la vente au Canada :
    • (i) soit le vaccin a été administré à la personne conformément à son étiquetage,
    • (ii) soit le ministre de la Santé, sur recommandation de l'administrateur en chef, conclut que le protocole vaccinal est approprié compte tenu des preuves scientifiques relatives à son efficacité pour prévenir l'introduction et la propagation de la COVID-19 ou de tout autre facteur pertinent à cet égard;
  • b) dans tout autre cas :
    • (i) d'une part, les vaccins du protocole vaccinal sont autorisés pour la vente soit au Canada, soit dans un pays étranger,
    • (ii) d'autre part, le ministre de la Santé, sur recommandation de l'administrateur en chef, conclut que ces vaccins et le protocole vaccinal sont appropriés compte tenu des preuves scientifiques relatives à leur efficacité pour prévenir l'introduction et la propagation de la COVID-19 ou de tout autre facteur pertinent à cet égard. (fully vaccinated person)
personne protégée
S'entend au sens du paragraphe 95(2) de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés. (protected person)
personne vulnérable
S'entend de l'une des personnes suivantes :
  • a) la personne qui a un problème de santé sous-jacent qui la rendrait susceptible de souffrir de complications liées à la COVID-19;
  • b) la personne dont le système immunitaire est affaibli en raison d'un problème de santé ou d'un traitement médical;
  • c) la personne qui est âgée de soixante-cinq ans ou plus. (vulnerable person)
preuve d'essai moléculaire relatif à la COVID-19
Preuve qui contient les renseignements suivants :
  • a) les prénom, nom et date de naissance de la personne de laquelle l'échantillon a été prélevé;
  • b) le nom et l'adresse municipale du laboratoire qui a effectué l'essai;
  • c) la date à laquelle l'échantillon a été prélevé et le procédé utilisé;
  • d) le résultat de l'essai. (evidence of a COVID-19 molecular test)
quarantaine
Mise à l'écart de personnes de manière à prévenir la propagation éventuelle de maladies. (quarantine)
résident permanent du Canada
S'entend d'un résident permanent au sens du paragraphe 2(1) de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés. (permanent resident of Canada)
résident temporaire
S'entend au sens de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés. (temporary resident)
signes et symptômes de la COVID-19
S'entend notamment de la fièvre et de la toux ou de la fièvre et des difficultés respiratoires. (signs and symptoms of COVID-19)

Interprétation — personne entièrement vaccinée

(2) Pour l'application de la définition de personne entièrement vaccinée au paragraphe (1), il est entendu que ne constitue pas un vaccin contre la COVID-19 autorisé pour la vente au Canada le vaccin similaire qui est vendu par le même fabricant et qui a été autorisé pour la vente dans un pays étranger.

Non-application

1.2 Le présent décret ne s'applique pas aux personnes suivantes :

Personnes exemptées — conditions et obligations

1.3 (1) L'administrateur en chef peut prendre des mesures immédiates relatives à la santé publique en imposant des conditions ou des obligations, notamment l'une de celles énumérées ci-après, pour réduire le risque d'introduction ou de propagation de la COVID-19 à toute personne qui, individuellement ou au titre de son appartenance à une catégorie de personnes, est exemptée en vertu du présent décret de toute obligation qui y est prévue :

Respect des conditions et des obligations

(2) La personne qui est exemptée en vertu du présent décret de toute obligation et à laquelle les conditions ou obligations ont été imposées doit les respecter afin de demeurer exemptée de l'obligation applicable.

Facteurs à considérer

(3) Pour l'application du paragraphe (1), l'administrateur en chef tient compte des facteurs suivants :

PARTIE 2

Essais moléculaires

Entrée à bord d'un aéronef — essai avant de monter à bord

2.1 (1) Toute personne qui entre au Canada à bord d'un aéronef est tenue, avant de monter à bord de l'aéronef pour le vol à destination du Canada, de fournir à l'exploitant de l'aéronef la preuve d'essai moléculaire relatif à la COVID-19 selon laquelle elle a obtenu l'un des résultats suivants :

Personnes exemptées

(2) Le paragraphe (1) ne s'applique pas aux personnes visées au tableau 1 de l'annexe 1.

Entrée par voie terrestre — essai avant l'entrée

2.2 (1) Toute personne qui entre au Canada par voie terrestre est tenue, au moment de son entrée, de fournir au ministre de la Santé, à l'agent de contrôle ou à l'agent de quarantaine la preuve d'essai moléculaire relatif à la COVID-19 selon laquelle elle a obtenu l'un des résultats suivants :

Personnes exemptées

(2) Le paragraphe (1) ne s'applique pas aux personnes visées au tableau 2 de l'annexe 1.

Entrée par voie maritime — essai avant l'entrée

2.21 (1) Toute personne qui entre au Canada par voie maritime est tenue, avant ou au moment de son entrée, de fournir au ministre de la Santé, à l'agent de contrôle ou à l'agent de quarantaine la preuve d'essai moléculaire relatif à la COVID-19 selon laquelle elle a obtenu l'un des résultats suivants :

Personnes exemptées

(2) Le paragraphe (1) ne s'applique pas aux personnes visées au tableau 3 de l'annexe 1.

Essais au Canada

2.3 (1) Toute personne qui entre au Canada est tenue, sous réserve des paragraphes (1.1) et (3) à (5), de subir, conformément aux instructions de l'agent de quarantaine ou du ministre de la Santé, un essai moléculaire relatif à la COVID-19, à la fois :

Personnes exemptées — asymptomatiques

(1.1) Sous réserve des paragraphes (3) et (4), l'administrateur en chef peut, compte tenu des facteurs prévus au paragraphe 1.3(3), exempter la personne visée au paragraphe (1), qui n'est pas visée au paragraphe 5.1(1), individuellement ou au titre de son appartenance à une catégorie de personnes, de l'une ou l'autre des obligations prévues aux alinéas (1)a) et b), ou les deux.

Essai moléculaire relatif à la COVID-19 — sur demande

(1.2) À la demande de l'administrateur en chef, faite de façon aléatoire, la personne visée au paragraphe (1.1) est tenue de subir, conformément aux instructions de l'agent de quarantaine ou du ministre de la Santé, un essai moléculaire relatif à la COVID-19 pendant la période de quatorze jours qui commence le jour de son entrée au Canada.

Résultat positif — obligations

(1.3) La personne qui obtient un résultat positif à l'essai moléculaire relatif à la COVID-19 visé aux paragraphes (1) ou (1.2), est tenue de le communiquer dans les vingt-quatre heures de sa réception au ministre de la Santé, à l'agent de contrôle ou à l'agent de quarantaine par tout moyen précisé par le ministre et de suivre les instructions de l'autorité sanitaire précisée par l'agent de contrôle ou l'agent de quarantaine.

Frais

(2) Il est entendu que la personne qui est tenue de subir les essais moléculaires relatifs à la COVID-19 les fait réaliser à ses frais ou aux frais d'une autre personne agissant en son nom, à moins que Sa Majesté du chef du Canada ou un mandataire de cette dernière ou Sa Majesté du chef d'une province fournissent les essais moléculaires relatifs à la COVID-19 ou payent pour ceux-ci.

Circonstances exceptionnelles

(3) L'agent de quarantaine peut, en raison de circonstances exceptionnelles, dispenser toute personne de l'obligation de subir, à son entrée au Canada ou après celle-ci, l'essai moléculaire relatif à la COVID-19, auquel cas la personne doit suivre ses instructions.

Personnes exemptées — paragraphes (1) et (1.2)

(4) Les paragraphes (1) et (1.2) ne s'appliquent pas aux personnes suivantes :

Personnes exemptées — personnes entièrement vaccinées

(5) L'alinéa (1)b) ne s'applique pas à la personne qui est entièrement vaccinée si elle fournit une preuve de vaccination contre la COVID-19 qu'elle est tenue de fournir en vertu du présent décret.

Protocole d'essai alternatif

2.4 (1) Afin de réduire le risque d'introduction ou de propagation de la COVID-19, les personnes mentionnées au paragraphe (2) qui entrent au Canada à bord d'un aéronef ou par voie terrestre sont tenues de subir, sous réserve du paragraphe (3) et conformément aux instructions de l'agent de quarantaine, un essai conformément à un protocole d'essai alternatif qui vise à dépister ou à diagnostiquer la COVID-19 et qui tient compte des facteurs suivants :

Personnes visées

(2) Les personnes devant subir un essai conformément au protocole d'essai alternatif sont les suivantes :

Circonstances exceptionnelles

(3) L'agent de quarantaine peut, en raison de circonstances exceptionnelles, dispenser toute personne de l'obligation de subir un essai conformément au protocole d'essai alternatif, auquel cas la personne doit suivre ses instructions.

Personne exemptée — résultat positif

(4) Le présent article ne s'applique pas à la personne qui obtient un résultat positif à tout type d'essai relatif à la COVID-19.

Preuve d'essai moléculaire relatif à la COVID-19 — conservation

2.5 (1) Toute personne qui entre au Canada est tenue de satisfaire aux exigences suivantes :

Désignation

(2) L'administrateur en chef peut désigner toute personne à titre de responsable de la santé publique pour l'application de l'alinéa (1)c).

PARTIE 3

Plan de quarantaine approprié et autres mesures

Plan de quarantaine approprié

3.1 (1) Est approprié le plan de quarantaine qui satisfait aux exigences suivantes :

Lieu de quarantaine — conditions

(2) Les conditions applicables au lieu de quarantaine sont les suivantes :

Plan de quarantaine approprié — obligation

3.2 (1) Toute personne qui entre au Canada est tenue, sous réserve du paragraphe (2), de fournir au ministre de la Santé, à l'agent de contrôle ou à l'agent de quarantaine un plan de quarantaine approprié qui est conforme aux exigences prévues à l'article 3.1.

Exception — coordonnées

(2) La personne visée au paragraphe 4.8(1) ou au tableau 1 de l'annexe 2, est tenue, au lieu de fournir le plan de quarantaine approprié, de fournir au ministre de la Santé, à l'agent de contrôle ou à l'agent de quarantaine, les coordonnées permettant de la joindre pendant la période de quatorze jours qui commence le jour de son entrée au Canada.

Moment de fourniture

(3) La personne qui fournit son plan de quarantaine approprié ou ses coordonnées le fait conformément à ce qui suit :

Moyen électronique

(4) La personne qui entre au Canada est tenue d'utiliser le moyen électronique précisé par le ministre de la Santé pour fournir son plan de quarantaine approprié ou ses coordonnées, à moins qu'elle n'appartienne à une catégorie de personnes qui, selon ce que conclut ce dernier, sont incapables de le fournir par ce moyen électronique pour un motif comme un handicap, l'absence d'une infrastructure convenable, une panne de service ou un désastre naturel, auquel cas elle le lui fait parvenir selon les modalités — de temps et autres — fixées par lui.

Personnes en transit

(5) Les paragraphes (1) et (2) ne s'appliquent pas à la personne qui projette d'arriver à bord d'un aéronef à un aéroport au Canada en vue d'y transiter vers un pays étranger, et de demeurer dans l'espace de transit isolé au sens de l'article 2 du Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés jusqu'à son départ du Canada.

Renseignements — pays

3.3 (1) Toute personne qui entre au Canada est tenue d'indiquer au ministre de la Santé, à l'agent de contrôle ou à l'agent de quarantaine les pays dans lesquels elle s'est trouvée dans les quatorze jours précédant le jour de son entrée.

Renseignement et preuve — vaccination

(2) Toute personne qui entre au Canada, sauf celle visée à l'article 4 du tableau 1 de l'annexe 2, est tenue, sous réserve du paragraphe (3), de satisfaire aux exigences suivantes :

Circonstances exceptionnelles

(3) L'agent de quarantaine peut, en raison de circonstances exceptionnelles, dispenser toute personne des obligations prévues au paragraphe (2), auquel cas la personne doit suivre ses instructions.

Contenu — preuve de vaccination

(4) Sous réserve du paragraphe (5), la preuve de vaccination contre la COVID-19 est une preuve qui est délivrée par le gouvernement ou l'entité non gouvernementale qui a la compétence pour la délivrer dans le territoire où le vaccin contre la COVID-19 a été administré et contient les renseignements suivants :

Preuve de vaccination — traduction

(5) La preuve de vaccination contre la COVID-19 doit être en français ou en anglais et, s'il s'agit d'une traduction en français ou en anglais, celle-ci est certifiée conforme.

Moment de fourniture — pays

(6) La personne qui est tenue de fournir les renseignements visés au paragraphe (1) le fait conformément à ce qui suit :

Moment de fourniture — vaccination contre la COVID-19

(7) La personne qui est tenue de fournir les renseignements visés à l'alinéa (2)a) ou la preuve de vaccination contre la COVID-19 visée à l'alinéa (2)b) le fait conformément à ce qui suit :

Moyen électronique

(8) Toute personne qui entre au Canada est tenue d'utiliser le moyen électronique précisé par le ministre de la Santé pour fournir les renseignements visés au paragraphe (1) et à l'alinéa (2)a) ainsi que la preuve de vaccination contre la COVID-19 visée à l'alinéa (2)b) qu'elle est tenue de fournir, à moins qu'elle n'appartienne à une catégorie de personnes qui, selon ce que conclut ce dernier, sont incapables de les fournir par ce moyen électronique pour un motif comme un handicap, l'absence d'une infrastructure convenable, une panne de service ou un désastre naturel, auquel cas elle les lui fait parvenir selon les modalités — de temps et autres — fixées par lui.

Preuve de vaccination — conservation

(9) Toute personne qui entre au Canada et qui doit fournir une preuve de vaccination contre la COVID-19 est tenue, pendant la période applicable visée à l'alinéa 2.5(1)a), de satisfaire aux exigences suivantes :

Réponses, renseignements et documents

(10) Toute personne qui entre au Canada est tenue, pour l'application du présent décret, de satisfaire aux exigences ci-après avant son entrée au Canada ainsi que pendant la période applicable visée à l'alinéa 2.5(1)a) :

Désignation

(11) L'administrateur en chef peut désigner toute personne à titre de responsable de la santé publique.

Masque

3.4 (1) Toute personne qui entre au Canada et qui est tenue de se mettre en quarantaine ou de s'isoler porte, dans les circonstances ci-après, pendant la période applicable visée à l'alinéa 2.5(1)a), un masque que l'agent de contrôle ou l'agent de quarantaine juge approprié pour réduire le risque d'introduction ou de propagation de la COVID-19 :

Personnes non assujetties à la quarantaine

(2) Toute personne qui entre au Canada et qui, aux termes de l'article 4.5, des paragraphes 4.7(1) ou 4.8(1), de l'article 4.9, du paragraphe 4.91(1) ou de l'article 4.92, n'a pas à se mettre ou à demeurer en quarantaine est tenue, pendant la période de quatorze jours qui commence le jour de son entrée au Canada, de satisfaire aux exigences suivantes :

Non-application

(3) Le présent article ne s'applique pas aux personnes suivantes :

PARTIE 4

Quarantaine des personnes asymptomatiques

Obligation de quarantaine

4.1 Toute personne qui entre au Canada et qui ne présente pas de signes et symptômes de la COVID-19 est tenue de se mettre en quarantaine sans délai, conformément aux instructions de l'agent de contrôle ou de l'agent de quarantaine, dans un lieu qui remplit les conditions ci-après et d'y demeurer en quarantaine jusqu'à l'expiration de la période de quatorze jours qui commence le jour de son entrée au Canada :

Obligations supplémentaires

4.2 Toute personne visée au paragraphe 4.1(1) est tenue de satisfaire aux exigences suivantes :

Incapacité de se mettre en quarantaine

4.3 (1) La personne visée à l'article 4.1 est considérée comme incapable de se mettre en quarantaine si, selon le cas :

Installation de quarantaine ou autre lieu approprié

(2) La personne qui, à son entrée au Canada ou à tout autre moment pendant la période de quatorze jours prévue à l'article 4.1, est considérée comme incapable de se mettre en quarantaine est tenue de satisfaire aux exigences suivantes :

Changement de lieu

(3) La personne peut, avec l'autorisation de l'agent de quarantaine, quitter l'installation de quarantaine avant l'expiration de la période de quatorze jours qui commence le jour de son entrée au Canada, pour poursuivre sa quarantaine dans un lieu qui remplit les conditions précisées à l'article 4.1 et, le cas échéant, est tenue de satisfaire aux exigences prévues à l'article 4.2.

Choix — installation de quarantaine

(4) Pour l'application du paragraphe (2), l'administrateur en chef tient compte des facteurs ci-après lorsqu'il choisit l'installation de quarantaine :

Incapacité de se mettre en quarantaine — obligations supplémentaires

4.4 La personne visée aux paragraphes 4.3(2) ou (3) est tenue de satisfaire aux exigences suivantes :

Non-application — général

4.5 Les articles 4.1 à 4.4 ne s'appliquent pas à la personne visée au tableau 1 de l'annexe 2 si elle satisfait aux exigences suivantes :

Non-application — raison médicale

4.6 (1) Les articles 4.1 à 4.4 ne s'appliquent pas :

Accompagnateur

(2) Le paragraphe (1) s'applique également à la personne qui accompagne une autre personne soustraite aux obligations relatives à la quarantaine aux termes de ce paragraphe si cette dernière, soit a besoin d'assistance pour avoir accès à des services ou à des traitements médicaux, soit est un enfant à charge.

Autres cas

(3) Les personnes ci-après sont soustraites aux obligations prévues aux articles 4.1 à 4.4 :

Non-application — motifs d'ordre humanitaire

4.7 (1) Les articles 4.1, 4.3 et 4.4 ne s'appliquent pas, sous réserve du paragraphe (3), si le ministre de la Santé, à la fois :

Conditions

(2) Le paragraphe (1) s'applique pendant que la personne accomplit l'une des actions visées à l'alinéa (1)a), si celle-ci respecte toute condition que le ministre de la Santé lui impose pour minimiser le risque d'introduction ou de propagation de la COVID-19.

Preuve d'essai moléculaire

(3) Le paragraphe (1) ne s'applique pas à la personne qui est tenue de fournir la preuve visée aux paragraphes 2.1(1), 2.2(1) ou 2.21(1), mais qui omet de le faire, à moins qu'elle obtienne subséquemment un résultat négatif à un essai moléculaire relatif à la COVID-19 ou l'autorisation de l'agent de quarantaine de quitter l'installation de quarantaine ou l'autre lieu que celui-ci a jugé approprié.

Décrets pris en vertu de la Loi sur la mise en quarantaine

(4) Pour l'application de tout décret pris en vertu de l'article 58 de la Loi sur la mise en quarantaine, la non-application des articles 4.1, 4.3 et 4.4 en application du présent article est une levée limitée de l'obligation de se mettre en quarantaine pour motifs d'ordre humanitaire.

Non-application — événement unisport international

4.8 (1) Les articles 4.1 à 4.4 ne s'appliquent pas à la personne à laquelle une lettre d'autorisation a été délivrée en application du paragraphe (2) et qui entre au Canada pour participer à un événement unisport international comme athlète de haut niveau ou pour remplir des fonctions essentielles liées à l'événement, si elle est affiliée à un organisme national responsable du sport en cause et si elle satisfait aux exigences suivantes :

Lettre d'autorisation

(2) Le sous-ministre du Patrimoine canadien peut délivrer, s'il le juge approprié, une lettre d'autorisation après avoir reçu de l'individu ou de l'entité responsable de l'événement unisport international ce qui suit :

Conditions

(3) Le paragraphe (1) s'applique si les conditions ci-après sont remplies :

Consultation du ministre de la Santé

(4) Les conditions visées à l'alinéa (3)d) sont imposées en consultation avec le ministre de la Santé.

Non-application — personnes entièrement vaccinées

4.9 (1) La personne entièrement vaccinée qui entre au Canada est dispensée des obligations prévues aux articles 4.1 à 4.4 si elle respecte les conditions suivantes :

Signes et symptômes ou résultat positif

(2) La personne visée au paragraphe (1) qui satisfait aux conditions prévues à ce paragraphe et qui commence à présenter des signes et symptômes de la COVID-19 ou qui obtient un résultat positif à un essai relatif à la COVID-19 avant l'expiration de la période de quatorze jours qui commence le jour de son entrée au Canada est tenue de satisfaire aux exigences suivantes :

Non-application — personnes de moins de 12 ans

4.91 (1) Les articles 4.1 à 4.4 ne s'appliquent pas à une personne qui n'est pas une personne entièrement vaccinée, qui est âgée de moins de douze ans et qui respecte les conditions visées au paragraphe (2).

Conditions

(2) Les conditions applicables à la personne visée au paragraphe (1) sont les suivantes :

Signes et symptômes ou résultat positif

(3) Si la personne visée au paragraphe (1) commence à présenter des signes et symptômes de la COVID-19 ou obtient un résultat positif à un essai moléculaire relatif à la COVID-19 avant l'expiration de la période de quatorze jours qui commence le jour de son entrée au Canada, à la fois :

Non-application — personnes avec des contre-indications

4.92 (1) Les articles 4.1 à 4.4 ne s'appliquent pas à la personne âgée d'au moins douze ans qui n'est pas une personne entièrement vaccinée si les conditions ci-après sont réunies :

Preuve — traduction

(2) La preuve visée à l'alinéa (1)b) est rédigée en français ou en anglais et, s'il s'agit d'une traduction en français ou en anglais, celle-ci est certifiée conforme.

Preuve — conservation

(3) Toute personne qui entre au Canada et qui doit avoir en sa possession la preuve visée à l'alinéa (1)b) est tenue, pendant la période applicable visée à l'alinéa 2.5(1)a), de satisfaire aux exigences suivantes :

Signes et symptômes ou résultat positif

(4) La personne visée au paragraphe (1) qui commence à présenter des signes et symptômes de la COVID-19 ou qui obtient un résultat positif à un essai moléculaire relatif à la COVID-19 avant l'expiration de la période de quatorze jours qui commence le jour de son entrée au Canada satisfait aux exigences suivantes :

Signes et symptômes pendant une période de quarantaine

4.93 (1) Les modalités ci-après s'appliquent si, pendant une période de quarantaine applicable de quatorze jours qui commence le jour de son entrée au Canada, la personne commence à présenter des signes et symptômes de la COVID-19 ou est exposée à une autre personne qui en présente :

Résultat positif ou exposition à une autre personne

(2) Les modalités ci-après s'appliquent si, pendant la période de quarantaine applicable de quatorze jours qui commence le jour de son entrée au Canada, la personne obtient un résultat positif à tout type d'essai relatif à la COVID-19 ou est exposée à une autre personne qui obtient un tel résultat :

Cessation — rapport quotidien

(3) Les obligations prévues aux sous-alinéas 4.2b)(ii) et 4.4b)(ii) cessent de s'appliquer dès que la personne signale qu'elle a commencé à présenter des signes et symptômes de la COVID-19 ou qu'elle a obtenu un résultat positif à tout type d'essai relatif à la COVID-19.

Exception — départ du Canada

4.94 La personne visée aux articles 4.1 et 4.3 ne peut quitter le Canada avant l'expiration de la période de quatorze jours prévue à ces articles que si elle se met en quarantaine jusqu'à son départ du Canada.

PARTIE 5

Isolement des personnes symptomatiques

Obligation de s'isoler

5.1 (1) Toute personne qui entre au Canada et qui a des motifs raisonnables de soupçonner qu'elle est atteinte de la COVID-19, qui présente des signes et symptômes de la COVID-19, qui se sait atteinte de la COVID-19 ou qui a obtenu un résultat positif à tout type d'essai relatif à la COVID-19 qui a été effectué sur un échantillon prélevé soit dans les dix jours avant son entrée au Canada, soit le jour de celle-ci, ainsi que toute autre personne qui a voyagé avec elle, sont tenues de s'isoler sans délai, conformément aux instructions de l'agent de contrôle ou de l'agent de quarantaine, dans un lieu qui remplit les conditions prévues au paragraphe (2) et y demeurer en isolement jusqu'à l'expiration de la période de dix jours qui commence le jour de leur entrée au Canada ou de toute autre période d'isolement applicable.

Lieu d'isolement — conditions

(2) Les conditions applicables au lieu d'isolement sont les suivantes :

Obligations supplémentaires

5.2 Toute personne visée au paragraphe 5.1(1) est tenue de satisfaire aux exigences suivantes :

Incapacité de s'isoler

5.3 (1) La personne visée au paragraphe 5.1(1) est considérée comme incapable de s'isoler si, selon le cas :

Installation de quarantaine ou autre lieu approprié

(2) La personne qui, à son entrée au Canada ou à tout autre moment pendant la période d'isolement applicable prévue à l'article 5.1, est considérée incapable de s'isoler est tenue de satisfaire aux exigences suivantes :

Changement de lieu

(3) La personne peut, avec l'autorisation de l'agent de quarantaine, quitter l'installation de quarantaine avant l'expiration de la période d'isolement applicable pour poursuivre son isolement dans un lieu qui remplit les conditions précisées au paragraphe 5.1(2) et, le cas échéant, est tenue de satisfaire aux exigences prévues à l'article 5.2.

Choix — installation de quarantaine

(4) Pour l'application du paragraphe (2), l'administrateur en chef tient compte des facteurs visés au paragraphe 4.3(4), avec les adaptations nécessaires lorsqu'il choisit l'installation de quarantaine.

Incapacité de s'isoler — obligations supplémentaires

5.4 La personne visée aux paragraphes 5.3(2) et (3) est tenue de satisfaire aux exigences suivantes :

Non-application — raison médicale

5.5 (1) Les articles 5.1 à 5.4 ne s'appliquent pas à la personne qui satisfait aux exigences prévues au paragraphe (3) :

Accompagnateur

(2) Le paragraphe (1) s'applique également à la personne qui accompagne un enfant à charge soustrait aux obligations relatives à l'isolement aux termes de ce paragraphe.

Exigences

(3) Pour l'application des paragraphes (1) et (2), les exigences sont les suivantes :

Autres cas

(4) Les personnes ci-après sont soustraites aux obligations prévues aux articles 5.1 à 5.4 :

Résultat positif

5.6 Si, pendant la période d'isolement applicable, la personne obtient un résultat positif à tout type d'essai relatif à la COVID-19 :

Exception — départ du Canada

5.7 La personne visée aux articles 5.1 et 5.3 ne peut quitter le Canada avant l'expiration de la période d'isolement applicable qu'à bord d'un véhicule privé, qu'à la discrétion de l'agent de quarantaine et que conformément aux instructions de ce dernier.

PARTIE 6

Pouvoirs et obligations

Pouvoirs et obligations

6.1 Il est entendu que :

PARTIE 7

Modification du présent décret, dispositions transitoires, cessation d'effet, abrogation et entrée en vigueur

Modification du présent décret

7.1 Le passage du paragraphe 3.3(2) du même décret précédant l'alinéa a) est remplacé par ce qui suit :

Renseignement et preuve — vaccination

(2) Toute personne qui entre au Canada est tenue, sous réserve du paragraphe (3), de satisfaire aux exigences suivantes :

Dispositions transitoires

Définitions

7.2 (1) Les définitions suivantes s'appliquent au présent article.

ancien décret
le Décret visant la réduction du risque d'exposition à la COVID-19 au Canada (quarantaine, isolement et autres obligations), C.P. 2021-732, dans sa version antérieure à l'entrée en vigueur du présent décret. (former Order)
lieu d'hébergement autorisé par le gouvernement
Lieu d'hébergement :
  • a) soit autorisé par l'Agence de la santé publique du Canada, les Forces canadiennes, le ministère de la Citoyenneté et de l'Immigration, le ministère de l'Emploi et du Développement social, le ministère de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire;
  • b) soit autorisé par le gouvernement d'une province avec l'accord du gouvernement du Canada. (government-authorized accommodation)

Lieu d'hébergement autorisé par le gouvernement — quarantaine

(2) La personne qui était tenue de se mettre en quarantaine dans un lieu d'hébergement autorisé par le gouvernement en application de l'alinéa 4.1(1)a) de l'ancien décret et qui s'y trouve à la date d'entrée en vigueur du présent décret n'est plus tenue de se conformer à cette obligation à compter de cette date, mais est tenue de se mettre en quarantaine conformément à l'article 4.1 pendant le reste de sa période de quarantaine.

Cessation d'effet

21 septembre 2021

7.3 Le présent décret cesse d'avoir effet à 00 h 01 min 00 s, heure avancée de l'Est, le 21 septembre 2021.

Abrogation

7.4 Le Décret visant la réduction du risque d'exposition à la COVID-19 au Canada (quarantaine, isolement et autres obligations)référence 3 est abrogé.

Entrée en vigueur

9 août 2021

7.5 (1) Sous réserve du paragraphe (2), le présent décret entre en vigueur à 00 h 01 min 00 s, heure avancée de l'Est, le 9 août 2021.

7 septembre 2021

(2) L'article 7.1 entre en vigueur à 00 h 01 min 00 s, heure avancée de l'Est, le 7 septembre 2021.

ANNEXE 1

(paragraphes 2.1(2), 2.2(2) et 2.21(2) et alinéa 6.1d))

Personnes exemptées — essai moléculaire relatif à la COVID-19 avant l'entrée au Canada

TABLEAU 1

Entrée par aéronef
Article Personnes
1 La personne âgée de moins de cinq ans
2 Le membre d'équipage
3 La personne qui respecte les conditions qui lui sont imposées par l'administrateur en chef pour réduire le risque d'introduction ou de propagation de la COVID-19 et si, tel que le conclut l'administrateur en chef,
  • a) elle entre au Canada, individuellement ou au titre de son appartenance à une catégorie de personnes, afin de fournir un service essentiel;
  • b) l'obligation de fournir la preuve d'essai moléculaire relatif à la COVID-19 conformément au paragraphe 2.1(1) du présent décret gênerait indûment sa capacité à fournir le service
4 La personne autorisée à travailler au Canada afin d'offrir des services d'urgence en vertu de l'alinéa 186t) du Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés et qui entre au Canada afin d'offrir de tels services
5 Le fournisseur d'un service d'urgence, tels un pompier, un agent de la paix ou un ambulancier, qui revient au Canada après avoir fourni le service à l'étranger et qui est tenu de fournir un tel service pendant la période de quatorze jours qui commence le jour de son entrée au Canada
6 Le représentant du gouvernement du Canada ou d'un gouvernement étranger, notamment l'agent des services frontaliers, l'agent d'exécution en matière d'immigration, l'agent responsable de l'application de la loi ou l'agent correctionnel, qui escorte une personne entrant au Canada ou quittant le Canada dans le cadre d'un processus judiciaire tel que le transfert international d'un contrevenant ou l'expulsion ou l'extradition d'une personne
7 Le représentant du gouvernement du Canada, du gouvernement d'une province ou d'un gouvernement étranger, notamment l'agent des services frontaliers, l'agent d'exécution en matière d'immigration, l'agent responsable de l'application de la loi ou l'agent correctionnel, qui entre au Canada pour exercer des activités, soit de contrôle d'application de la loi ou des dispositions relatives aux frontières ou à l'immigration, soit en matière de sécurité nationale, qui permettent d'appuyer des enquêtes en cours, d'assurer la continuité des activités ou des opérations de contrôle d'application ou de transférer des renseignements ou des preuves conformément à une procédure légale ou à l'appui de celle-ci
8 La personne qui est, individuellement ou au titre de son appartenance à une catégorie de personnes, dispensée de l'obligation de fournir la preuve d'essai moléculaire relatif à la COVID-19 conformément au paragraphe 2.1(1) du présent décret, cette dispense étant dans l'intérêt national selon ce que conclut le ministre de la Santé, si elle respecte les conditions qui lui sont imposées par ce dernier pour réduire le risque d'introduction ou de propagation de la COVID-19
9 Le membre des Forces canadiennes qui entre au Canada afin d'exercer ses fonctions
10 Le membre du personnel d'aéronef d'une force étrangère présente au Canada, au sens de l'article 2 de la Loi sur les forces étrangères présentes au Canada qui entre au Canada afin d'exercer à ce titre des fonctions qui sont essentielles à une mission
11 La personne qui revient au Canada après avoir été, selon ce que conclut le ministre des Affaires étrangères, aux prises avec des circonstances éprouvantes à l'étranger, si elle respecte les conditions qui lui sont imposées par le ministre des Affaires étrangères en consultation avec le ministre de la Santé pour réduire le risque d'introduction ou de propagation de la COVID-19
12 Le citoyen canadien, le résident permanent du Canada, le résident temporaire, la personne protégée et la personne inscrite à titre d'Indien sous le régime de la Loi sur les Indiens qui résident au Canada et qui ont reçu des services ou des traitements médicaux essentiels dans un pays étranger s'ils détiennent les preuves écrites suivantes :
  • a) une preuve écrite d'un professionnel de la santé qui exerce au Canada et qui est titulaire d'une licence ou d'un permis d'exercice au Canada selon laquelle il est nécessaire que la personne reçoive des services ou des traitements médicaux dans un pays étranger, à moins que ces derniers soient des soins médicaux primaires ou d'urgence qui sont fournis aux termes d'une entente avec une instance étrangère;
  • b) une preuve écrite d'un professionnel de la santé qui exerce dans le pays étranger et qui est titulaire d'une licence ou d'un permis d'exercice dans ce pays selon laquelle la personne a reçu des services ou des traitements médicaux dans ce pays
13 La personne qui, selon ce que conclut le ministre des Transports, est tenue d'intervenir à l'égard de perturbations importantes qui interrompent le fonctionnement efficace et continu du réseau national de transport, des entreprises ou des infrastructures de transport, d'enquêter sur ces perturbations ou de les empêcher, si elle respecte les conditions qui lui sont imposées par le ministre des Transports en consultation avec le ministre de la Santé pour réduire le risque d'introduction ou de propagation de la COVID-19
14 La personne qui, selon ce que conclut le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, est tenue d'intervenir à l'égard d'événements liés à la sécurité nationale, d'enquêter sur ceux-ci ou de les empêcher, si elle respecte les conditions qui lui sont imposées par le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile en consultation avec le ministre de la Santé pour réduire le risque d'introduction ou de propagation de la COVID-19
15 La personne qui entre au Canada à bord d'un aéronef et qui n'est pas tenue, sous le régime de la Loi sur l'aéronautique, de fournir la preuve visée au paragraphe 2.1(1) du présent décret
16 La personne qui prend un vol d'évacuation pour des raisons médicales, si l'urgence de sa situation ne lui permet de subir un essai moléculaire relatif à la COVID-19 avant de monter à bord de l'aéronef pour le vol à destination du Canada
17 Le citoyen canadien, le résident permanent du Canada, le résident temporaire, la personne protégée et la personne inscrite à titre d'Indien sous le régime de la Loi sur les Indiens qui résident au Canada, qui se sont vu refuser le droit d'entrer dans un pays étranger et qui doivent monter à bord d'un vol à destination du Canada
18 La personne visée aux paragraphes 5(1) et (2) du Décret visant la réduction du risque d'exposition à la COVID-19 au Canada (interdiction d'entrée au Canada en provenance des États-Unis) qui entre au Canada en provenance des États-Unis et qui a fait une demande d'asile
19 La personne qui projette d'arriver à bord d'un aéronef à un aéroport au Canada en vue d'y transiter vers un pays étranger, et de demeurer dans l'espace de transit isolé au sens de l'article 2 du Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés jusqu'à son départ du Canada
20 La personne qui entre au Canada régulièrement, pour se rendre à son lieu d'emploi habituel ou qui revient d'un tel lieu se trouvant dans un autre pays et, si elle n'est pas une personne entièrement vaccinée, qui ne prodigue pas directement de soins à une personne âgée de soixante-cinq ans ou plus durant la période de quatorze jours qui commence le jour de son entrée au Canada

TABLEAU 2

Entrée par voie terrestre
Article Personnes
1 La personne âgée de moins de cinq ans
2 Le membre d'équipage
3 La personne qui respecte les conditions qui lui sont imposées par l'administrateur en chef pour réduire le risque d'introduction ou de propagation de la COVID-19 et si, tel que le conclut l'administrateur en chef :
  • a) elle entre au Canada, individuellement ou au titre de son appartenance à une catégorie de personnes, afin de fournir un service essentiel;
  • b) l'obligation de fournir la preuve d'essai moléculaire relatif à la COVID-19 conformément au paragraphe 2.2(1) du présent décret gênerait indûment sa capacité à fournir le service
4 La personne autorisée à travailler au Canada afin d'offrir des services d'urgence en vertu de l'alinéa 186t) du Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés et qui entre au Canada afin d'offrir de tels services
5 Le fournisseur d'un service d'urgence, tels un pompier, un agent de la paix ou un ambulancier, qui revient au Canada après avoir fourni le service à l'étranger et qui est tenu de fournir un tel service pendant la période de quatorze jours qui commence le jour de son entrée au Canada
6 Le représentant du gouvernement du Canada ou d'un gouvernement étranger, notamment l'agent des services frontaliers, l'agent d'exécution en matière d'immigration, l'agent responsable de l'application de la loi ou l'agent correctionnel, qui escorte une personne entrant au Canada ou quittant le Canada dans le cadre d'un processus judiciaire tel que le transfert international d'un contrevenant ou l'expulsion ou l'extradition d'une personne
7 Le représentant du gouvernement du Canada, du gouvernement d'une province ou d'un gouvernement étranger, notamment l'agent des services frontaliers, l'agent d'exécution en matière d'immigration, l'agent responsable de l'application de la loi ou l'agent correctionnel, qui entre au Canada pour exercer des activités, soit de contrôle d'application de la loi ou des dispositions relatives aux frontières ou à l'immigration, soit en matière de sécurité nationale, qui permettent d'appuyer des enquêtes en cours, d'assurer la continuité des activités ou des opérations de contrôle d'application ou de transférer des renseignements ou des preuves conformément à une procédure légale ou à l'appui de celle-ci
8 La personne qui est, individuellement ou au titre de son appartenance à une catégorie de personnes, dispensée de l'obligation de fournir la preuve d'essai moléculaire relatif à la COVID-19 conformément au paragraphe 2.2(1) du présent décret, cette dispense étant dans l'intérêt national selon ce que conclut le ministre de la Santé, si elle respecte les conditions qui lui sont imposées par ce dernier pour réduire le risque d'introduction ou de propagation de la COVID-19
9 Le membre des Forces canadiennes qui entre au Canada afin d'exercer ses fonctions
10 La personne qui revient au Canada après avoir été, selon ce que conclut le ministre des Affaires étrangères, aux prises avec des circonstances éprouvantes à l'étranger, si elle respecte les conditions qui lui sont imposées par le ministre des Affaires étrangères en consultation avec le ministre de la Santé pour réduire le risque d'introduction ou de propagation de la COVID-19
11 La personne visée aux paragraphes 5(1) et (2) du Décret visant la réduction du risque d'exposition à la COVID-19 au Canada (interdiction d'entrée au Canada en provenance des États-Unis) qui entre au Canada en provenance des États-Unis afin de faire une demande d'asile
12 Le citoyen canadien, le résident permanent du Canada, le résident temporaire, la personne protégée et la personne inscrite à titre d'Indien sous le régime de la Loi sur les Indiens qui résident au Canada et qui ont reçu des services ou des traitements médicaux essentiels dans un pays étranger s'ils détiennent les preuves écrites suivantes :
  • a) une preuve écrite d'un professionnel de la santé qui exerce au Canada et qui est titulaire d'une licence ou d'un permis d'exercice au Canada selon laquelle il est nécessaire que la personne reçoive des services ou des traitements médicaux dans un pays étranger, à moins que ces derniers soient des soins médicaux primaires ou d'urgence qui sont fournis aux termes d'une entente avec une instance étrangère;
  • b) une preuve écrite d'un professionnel de la santé qui exerce dans le pays étranger et qui est titulaire d'une licence ou d'un permis d'exercice dans ce pays selon laquelle la personne a reçu des services ou des traitements médicaux dans ce pays
13 La personne qui œuvre dans le domaine du commerce ou du transport et qui joue un rôle important pour le transport de marchandises ou de personnes, notamment le camionneur et le membre d'équipage de tout avion, navire de transport ou train, et qui entre au Canada afin d'exécuter ses tâches à ce titre
14 La personne qui entre au Canada à un poste frontalier dans l'une des circonstances suivantes :
  • a) elle s'est vu refuser le droit d'entrer aux États-Unis au poste frontalier;
  • b) elle est entrée sur le territoire des États-Unis, mais n'a pas cherché au poste frontalier à obtenir le droit d'entrer aux États-Unis
15 La personne qui entre au Canada régulièrement, qui se rend à son lieu d'emploi habituel ou qui revient d'un
tel lieu se trouvant aux États-Unis et, si elle n'est pas une personne entièrement vaccinée, qui, ne prodigue pas directement de soins à une personne âgée de soixante-cinq ans ou plus durant la période de quatorze jours qui commence le jour de son entrée au Canada
16 Le résident habituel des collectivités éloignées de Northwest Angle (Minnesota) ou de Point Roberts (Washington) qui entre au Canada pour accéder à la partie continentale des États-Unis ou pour retourner à son lieu de résidence, s'il demeure dans le véhicule durant son séjour au Canada et, le cas échéant, si aucune autre personne à bord du véhicule ne le quitte durant le séjour
17 Le résident habituel des collectivités éloignées de Hyder (Alaska), de Northwest Angle (Minnesota), ou de Point Roberts (Washington) qui cherche à entrer au Canada pour vaquer à ses activités quotidiennes dans des collectivités avoisinantes à sa collectivité s'il demeure dans ces collectivités pendant qu'il se trouve au Canada et n'a pas l'intention de transiter du Canada vers une collectivité aux États-Unis qui n'est pas sa collectivité ou vers un autre pays
18 Le résident habituel de la collectivité éloignée de Campobello Island (Nouveau-Brunswick) qui retourne à Campobello Island après avoir vaqué à ses activités quotidiennes dans des collectivités avoisinantes à sa collectivité, aux États-Unis, s'il demeure dans ces collectivités pendant qu'il se trouve aux États-Unis
19 Le résident habituel d'une collectivité intégrée existant des deux côtés de la frontière entre le Canada et les États-Unis qui entre au Canada à l'intérieur des limites frontalières de cette collectivité, si l'entrée au Canada est nécessaire pour vaquer à ses activités quotidiennes au sein de celle-ci
20 La personne qui entre au Canada pour revenir à son lieu de résidence habituel au Canada après avoir vaqué à ses activités quotidiennes qui, compte tenu des contraintes géographiques, nécessitent l'entrée aux États-Unis
21 L'étudiant inscrit à un établissement répertorié au sens de tout décret pris en vertu de l'article 58 de la Loi sur la mise en quarantaine qui fréquente régulièrement l'établissement et qui entre au Canada pour s'y rendre, si le gouvernement de la province et l'autorité sanitaire du lieu où celui-ci se trouve ont indiqué à l'Agence de la santé publique du Canada que l'établissement est approuvé comme étant apte à recevoir des étudiants soustraits à l'application des articles 4.1 et 4.3 du présent décret
22 Le conducteur d'un véhicule qui entre au Canada pour déposer ou prendre à l'établissement visé à l'article 21 un étudiant qui y est inscrit, s'il ne quitte le véhicule au Canada que pour accompagner l'étudiant entre le véhicule et l'établissement répertorié, le cas échéant, et s'il porte un masque lorsqu'il se trouve hors de son véhicule
23 L'étudiant inscrit à un établissement d'enseignement aux États-Unis qui fréquente régulièrement l'établissement, qui entre au Canada afin de retourner à son lieu de résidence habituel après s'être rendu à cet établissement et, s'il n'est pas une personne entièrement vaccinée, qui ne prodigue pas directement de soins à une personne âgée de soixante-cinq ans ou plus
24 Le conducteur d'un véhicule qui entre au Canada après avoir déposé ou pris un étudiant à l'établissement visé à l'article 23 où l'étudiant est inscrit et qui entre au Canada afin de retourner à son lieu de résidence habituel après s'y être rendu, s'il n'a quitté le véhicule à l'extérieur du Canada que pour accompagner l'étudiant entre le véhicule et l'établissement, le cas échéant, et s'il a porté un masque lorsqu'il s'est trouvé hors de son véhicule
25 L'enfant à charge qui entre au Canada en vertu d'une entente écrite ou d'une ordonnance judiciaire en matière de garde, d'accès ou de rôle parental
26 Le conducteur d'un véhicule qui entre au Canada pour déposer ou prendre un enfant à charge en vertu d'une entente écrite ou d'une ordonnance judiciaire en matière de garde, d'accès ou de rôle parental, s'il ne quitte le véhicule au Canada que pour déposer l'enfant à charge ou le faire entrer dans le véhicule, le cas échéant, et s'il porte un masque lorsqu'il se trouve hors de son véhicule
27 Le conducteur d'un véhicule qui entre au Canada après avoir déposé ou pris un enfant à charge en vertu d'une entente écrite ou d'une ordonnance judiciaire en matière de garde, d'accès ou de rôle parental, s'il n'a quitté le véhicule à l'extérieur du Canada que pour déposer l'enfant à charge ou le faire entrer dans le véhicule, le cas échéant, et s'il a porté un masque lorsqu'il s'est trouvé hors de son véhicule
28 Le résident habituel de la collectivité éloignée de Stewart (Colombie-Britannique) qui entre au Canada après s'être rendu aux États-Unis dans le seul but d'obtenir des biens ou des services pour combler ses besoins essentiels dans la collectivité américaine la plus proche où de tels biens ou services sont disponibles
29 La personne qui, selon ce que conclut le ministre des Transports, est tenue d'intervenir à l'égard de perturbations importantes qui interrompent le fonctionnement efficace et continu du réseau national de transport, des entreprises ou des infrastructures de transport, d'enquêter sur ces perturbations ou de les empêcher, si elle respecte les conditions qui lui sont imposées par le ministre des Transports en consultation avec le ministre de la Santé pour réduire le risque d'introduction ou de propagation de la COVID-19
30 La personne qui, selon ce que conclut le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, est tenue d'intervenir à l'égard d'événements liés à la sécurité nationale, d'enquêter sur ceux-ci ou de les empêcher, si elle respecte les conditions qui lui sont imposées par le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile en consultation avec le ministre de la Santé pour réduire le risque d'introduction ou de propagation de la COVID-19
31 La personne qui est dispensée par l'agent de quarantaine de l'obligation prévue au paragraphe 2.2(1) du présent décret en raison de circonstances exceptionnelles, auquel cas elle doit suivre les instructions de ce dernier
32 Le résident habituel d'un lieu situé en Alaska qui entre au Canada pour accéder, en passant par le Yukon, à un autre lieu situé en Alaska ou pour retourner à son lieu de résidence, s'il demeure dans le véhicule durant son séjour au Canada et, le cas échéant, si aucune autre personne à bord du véhicule ne le quitte durant le séjour

TABLEAU 3

Entrée par voie maritime
Article Personnes
1 La personne âgée de moins de cinq ans
2 Le membre d'équipage
3 La personne qui respecte les conditions qui lui sont imposées par l'administrateur en chef pour réduire le risque d'introduction ou de propagation de la COVID-19 et si, tel que le conclut l'administrateur en chef :
  • a) elle entre au Canada, individuellement ou au titre de son appartenance à une catégorie de personnes, afin de fournir un service essentiel;
  • b) l'obligation de fournir la preuve d'essai moléculaire relatif à la COVID-19 conformément au paragraphe 2.21(1) du présent décret gênerait indûment sa capacité à fournir le service
4 La personne autorisée à travailler au Canada afin d'offrir des services d'urgence en vertu de l'alinéa 186t) du Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés et qui entre au Canada afin d'offrir de tels services
5 Le fournisseur d'un service d'urgence, tels un pompier, un agent de la paix ou un ambulancier, qui revient au Canada après avoir fourni le service à l'étranger et qui est tenu de fournir un tel service pendant la période de quatorze jours qui commence le jour de son entrée au Canada
6 Le représentant du gouvernement du Canada ou d'un gouvernement étranger, notamment l'agent des services frontaliers, l'agent d'exécution en matière d'immigration, l'agent responsable de l'application de la loi ou l'agent correctionnel, qui escorte une personne entrant au Canada ou quittant le Canada dans le cadre d'un processus judiciaire tel que le transfert international d'un contrevenant ou l'expulsion ou l'extradition d'une personne
7 Le représentant du gouvernement du Canada, du gouvernement d'une province ou d'un gouvernement étranger, notamment l'agent des services frontaliers, l'agent d'exécution en matière d'immigration, l'agent responsable de l'application de la loi ou l'agent correctionnel, qui entre au Canada pour exercer des activités, soit de contrôle d'application de la loi ou des dispositions relatives aux frontières ou à l'immigration, soit en matière de sécurité nationale, qui permettent d'appuyer des enquêtes en cours, d'assurer la continuité des activités ou des opérations de contrôle d'application ou de transférer des renseignements ou des preuves conformément à une procédure légale ou à l'appui de celle-ci
8 La personne qui est, individuellement ou au titre de son appartenance à une catégorie de personnes, dispensée de l'obligation de fournir la preuve d'essai moléculaire relatif à la COVID-19 conformément au paragraphe 2.21(1) du présent décret, cette dispense étant dans l'intérêt national selon ce que conclut le ministre de la Santé, si elle respecte les conditions qui lui sont imposées par ce dernier pour réduire le risque d'introduction ou de propagation de la COVID-19
9 Le membre des Forces canadiennes qui entre au Canada afin d'exercer ses fonctions
10 La personne qui revient au Canada après avoir été, selon ce que conclut le ministre des Affaires étrangères, aux prises avec des circonstances éprouvantes à l'étranger, si elle respecte les conditions qui lui sont imposées par le ministre des Affaires étrangères en consultation avec le ministre de la Santé pour réduire le risque d'introduction ou de propagation de la COVID-19
11 La personne visée aux paragraphes 5(1) et (2) du Décret visant la réduction du risque d'exposition à la COVID-19 au Canada (interdiction d'entrée au Canada en provenance des États-Unis) qui entre au Canada en provenance des États-Unis afin de faire une demande d'asile
12 La personne qui œuvre dans le domaine du commerce ou du transport et qui joue un rôle important pour le transport de marchandises ou de personnes, notamment le camionneur et le membre d'équipage de tout avion, navire de transport ou train, et qui entre au Canada afin d'exécuter ses tâches à ce titre
13 La personne qui entre au Canada régulièrement, qui se rend à son lieu d'emploi habituel ou qui revient d'un
tel lieu se trouvant aux États-Unis et, si elle n'est pas une personne entièrement vaccinée, qui ne prodigue pas directement de soins à une personne âgée de soixante-cinq ans ou plus durant la période de quatorze jours qui commence le jour de son entrée au Canada
14 Le résident habituel des collectivités éloignées de Hyder (Alaska), de Northwest Angle (Minnesota), ou de Point Roberts (Washington) qui cherche à entrer au Canada pour vaquer à ses activités quotidiennes dans des collectivités avoisinantes à sa collectivité s'il demeure dans l'une de ces collectivités pendant qu'il se trouve au Canada et n'a pas l'intention de transiter du Canada vers une collectivité aux États-Unis qui n'est pas sa collectivité, ou dans un autre pays
15 Le résident habituel de la collectivité éloignée de Campobello Island (Nouveau-Brunswick) qui retourne à Campobello Island après avoir vaqué à ses activités quotidiennes dans des collectivités avoisinantes, à sa collectivité, aux États-Unis, si la personne demeure dans une de ces collectivités pendant qu'il se trouve aux États-Unis
16 Le résident habituel d'une collectivité intégrée existant des deux côtés de la frontière entre le Canada et les États-Unis qui entre au Canada à l'intérieur des limites frontalières de cette collectivité, si l'entrée au Canada est nécessaire pour vaquer à ses activités quotidiennes au sein de celle-ci
17 La personne qui entre au Canada pour revenir à son lieu de résidence habituel au Canada après avoir vaqué à ses activités quotidiennes qui, compte tenu des contraintes géographiques, nécessitent l'entrée aux États-Unis
18 Le résident habituel de la collectivité éloignée de Stewart (Colombie-Britannique) qui entre au Canada après s'être rendu aux États-Unis dans le seul but d'obtenir des biens ou des services pour combler ses besoins essentiels dans la collectivité américaine la plus proche où de tels biens ou services sont disponibles
19 La personne qui, selon ce que conclut le ministre des Transports, est tenue d'intervenir à l'égard de perturbations importantes qui interrompent le fonctionnement efficace et continu du réseau national de transport, des entreprises ou des infrastructures de transport, d'enquêter sur ces perturbations ou de les empêcher, si elle respecte les conditions qui lui sont imposées par le ministre des Transports en consultation avec le ministre de la Santé pour réduire le risque d'introduction ou de propagation de la COVID-19
20 La personne qui, selon ce que conclut le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, est tenue d'intervenir à l'égard d'événements liés à la sécurité nationale, d'enquêter sur ceux-ci ou de les empêcher, si elle respecte les conditions qui lui sont imposées par le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile en consultation avec le ministre de la Santé pour réduire le risque d'introduction ou de propagation de la COVID-19
21 La personne qui est dispensée par l'agent de quarantaine de l'obligation prévue au paragraphe 2.21(1) du présent décret en raison de circonstances exceptionnelles, auquel cas elle doit suivre les instructions de ce dernier
22 Le résident habituel d'un lieu situé en Alaska qui entre au Canada pour accéder, en passant par le Yukon, à un autre lieu situé en Alaska ou pour retourner à son lieu de résidence, s'il demeure dans le véhicule durant son séjour au Canada et, le cas échéant, si aucune autre personne à bord du véhicule ne le quitte durant le séjour
23 La personne, qui entre au Canada par voie maritime à bord d'un bâtiment assujetti à la Convention sur la sécurité au sens de l'article 2 de la Loi de 2001 sur la marine marchande du Canada, si ce bâtiment n'est ni une embarcation de plaisance au sens de cet article, ni un bâtiment qui transporte des passagers, et qu'il a vogué pendant plus de 72 heures avant d'arriver à sa destination au Canada

ANNEXE 2

(alinéa 2.3(4)a), paragraphe 3.2(2) et article 4.5)

Personnes exemptées — diverses obligations

TABLEAU 1

Mise en quarantaine
Article Personnes
1 La personne visée aux alinéas a) et b) de la définition de membre d'équipage à l'article 1.1 du présent décret
2 La personne qui entre au Canada à l'invitation du ministre de la Santé afin de participer aux efforts de lutte contre la COVID-19
3 Le membre des Forces canadiennes ou d'une force étrangère présente au Canada, au sens de l'article 2 de la Loi sur les forces étrangères présentes au Canada, qui entre au Canada afin d'exercer ses fonctions
4 La personne qui respecte les conditions qui lui sont imposées par l'administrateur en chef pour réduire le risque d'introduction ou de propagation de la COVID-19 et si, tel que le conclut l'administrateur en chef,
  • a) elle entre au Canada, individuellement ou au titre de son appartenance à une catégorie de personnes, afin de fournir un service essentiel;
  • b) l'obligation de se mettre en quarantaine conformément à l'article 4.1 du présent décret gênerait indûment sa capacité à fournir le service
5 La personne qui est, individuellement ou au titre de son appartenance à une catégorie de personnes, dispensée de l'obligation de se mettre en quarantaine conformément à l'article 4.1 du présent décret, cette dispense étant dans l'intérêt national, selon ce que conclut le ministre des Affaires étrangères, le ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration ou le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, si elle respecte les conditions qui lui sont imposées par le ministre compétent en consultation avec le ministre de la Santé pour réduire le risque d'introduction ou de propagation de la COVID-19
6 La personne autorisée à travailler au Canada afin d'offrir des services d'urgence en vertu de l'alinéa 186t) du Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés et qui entre au Canada afin d'offrir de tels services
7 La personne qui entre au Canada afin, soit de fournir des soins médicaux, soit de transporter ou de collecter des équipements, des fournitures, du matériel ou des matières organiques médicalement essentiels, soit de livrer, d'installer, d'entretenir ou de réparer des équipements ou des instruments qui sont médicalement nécessaires et, si elle n'est pas une personne entièrement vaccinée, qui ne prodigue pas directement de soins à une personne âgée de soixante-cinq ans ou plus pendant la période de quatorze jours qui commence le jour de son entrée au Canada
8 La personne qui entre au Canada afin d'y recevoir, dans les trente-six heures suivantes, des services ou des traitements médicaux essentiels non liés à la COVID-19, si elle est sous supervision médicale pendant la période de quatorze jours qui commence le jour de son entrée au Canada
9 Le citoyen canadien, le résident permanent du Canada, le résident temporaire, la personne protégée et la personne inscrite à titre d'Indien sous le régime de la Loi sur les Indiens qui résident au Canada et qui ont reçu des services ou des traitements médicaux essentiels dans un pays étranger s'ils détiennent les preuves écrites suivantes :
  • a) une preuve écrite d'un professionnel de la santé qui exerce au Canada et qui est titulaire d'une licence ou d'un permis d'exercice au Canada indiquant qu'il est nécessaire que la personne reçoive des services ou des traitements médicaux dans un pays étranger, à moins que ces derniers soient des soins médicaux primaires ou d'urgence qui sont fournis aux termes d'une entente avec une instance étrangère;
  • b) une preuve écrite d'un professionnel de la santé qui exerce dans le pays étranger et qui est titulaire d'une licence ou d'un permis d'exercice dans le pays étranger indiquant que la personne a reçu des services ou des traitements médicaux dans ce pays
10 La personne autorisée à travailler au Canada à titre d'étudiant dans un domaine lié à la santé, en vertu de l'alinéa 186p) du Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés, qui entre au Canada afin d'exercer ses fonctions et, si elle n'est pas une personne entièrement vaccinée, qui ne prodigue pas directement de soins à une personne âgée de
soixante-cinq ans ou plus pendant la période de quatorze jours qui commence le jour de son entrée au Canada
11 Le professionnel de la santé titulaire d'une licence ou d'un permis d'exercice qui détient une preuve d'emploi au Canada, qui entre au Canada afin d'exercer ses fonctions et, s'il n'est pas une personne entièrement vaccinée, qui ne prodigue pas directement de soins à une personne âgée de soixante-cinq ans ou plus pendant la période de quatorze jours qui commence le jour de son entrée au Canada
12 La personne, notamment le capitaine, le matelot de pont, l'observateur, l'inspecteur, le scientifique et toute autre personne appuyant des activités liées à la pêche commerciale ou à la recherche en matière de pêche, qui entre au Canada à bord d'un bateau de pêche canadien ou d'un bateau de pêche étranger, au sens du paragraphe 2(1) de la Loi sur la protection des pêches côtières, dans le but de participer à des activités de pêche ou liées à la pêche, notamment le déchargement du poisson, les réparations, le ravitaillement du bateau et le remplacement de l'équipage
13 Le résident habituel d'une collectivité intégrée existant des deux côtés de la frontière entre le Canada et les États-Unis qui entre au Canada à l'intérieur des limites frontalières de cette collectivité, si l'entrée au Canada est nécessaire pour vaquer à ses activités quotidiennes au sein de celle-ci
14 La personne qui entre au Canada pour revenir à son lieu de résidence habituel au Canada après avoir vaqué à ses activités quotidiennes qui, compte tenu des contraintes géographiques, nécessitent l'entrée aux États-Unis
15 La personne qui entre au Canada à bord d'un bâtiment, au sens de l'article 2 de la Loi de 2001 sur la marine marchande du Canada, à bord duquel est effectué de la recherche et qui est exploité soit par le gouvernement du Canada, à sa demande ou avec son autorisation, soit par le gouvernement d'une province, une administration locale ou une entité — gouvernement, conseil ou autre — autorisée à agir pour le compte d'un groupe autochtone, si elle demeure sur le bâtiment
16 L'étudiant inscrit à un établissement répertorié au sens de tout décret pris en vertu de l'article 58 de la Loi sur la mise en quarantaine qui fréquente régulièrement l'établissement et qui entre au Canada pour s'y rendre, si le gouvernement de la province et l'autorité sanitaire du lieu où celui-ci se trouve ont indiqué à l'Agence de la santé publique du Canada que l'établissement est approuvé comme étant apte à recevoir des étudiants soustraits à l'application des articles 4.1 et 4.3 du présent décret
17 Le conducteur d'un véhicule qui entre au Canada pour déposer ou prendre à l'établissement visé à l'article 16 un étudiant qui y est inscrit, s'il ne quitte le véhicule au Canada que pour accompagner l'étudiant entre le véhicule et l'établissement répertorié, le cas échéant, et s'il porte un masque lorsqu'il se trouve hors de son véhicule
18 L'étudiant inscrit à un établissement d'enseignement aux États-Unis qui fréquente régulièrement l'établissement, qui entre au Canada afin de retourner à son lieu de résidence habituel après s'être rendu à cet établissement et, s'il n'est pas une personne entièrement vaccinée, qui ne prodigue pas directement de soins à une personne âgée de soixante-cinq ans ou plus
19 Le conducteur d'un véhicule qui entre au Canada après avoir déposé ou pris un étudiant à l'établissement visé à l'article 18 où l'étudiant est inscrit et qui entre au Canada afin de retourner à son lieu de résidence habituel après s'y être rendu, s'il n'a quitté le véhicule à l'extérieur du Canada que pour accompagner l'étudiant entre le véhicule et l'établissement, le cas échéant, et s'il a porté un masque lorsqu'il s'est trouvé hors de son véhicule
20 L'enfant à charge qui entre au Canada en vertu d'une entente écrite ou d'une ordonnance judiciaire en matière de garde, d'accès ou de rôle parental
21 Le conducteur d'un véhicule qui entre au Canada pour déposer ou prendre un enfant à charge en vertu d'une entente écrite ou d'une ordonnance judiciaire en matière de garde, d'accès ou de rôle parental, s'il ne quitte le véhicule au Canada que pour déposer l'enfant à charge ou le faire entrer dans le véhicule, le cas échéant, et s'il porte un masque lorsqu'il se trouve hors de son véhicule
22 Le conducteur d'un véhicule qui entre au Canada après avoir déposé ou pris un enfant à charge en vertu d'une entente écrite ou d'une ordonnance judiciaire en matière de garde, d'accès ou de rôle parental, s'il n'a quitté le véhicule à l'extérieur du Canada que pour déposer l'enfant à charge ou le faire entrer dans le véhicule, le cas échéant, et s'il a porté un masque lorsqu'il s'est trouvé hors de son véhicule
23 Le résident habituel des collectivités éloignées de Hyder (Alaska), de Northwest Angle (Minnesota), ou de Point Roberts (Washington) qui entre au Canada pour vaquer à ses activités quotidiennes dans des collectivités avoisinantes à sa collectivité s'il demeure dans l'une de ces collectivités pendant qu'il se trouve au Canada et ne transite pas du Canada vers une collectivité aux
États-Unis qui n'est pas sa collectivité, ou dans un autre pays
24 Le résident habituel de la collectivité éloignée de Campobello Island (Nouveau-Brunswick) qui retourne à Campobello Island après avoir vaqué à ses activités quotidiennes dans des collectivités avoisinantes, à sa collectivité, aux États-Unis, si la personne demeure dans ces collectivités pendant qu'il se trouve aux États-Unis
25 Le résident habituel de la collectivité éloignée de Stewart (Colombie-Britannique) qui entre au Canada après s'être rendu aux États-Unis dans le seul but d'obtenir des biens ou des services pour combler ses besoins essentiels dans la collectivité américaine la plus proche où de tels biens ou services sont disponibles
26 La personne qui entre au Canada à bord d'un véhicule à un poste frontalier dans l'une des circonstances ci-après, si elle est demeurée dans le véhicule durant son séjour à l'extérieur du Canada et, le cas échéant, si aucune autre personne à bord du véhicule ne l'a quitté durant le séjour :
  • a) elle s'est vu refuser le droit d'entrer aux États-Unis au poste frontalier;
  • b) elle est entrée sur le territoire des États-Unis, mais n'a pas cherché au poste frontalier à obtenir le droit d'entrer aux États-Unis
27 La personne qui, en vertu d'un accord conclu entre le ministre de la Santé et son homologue responsable de la santé dans la province où cette personne entre au Canada, participe à un projet visant la collecte de renseignements pour orienter l'élaboration d'obligations en matière de quarantaine autres que celles prévues dans le présent décret, si elle respecte les conditions qui lui sont imposées par le ministre pour réduire le risque d'introduction ou de propagation de la COVID-19
28 La personne qui est, individuellement ou au titre de son appartenance à une catégorie de personnes, dispensée de l'obligation de se mettre en quarantaine conformément à l'article 4.1 du présent décret, cette dispense ne présentant pas de danger grave pour la santé publique selon ce que conclut l'administrateur en chef, si elle respecte les conditions qui lui sont imposées par ce dernier pour réduire le risque d'introduction ou de propagation de la COVID-19

TABLEAU 2

Essais effectués au Canada
Article Personnes
1 La personne visée aux alinéas a) et b) de la définition de membre d'équipage à l'article 1.1 du présent décret
2 La personne qui entre au Canada à l'invitation du ministre de la Santé afin de participer aux efforts de lutte contre la COVID-19
3 Le membre des Forces canadiennes ou d'une force étrangère présente au Canada, au sens de l'article 2 de la Loi sur les forces étrangères présentes au Canada, qui entre au Canada afin d'exercer ses fonctions
4 La personne qui respecte les conditions qui lui sont imposées par l'administrateur en chef pour réduire le risque d'introduction ou de propagation de la COVID-19 et si, tel que le conclut l'administrateur en chef :
  • a) elle entre au Canada, individuellement ou au titre de son appartenance à une catégorie de personnes, afin de fournir un service essentiel;
  • b) l'obligation de subir un essai moléculaire relatif à la COVID-19 conformément aux paragraphes 2.3(1) ou (1.2) du présent décret gênerait indûment sa capacité à fournir le service
5 La personne visée à l'article 5 du tableau 1 de l'annexe 2 qui est, individuellement ou au titre de son appartenance à une catégorie de personnes, dispensée de l'obligation de subir un essai moléculaire relatif à la COVID-19 conformément aux paragraphes 2.3(1) ou (1.2) du présent décret, cette dispense étant dans l'intérêt national, selon ce que conclut le ministre des Affaires étrangères, le ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration ou le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, si elle respecte les conditions qui lui sont imposées par le ministre compétent en consultation avec le ministre de la Santé pour réduire le risque d'introduction ou de propagation de la COVID-19
6 La personne autorisée à travailler au Canada afin d'offrir des services d'urgence en vertu de l'alinéa 186t) du Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés et qui entre au Canada afin d'offrir de tels services
7 La personne qui entre au Canada afin, soit de fournir des soins médicaux, soit de transporter ou de collecter des équipements, des fournitures, du matériel ou des matières organiques médicalement essentiels, soit de livrer, d'installer, d'entretenir ou de réparer des équipements ou des instruments qui sont médicalement nécessaires et, si elle n'est pas une personne entièrement vaccinée, qui ne prodigue pas directement de soins à une personne âgée de soixante-cinq ans ou plus pendant la période de quatorze jours qui commence le jour de son entrée au Canada
8 La personne qui entre au Canada afin d'y recevoir, dans les trente-six heures suivantes, des services ou des traitements médicaux essentiels non liés à la COVID-19, si elle est sous supervision médicale pendant la période de quatorze jours qui commence le jour de son entrée au Canada
9 Le citoyen canadien, le résident permanent du Canada, le résident temporaire, la personne protégée et la personne inscrite à titre d'Indien sous le régime de la Loi sur les Indiens qui résident au Canada et qui ont reçu des services ou des traitements médicaux essentiels dans un pays étranger s'ils détiennent les preuves écrites suivantes :
  • a) une preuve écrite d'un professionnel de la santé qui exerce au Canada et qui est titulaire d'une licence ou d'un permis d'exercice au Canada indiquant qu'il est nécessaire que la personne reçoive des services ou des traitements médicaux dans un pays étranger, à moins que ces derniers soient des soins médicaux primaires ou d'urgence qui sont fournis aux termes d'une entente avec une instance étrangère;
  • b) une preuve écrite d'un professionnel de la santé qui exerce dans le pays étranger et qui est titulaire d'une licence ou d'un permis d'exercice dans le pays étranger indiquant que la personne a reçu des services ou des traitements médicaux dans ce pays
10 La personne autorisée à travailler au Canada à titre d'étudiant dans un domaine lié à la santé, en vertu de l'alinéa 186p) du Règlement sur l'immigration et la protection des réfugiés, qui entre au Canada afin d'exercer ses fonctions et, si elle n'est pas une personne entièrement vaccinée, qui ne prodigue pas directement de soins à une personne âgée de soixante-cinq ans ou plus pendant la période de quatorze jours qui commence le jour de son entrée au Canada
11 Le professionnel de la santé titulaire d'une licence ou d'un permis d'exercice qui détient une preuve d'emploi au Canada, qui entre au Canada afin d'exercer ses fonctions et, s'il n'est pas une personne entièrement vaccinée, qui ne prodigue pas directement de soins à une personne âgée de soixante-cinq ans ou plus pendant la période de quatorze jours qui commence le jour de son entrée au Canada
12 La personne, notamment le capitaine, le matelot de pont, l'observateur, l'inspecteur, le scientifique et toute autre personne appuyant des activités liées à la pêche commerciale ou à la recherche en matière de pêche, qui entre au Canada à bord d'un bateau de pêche canadien ou d'un bateau de pêche étranger, au sens du paragraphe 2(1) de la Loi sur la protection des pêches côtières, dans le but de participer à des activités de pêche ou liées à la pêche, notamment le déchargement du poisson, les réparations, le ravitaillement du bateau et le remplacement de l'équipage
13 Le résident habituel d'une collectivité intégrée existant des deux côtés de la frontière entre le Canada et les États-Unis qui entre au Canada à l'intérieur des limites frontalières de cette collectivité, si l'entrée au Canada est nécessaire pour vaquer à ses activités quotidiennes au sein de celle-ci
14 La personne qui entre au Canada pour revenir à son lieu de résidence habituel au Canada après avoir vaqué à ses activités quotidiennes qui, compte tenu des contraintes géographiques, nécessitent l'entrée aux États-Unis
15 La personne qui entre au Canada à bord d'un bâtiment, au sens de l'article 2 de la Loi de 2001 sur la marine marchande du Canada, à bord duquel est effectué de la recherche et qui est exploité soit par le gouvernement du Canada, à sa demande ou avec son autorisation, soit par le gouvernement d'une province, une administration locale ou une entité — gouvernement, conseil ou autre — autorisée à agir pour le compte d'un groupe autochtone, si elle demeure sur le bâtiment
16 L'étudiant inscrit à un établissement répertorié au sens de tout décret pris en vertu de l'article 58 de la Loi sur la mise en quarantaine qui fréquente régulièrement l'établissement et qui entre au Canada pour s'y rendre, si le gouvernement de la province et l'autorité sanitaire du lieu où celui-ci se trouve ont indiqué à l'Agence de la santé publique du Canada que l'établissement est approuvé comme étant apte à recevoir des étudiants soustraits à l'application des articles 4.1 et 4.3 du présent décret
17 Le conducteur d'un véhicule qui entre au Canada pour déposer ou prendre à l'établissement visé à l'article 16 un étudiant qui y est inscrit, s'il ne quitte le véhicule au Canada que pour accompagner l'étudiant entre le véhicule et l'établissement répertorié, le cas échéant, et s'il porte un masque lorsqu'il se trouve hors de son véhicule
18 L'étudiant inscrit à un établissement d'enseignement aux États-Unis qui fréquente régulièrement l'établissement, qui entre au Canada afin de retourner à son lieu de résidence habituel après s'être rendu à cet établissement et, s'il n'est pas une personne entièrement vaccinée, qui ne prodigue pas directement de soins à une personne âgée de soixante-cinq ans ou plus
19 Le conducteur d'un véhicule qui entre au Canada après avoir déposé ou pris un étudiant à l'établissement visé à l'article 18 où l'étudiant est inscrit et qui entre au Canada afin de retourner à son lieu de résidence habituel après s'y être rendu, s'il n'a quitté le véhicule à l'extérieur du Canada que pour accompagner l'étudiant entre le véhicule et l'établissement, le cas échéant, et s'il a porté un masque lorsqu'il s'est trouvé hors de son véhicule
20 L'enfant à charge qui entre au Canada en vertu d'une entente écrite ou d'une ordonnance judiciaire en matière de garde, d'accès ou de rôle parental
21 Le conducteur d'un véhicule qui entre au Canada pour déposer ou prendre un enfant à charge en vertu d'une entente écrite ou d'une ordonnance judiciaire en matière de garde, d'accès ou de rôle parental, s'il ne quitte le véhicule au Canada que pour déposer l'enfant à charge ou le faire entrer dans le véhicule, le cas échéant, et s'il porte un masque lorsqu'il se trouve hors de son véhicule
22 Le conducteur d'un véhicule qui entre au Canada après avoir déposé ou pris un enfant à charge en vertu d'une entente écrite ou d'une ordonnance judiciaire en matière de garde, d'accès ou de rôle parental, s'il n'a quitté le véhicule à l'extérieur du Canada que pour déposer l'enfant à charge ou le faire entrer dans le véhicule, le cas échéant, et s'il a porté un masque lorsqu'il s'est trouvé hors de son véhicule
23 Le résident habituel de la collectivité de Stewart (Colombie-Britannique) qui entre au Canada après s'être rendu aux États-Unis dans le seul but d'obtenir des biens ou des services pour combler ses besoins essentiels dans la collectivité américaine la plus proche où de tels biens ou services sont disponibles
24 Le résident habituel des collectivités éloignées de Hyder (Alaska), de Northwest Angle (Minnesota), ou de Point Roberts (Washington) qui entre au Canada pour vaquer à ses activités quotidiennes dans des collectivités avoisinantes à sa collectivité s'il demeure dans ces collectivités pendant qu'il se trouve au Canada et ne transite pas du Canada vers une collectivité aux États-Unis qui n'est pas sa collectivité ou vers un autre pays
25 Le résident habituel de la collectivité éloignée de Campobello Island (Nouveau-Brunswick) qui retourne à Campobello Island après avoir vaqué à ses activités quotidiennes dans des collectivités avoisinantes à sa collectivité, aux États-Unis, s'il demeure dans ces collectivités pendant qu'il se trouve aux États-Unis
26 La personne qui entre au Canada à bord d'un véhicule à un poste frontalier dans l'une des circonstances ci-après, si elle est demeurée dans le véhicule durant son séjour à l'extérieur du Canada et, le cas échéant, si aucune autre personne à bord du véhicule ne l'a quitté durant le séjour :
  • a) elle s'est vu refuser le droit d'entrer aux États-Unis au poste frontalier;
  • b) elle est entrée sur le territoire des États-Unis, mais n'a pas cherché au poste frontalier à obtenir le droit d'entrer aux États-Unis
27 La personne qui, en vertu d'un accord conclu entre le ministre de la Santé et son homologue responsable de la santé dans la province où cette personne entre au Canada, participe à un projet visant la collecte de renseignements pour orienter l'élaboration d'obligations en matière de quarantaine autres que celles prévues dans le présent décret, si elle respecte les conditions qui lui sont imposées par le ministre pour réduire le risque d'introduction ou de propagation de la COVID-19
28 La personne qui est, individuellement ou au titre de son appartenance à une catégorie de personnes, dispensée de l'obligation de subir un essai moléculaire relatif à la COVID-19 conformément aux paragraphes 2.3(1) et 2.3(1.2) du présent décret, cette dispense ne présentant pas de danger grave pour la santé publique selon ce que conclut l'administrateur en chef, si elle respecte les conditions qui lui sont imposées par ce dernier pour réduire le risque d'introduction ou de propagation de la COVID-19
29 La personne âgée de moins de cinq ans
30 La personne qui fournit à l'agent de contrôle ou à l'agent de quarantaine la preuve d'essai moléculaire relatif à la COVID-19 selon laquelle elle a obtenu un résultat positif à un essai moléculaire relatif à la COVID-19 qui a été effectué sur un échantillon prélevé dans la période minimale de quatorze jours et maximale de cent quatre-vingts jours précédant son entrée au Canada ou l'heure de départ de l'aéronef prévue initialement
31 La personne qui monte à bord d'un vol d'évacuation pour des raisons médicales, si l'urgence de sa situation ne lui permet pas de subir un essai moléculaire relatif à la COVID-19 lors de son entrée au Canada
32 La personne qui subit un essai visé au paragraphe 2.4(1) du présent décret
33 Le résident habituel de Point Roberts (Washington) ou de Northwest Angle (Minnesota) qui entre au Canada pour accéder à la partie continentale des États-Unis ou pour retourner à son lieu de résidence, s'il demeure dans le véhicule durant son séjour au Canada et, le cas échéant, si aucune autre personne à bord du véhicule ne le quitte durant le séjour
34 La personne qui est, individuellement ou au titre de son appartenance à une catégorie de personnes, dispensée de l'obligation de subir un essai moléculaire relatif à la COVID-19 conformément aux paragraphes 2.3(1) et 2.3(1.2) du présent décret, cette dispense étant dans l'intérêt national, selon ce que conclut le ministre de la Santé, si elle respecte les conditions qui lui sont imposées par ce dernier pour réduire le risque d'introduction ou de propagation de la COVID-19
35 La personne qui, selon ce que conclut le ministre des Transports, est tenue d'intervenir à l'égard de perturbations importantes qui interrompent le fonctionnement efficace et continu du réseau national de transport, des entreprises ou des infrastructures de transport, d'enquêter sur ces perturbations ou de les empêcher, si elle respecte les conditions qui lui sont imposées par le ministre des Transports en consultation avec le ministre de la Santé pour réduire le risque d'introduction ou de propagation de la COVID-19
36 La personne qui, selon ce que conclut le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, est tenue d'intervenir à l'égard d'événements liés à la sécurité nationale, d'enquêter sur ceux-ci ou de les empêcher, si elle respecte les conditions qui lui sont imposées par le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile en consultation avec le ministre de la Santé pour réduire le risque d'introduction ou de propagation de la COVID-19
37 La personne accréditée ainsi que la personne titulaire d'un visa D1, O1 ou C1 qui entre au Canada pour occuper un poste et devenir une personne accréditée
38 Le courrier diplomatique ou consulaire
39 Le résident habituel d'un lieu situé en Alaska qui entre au Canada pour accéder, en passant par le Yukon, à un autre lieu situé en Alaska ou pour retourner à son lieu de résidence, s'il demeure dans le véhicule durant son séjour au Canada et, le cas échéant, si aucune autre personne à bord du véhicule ne le quitte durant le séjour
40 La personne qui entre au Canada par voie maritime

NOTE EXPLICATIVE

(La présente note ne fait pas partie du Décret.)

Proposition

Le présent décret, intitulé Décret visant la réduction du risque d'exposition à la COVID-19 au Canada (quarantaine, isolement et autres obligations), est pris en vertu de l'article 58 de la Loi sur la mise en quarantaine. Le Décret abroge et remplace le décret C.P. 2021-732 du même titre, entré en vigueur le 20 juillet 2021.

Le présent décret complète les décrets intitulés Décret visant la réduction du risque d'exposition à la COVID-19 au Canada (interdiction d'entrée au Canada en provenance d'un pays autre que les États-Unis) et Décret visant la réduction du risque d'exposition à la COVID-19 au Canada (interdiction d'entrée au Canada en provenance des États-Unis) [le décret sur les voyageurs en provenance des États-Unis] et tout décret connexe pris en vertu de la Loi sur l'aéronautique pour minimiser le risque d'importation de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).

À l'exception des dispositions du présent décret qui entreront en vigueur à 0 h 01, heure avancée de l'Est, le 7 septembre 2021, tel qu'il est prévu dans la section « Répercussions », le présent décret sera en vigueur à partir de 0 h 01, heure avancée de l'Est, le 9 août 2021 jusqu'à 0 h 01, heure avancée de l'Est, le 21 septembre 2021.

Objectif

Le présent décret, comme son prédécesseur, maintient l'accent mis par le Canada sur la réduction de l'introduction et de la propagation de la COVID-19 et de nouveaux variants du virus au Canada en diminuant le risque d'importer des cas de l'extérieur du pays.

Le présent décret continu d'exiger que toute personne entrant au Canada, que ce soit par voie aérienne, terrestre ou maritime, soit tenue de fournir des coordonnées exactes pour les 14 premiers jours au Canada, et de répondre à des questions pour déterminer si elle présente des signes ou des symptômes de COVID-19. Le Décret maintient l'obligation pour tous les voyageurs non vaccinés d'obtenir un résultat au test moléculaire pour la COVID-19 avant d'entrer au Canada, de se soumettre à un test lors de l'entrée et une nouvelle fois plus tard dans la période de 14 jours suivant l'entrée, et de se mettre en quarantaine à leur entrée au Canada, sous réserve d'exceptions limitées. En vertu du Décret, les déclarations obligatoires des voyageurs sur le statut vaccinal et la preuve de vaccination, le respect des mesures de santé publique, ainsi que les exigences de test pour les voyageurs entièrement vaccinés sont maintenues.

Le présent décret comprend des modifications substantielles visant à réduire certaines mesures aux frontières pour les voyageurs entièrement vaccinés et non vaccinés. Sont également introduites dans le Décret des modifications techniques. Tous les changements sont décrits en détail dans la section « Répercussions ».

Contexte

COVID-19

La COVID-19 est causée par un nouveau coronavirus qui peut provoquer des affections graves, nommément appelé le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère 2 (SRAS-CoV-2). Bien qu'il fasse partie d'une famille de virus comprenant le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (SRMO-CoV) et le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV), le SRAS-CoV-2 est plus contagieux que le SRMO-CoV et le SRAS-CoV.

La COVID-19 a été détectée pour la première fois à Wuhan, en Chine, en décembre 2019. La maladie est causée par une nouvelle souche de coronavirus jamais vue auparavant chez l'humain. Les renseignements sur le virus, la manière dont il provoque la maladie, les personnes qu'il affecte et la manière de traiter ou de prévenir la maladie convenablement ont été développés au cours des derniers mois, mais cela continu de se reposer sur les meilleures pratiques concernant les coronavirus en général. Initialement considérée comme une épidémie locale, la COVID-19 a maintenant touché la majorité des pays du monde. La science sur le virus continue d'évoluer.

Le SRAS-CoV-2, le virus qui cause la COVID-19, se propage d'une personne infectée à d'autres personnes par des gouttelettes respiratoires et des aérosols lorsqu'une personne infectée respire, tousse, éternue, chante, crie ou parle. La taille des gouttelettes varie de grandes gouttelettes qui tombent rapidement au sol (en quelques secondes ou minutes) près de la personne infectée, à de minuscules gouttelettes, parfois appelées aérosols, qui subsistent dans l'air dans certaines circonstances.

Il est clairement établi que la COVID-19 est une grave maladie respiratoire, potentiellement mortelle. Les patients atteints de la COVID-19 présentent des symptômes comme de la fièvre, des malaises, une toux sèche, de l'essoufflement et des lésions pulmonaires. Dans les cas les plus graves, l'infection peut causer une pneumonie, un syndrome respiratoire aigu sévère, une insuffisance rénale et la mort. Les personnes âgées et les personnes atteintes d'un déficit immunitaire ou d'un problème de santé sous-jacent présentent un risque accru d'affection grave. Il est actuellement estimé que l'intervalle entre l'exposition au virus et l'apparition des symptômes peut durer jusqu'à 14 jours, avec une médiane de 5 à 6 jours. Il est estimé qu'une personne atteinte de la COVID-19 peut transmettre le virus jusqu'à 10 jours après l'apparition de symptômes, en ce qui concerne les personnes immunocompétentes.

Le 30 janvier 2020, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré que l'éclosion de la maladie à coronavirus maintenant appelée COVID-19 répondait aux critères d'une urgence de santé publique de portée internationale; le 11 mars 2020, l'OMS a qualifié la situation de pandémie. La COVID-19 a démontré qu'elle pouvait se répandre à grande échelle si elle n'est pas endiguée. L'OMS continue de fournir des orientations et des conseils techniques aux pays pour contenir la pandémie, notamment en recensant les cas et en recommandant des mesures pour prévenir une nouvelle propagation. Depuis septembre 2020, de nombreux pays ont détecté des variants du SRAS-CoV-2 dont les mutations peuvent en accroître la pathogénicité et/ou la transmissibilité et peut-être réduire l'efficacité du vaccin; on parle de variants préoccupants. L'introduction de nouveaux variants préoccupants du virus causant la COVID-19, lesquels seraient plus transmissibles, pourrait aggraver davantage les effets négatifs de la COVID-19 sur la santé.

Dépistage

Les capacités de dépistage ont considérablement progressé au cours des derniers mois. Plus de 197 pays et territoires exigent un test négatif pour la COVID-19 avant le voyage ou un certificat médical comme condition d'entrée sur leur territoire. Les États-Unis, par exemple, exigent actuellement que les voyageurs à destination des États-Unis aient la preuve d'un test moléculaire ou antigénique négatif avant le départ, au plus tard trois jours avant d'embarquer sur un vol en direction des États-Unis. Les États-Unis explorent aussi activement leur approche à la frontière terrestre. En date du 2 avril 2021, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis ont mis à jour leurs recommandations pour les voyageurs entièrement vaccinés, les informant que, bien que les tests avant l'arrivée continuent d'être exigés, ils ne sont plus tenus de rester en quarantaine après leur arrivée aux États-Unis.

Les tests moléculaires pour la COVID-19, tels que les tests effectués selon le procédé d'amplification en chaîne par polymérase (ACP) et les tests d'amplification isotherme médiée par boucle par transcription inverse (RT-LAMP), ont une sensibilité plus élevée pour détecter la COVID-19 pendant toute la durée de l'infection. Ils sont également capables de détecter la plupart des infections symptomatiques et asymptomatiques. Un test antigénique est plus susceptible de ne pas détecter une infection par la COVID-19 qu'un test moléculaire, tel qu'un test ACP. Par conséquent, les tests moléculaires sont plus précis pour le dépistage avant le départ.

Les données scientifiques disponibles démontrent que, comme c'est le cas avec de nombreux autres virus, une personne peut continuer à obtenir un résultat positif au test moléculaire jusqu'à 180 jours après son infection, même si elle n'est plus considérée comme infectieuse. Les résultats de test positif de personnes précédemment infectées ne doivent pas être considérés comme la preuve d'une nouvelle infection présentant un risque, mais plutôt comme la preuve qu'une personne s'est rétablie d'une infection antérieure à la COVID-19. Étant donné qu'un résultat positif peut, par inadvertance, empêcher un patient guéri d'entrer au Canada, une preuve d'un test positif prélevé sur un échantillon obtenu de 14 à 180 jours avant le départ fournie par un voyageur asymptomatique est acceptée comme option de rechange à l'obligation de se soumettre à un test à l'arrivée. Le fait d'exiger que les résultats des tests positifs antérieurs soient obtenus au plus tôt 14 jours avant le départ prévu (par avion) ou à l'arrivée (par voie terrestre) permet d'obtenir le temps nécessaire pour devenir non infectieux et empêche ainsi les personnes qui pourraient être infectieuses de voyager et de transmettre éventuellement la COVID-19 lors de leur voyage au Canada.

Avant février 2021, le gouvernement du Canada collaborait avec les gouvernements provinciaux et les intervenants de l'industrie pour dépister les personnes entrant au Canada dans certains aéroports et postes frontaliers sélectionnés. Ce dépistage a montré que 1 % à 2 % des personnes qui souhaitaient entrer au Canada était atteintes de la COVID-19. De cette proportion de 1 % à 2 %, 68,5 % des cas ont été détectés à l'arrivée, 25,8 % au jour 7 de la période de quarantaine, et 5,6 % entre les jours 7 et 14. En février 2021, le gouvernement du Canada a mis en œuvre des tests obligatoires avant le départ pour les personnes qui voyagent au Canada, ainsi que des tests à l'arrivée et après l'arrivée. Du 21 février au 24 juillet 2021, le gouvernement a constaté une baisse du taux de positivité des tests, qui est passé à 0,9 % des voyageurs arrivant par voie aérienne et à 0,2 % des voyageurs arrivant par voie terrestre.

Vaccination

L'arrivée de nouveaux vaccins contre la COVID-19 est un autre développement technologique qui contribue aux mesures de contrôle de la pandémie. En date du 28 juillet 2021, les CDC ont indiqué que plus de 189,5 millions de personnes aux États-Unis (57,1 % de la population totale) avaient reçu au moins une dose de vaccin contre la COVID-19, et que 163,6 millions de personnes (49,3 % de la population totale) avaient été entièrement vaccinées. En comparaison, en date du 29 juillet 2021, plus de 26,9 millions de Canadiens (70,5 % de la population totale) ont reçu au moins une dose, et plus de 21 millions (57,2 % de la population totale) sont entièrement vaccinés. Il est important de noter que ces données se rapportent précisément aux populations totales des deux pays en raison des difficultés éprouvées à obtenir des renseignements exacts sur la population des personnes admissibles à recevoir un vaccin aux États-Unis.

Le gouvernement du Canada a récemment annoncé que le Canada a reçu plus de 66 millions de doses de vaccins contre la COVID-19 — soit suffisamment pour vacciner toutes les personnes admissibles au Canada — deux mois avant l'objectif initial de septembre 2021.

Les connaissances sur la durée de la protection offerte par les vaccins contre la COVID-19 et sur l'efficacité des vaccins contre la COVID-19 pour prévenir l'infection asymptomatique et réduire la transmission de la COVID-19 à d'autres personnes évoluent rapidement. Les personnes vaccinées sont moins susceptibles d'être infectées par le SRAS-CoV-2 et sont donc moins susceptibles de transmettre l'infection à d'autres personnes. De plus, il existe des preuves qui suggèrent que les personnes vaccinées, si elles sont infectées par le SRAS-CoV-2, sont moins susceptibles de propager l'infection que les personnes infectées non vaccinées. Les nouvelles données scientifiques fondées sur des preuves et l'expérience contribueront à éclairer l'action future du gouvernement du Canada dans ce domaine.

Le groupe d'experts sur le dépistage et les tests de la COVID-19 a publié son quatrième rapport intitulé Stratégies prioritaires pour optimiser les tests et la quarantaine aux frontières du Canada, le 8 juin 2021. Le rapport répartit les voyageurs en cinq catégories en fonction de leur statut vaccinal, du fait qu'ils ont déjà obtenu un résultat positif pour la COVID-19 et du fait de leur exemption ou non des mesures frontalières existantes. Le groupe a recommandé que les voyageurs entièrement vaccinés soient traités différemment de ceux qui sont partiellement vaccinés (dose unique d'une série de deux doses) ou non vaccinés.

Le port du masque dans les lieux publics est une mesure de santé publique simple et peu coûteuse pour prévenir la transmission de la COVID-19. Les preuves suggèrent que le port du masque diminue la transmission dans la communauté lorsque les niveaux d'adhésion sont bons et lorsque les masques sont portés conformément aux directives de santé publique.

Situation mondiale de la COVID-19

Le Canada maintient un avis de santé-voyage de niveau 3 pour tous les pays, y compris les États-Unis, conseillant aux Canadiens d'éviter les voyages non essentiels à l'extérieur du Canada. Récemment, les États-Unis ont réduit le niveau de certains de leurs conseils de santé aux voyageurs, notamment en ramenant le conseil de santé aux voyageurs pour le Canada du niveau 4 au niveau 3.

Le total cumulatif de cas de COVID-19 signalés dans le monde dépasse maintenant 194 millions et le nombre de décès dépasse 4 millions. Au cours de la semaine du 19 juillet 2021, le nombre mondial de nouveaux cas signalés a dépassé 3,8 millions, soit une augmentation de 8 % par rapport à la semaine précédente. L'augmentation de la transmission semble être due à la circulation de variants préoccupants plus transmissibles, à l'assouplissement des mesures de santé publique nationales associé à une mixité sociale accrue et à une faible couverture vaccinale mondiale.

Selon le rapport hebdomadaire de l'OMS, en date du 25 juillet 2021, les plus fortes augmentations de l'incidence des cas par rapport à la semaine précédente ont été enregistrées dans la région des Amériques (augmentation de 30 %, 1 260 598 nouveaux cas) et dans la région du Pacifique occidental (augmentation de 25 %, 238 487 nouveaux cas). Des augmentations ont également été enregistrées par rapport à la semaine précédente dans la région européenne, bien qu'à un taux beaucoup plus faible de 3 % (1 010 270 nouveaux cas) par rapport à la semaine précédente (augmentation de 21 %, 885 048 nouveaux cas). Les régions d'Afrique, de Méditerranée orientale, du Pacifique occidental et d'Europe ont signalé un nombre similaire de décès par rapport à la semaine précédente, tandis que les augmentations ont été signalées à la fois dans les Amériques (augmentation de 29 %) et en Asie du Sud-Est (augmentation de 30 %).

Malgré les efforts déployés pour étendre la couverture vaccinale, de nombreux pays dans les six régions de l'OMS continuent de connaître des poussées de cas de COVID-19 parmi les groupes non vaccinés. En date du 25 juillet 2021, les pays ayant signalé le plus grand nombre de cas au cours des sept jours précédents étaient les États-Unis (500 332 nouveaux cas, augmentation de 131 %), le Brésil (324 334 nouveaux cas, augmentation de 13 %), l'Indonésie (289 029 nouveaux cas, diminution de 17 %), le Royaume-Uni (282 920 nouveaux cas, diminution de 5 %), l'Inde (265 836 nouveaux cas; similaire à la semaine précédente).

Dans de nombreux pays, la propagation de variant plus contagieux a contribué à accroître la transmission. Plusieurs nouveaux variants du virus à plus forte transmissibilité détectés au Royaume-Uni, en Afrique du Sud, au Brésil et en Inde ont maintenant été détectés dans de nombreux pays du monde, y compris le Canada et les États-Unis, qui ont vu le nombre de cas augmenter. En date du 25 juillet 2021, le variant B.1.1.7 (Alpha) est signalé dans 182 pays, le variant B.1.351 (Beta) dans 131 pays, le variant P.1 (Gamma) dans 81 pays et le variant B.1.617.2 (Delta) dans 132 pays dans les six régions de l'OMS.

Le variant Delta est particulièrement préoccupant étant donné qu'il est environ 50 % plus transmissible que l'Alpha et qu'il est devenu le variant prédominant au Canada, aux États-Unis et au Royaume-Uni. La grande majorité des nouveaux cas dans les trois pays ont été causés par le variant Delta, qui a provoqué des résurgences importantes aux États-Unis et au Royaume-Uni parmi les personnes non vaccinées. Par exemple, selon des rapports publics, 97 % des personnes hospitalisées à cause de la COVID-19 en Amérique ne sont pas vaccinées.

Même les personnes qui ont reçu une seule dose d'un programme de vaccination à deux doses, bien qu'elles soient plus protégées que les personnes non vaccinées, courent toujours un risque plus élevé d'être infectées par le variant Delta que par les autres souches de la COVID-19. Toutefois, l'efficacité du vaccin contre le variant Delta est similaire à celle contre d'autres souches de la COVID-19 après deux doses, ce qui souligne l'importance d'une vaccination complète.

L'OMS a publié un document d'orientation provisoire fournissant aux autorités nationales une approche étape par étape de la prise de décision pour calibrer les mesures d'atténuation des risques et établir des politiques pour permettre des voyages internationaux sécuritaires, mais actuellement, il n'y a pas de norme internationale pour établir des seuils de voyage ou évaluer le risque de COVID-19 d'un pays. À l'heure actuelle, le gouvernement du Canada est d'avis que les voyages continuent de présenter un risque d'importation de cas, y compris de cas de nouveaux variants du virus qui causent la COVID-19, et qu'ils augmentent le potentiel de transmission communautaire de la COVID-19. Les efforts pour prévenir et maîtriser la propagation de la COVID-19 et les variants préoccupants continuent.

La transmission accrue associée à ces variants augmente le risque d'accélération de la propagation. Il existe toujours un risque de résurgence des cas liés aux voyages au Canada si les restrictions frontalières devaient être largement levées à l'heure actuelle. Toutefois, compte tenu de l'augmentation des taux de vaccination et des preuves de la diminution de la transmission par les personnes entièrement vaccinées, il est justifié de commencer à assouplir les restrictions frontalières du Canada pour certains voyageurs.

Situation de la COVID-19 au Canada

Tous les indicateurs de gravité indiquent que le Canada, où l'on continue d'observer les effets positifs de l'augmentation de la couverture vaccinale, est toujours sur la bonne voie et que la situation continue de s'améliorer. En date du 27 juillet, les provinces et les territoires avaient administré plus de 48 millions de doses.

Cependant, une augmentation du nombre moyen de cas sur sept jours a été détectée à l'échelle nationale pour la semaine se terminant le 26 juillet 2021. Le gouvernement du Canada continue de surveiller tous les indicateurs pour déceler les signes d'une éventuelle quatrième vague, toutefois cette augmentation du nombre de cas ne se traduit pas par une augmentation des maladies graves ou des demandes supplémentaires pour le système de soins de santé. Par exemple, le nombre quotidien moyen de personnes hospitalisées et en soins critiques continue de diminuer de façon constante. Le nombre d'hospitalisations demeure relativement faible pour tous les groupes d'âge, et le nombre de décès faible.

En date du 26 juillet 2021, il y avait 257 315 cas impliquant des variants préoccupants au Canada, signalés par le biais du système national de signalement des cas. Le variant B.1.617.2 (Delta), s'avère avoir les taux de transmissibilité les plus élevés de tous les variants préoccupants et est devenue le variant le plus fréquemment signalé au Canada. Le variant Delta est maintenant présent dans la majorité des provinces et territoires. Les nouveaux variants détectés aux frontières du Canada et faisant l'objet d'une surveillance depuis juin 2021 comprennent C.37 (Lambda) et B.1.621.

Les mesures limitant les voyages facultatifs ou discrétionnaires au Canada ont réduit de manière considérable le nombre de cas de COVID-19 liés aux voyages. Le Canada a connu une diminution de 87 % du nombre de voyageurs arrivant des États-Unis, en juin 2021 par rapport à juin 2019, et une diminution de 93 % parmi les voyageurs internationaux arrivant de tous les autres pays pour la même période.

Cependant, le taux d'importation a augmenté en mars et en avril 2021, sous l'effet de plusieurs facteurs, dont la dégradation de la situation mondiale, ainsi que l'augmentation du nombre de cas importés de l'Inde et du Pakistan. De plus, l'introduction de mesures de tests de dépistage obligatoires à la frontière canadienne a augmenté la détection des cas. À la suite de la mise en œuvre, le 22 avril 2021, d'un NOTAM qui restreignait les vols directs en provenance de l'Inde et du Pakistan et d'un arrêté d'urgence de Transports Canada qui obligeait les voyageurs indirects en provenance de ces pays à obtenir un test négatif pour la COVID-19 d'un pays tiers, le taux d'importation de cas au Canada a diminué en mai et est resté relativement stable tout au long du mois de juin. Le NOTAM et l'arrêté d'urgence ont été levés pour le Pakistan le 22 juin 2021, tandis qu'ils ont été prolongés pour l'Inde jusqu'au 21 août 2021.

L'introduction des tests aux frontières a permis d'améliorer la détection des cas et le nombre actuel de cas importés déclarés est donc probablement une approximation plus proche de la véritable estimation des cas importés que ce qui était déclaré avant la mise en œuvre des tests de routine post-frontaliers en février 2021.

Il est démontré qu'une combinaison de tests avant le départ et après l'arrivée facilitera la détection des personnes atteintes de la COVID-19 qui arrivent au Canada. La détection des cas permettra en outre le séquençage génétique et l'identification de nouveaux variants préoccupants afin de soutenir les efforts de santé publique visant à contenir la propagation de la COVID-19. Les personnes entièrement vaccinées peuvent ne pas présenter un risque aussi élevé que les voyageurs non vaccinés, de sorte que le risque pour la santé publique, atténué par les exigences de dépistage et la mise en quarantaine, est plus faible pour les personnes entièrement vaccinées.

Une certaine proportion de voyageurs nécessitera l'utilisation de ressources cliniques pour les soins. De plus, les voyageurs infectés peuvent causer une transmission secondaire aux membres du ménage ou dans la collectivité. Si les voyageurs doivent continuer d'entrer au Canada, il est important de réduire autant que possible le risque que les voyageurs introduisent au Canada des cas de COVID-19 et, notamment, de nouveaux variants préoccupants. D'après l'examen actuel de l'expérience internationale en matière de nouveaux variants, il est justifié de maintenir des mesures qui tirent parti de la disponibilité des technologies de dépistage, combinées à des programmes de vaccination énergiques, pour contribuer à réduire davantage l'introduction et la propagation de la COVID-19 ou de nouveaux variants préoccupants au Canada.

Réponse du gouvernement du Canada à la pandémie de COVID-19

La priorité du gouvernement du Canada est la santé et la sécurité des Canadiens. Pour limiter l'introduction et la propagation de la COVID-19 au Canada, le gouvernement du Canada a pris des mesures sans précédent pour mettre en œuvre une stratégie globale comportant plusieurs niveaux de mesures de précaution. Ces mesures comprennent la création d'un fonds de lutte contre la COVID-19 de plus d'un milliard de dollars, des restrictions à l'entrée au Canada pour les voyages optionnels ou discrétionnaires, des restrictions sur les voyages en bateau de croisière au Canada, et des mesures obligatoires de quarantaine et d'isolement pour prévenir toute nouvelle propagation du virus.

Entre le 3 février 2020 et le 21 juillet 2021, 60 décrets d'urgence ont été pris en vertu de la Loi sur la mise en quarantaine afin de minimiser le risque d'exposition à la COVID-19 au Canada, pour réduire les risques de l'introduction provenant d'autres pays, pour rapatrier des Canadiens et pour renforcer les mesures à la frontière afin de réduire l'impact de la COVID-19 au Canada. Certaines provinces et certains territoires ont mis en place leurs propres restrictions. Ensemble, ces mesures ont été efficaces pour réduire le nombre de cas liés aux voyages.

Le gouvernement du Canada a remplacé les processus papier inefficaces aux points d'entrée du Canada par des moyens électroniques, notamment l'application et le site Web ArriveCAN, afin de réduire les risques pour la santé publique liés aux arriérés de voyageurs et de permettre aux responsables de la santé publique d'assurer la surveillance et le suivi en temps opportun des voyageurs qui entrent au Canada. Les volumes de voyageurs devraient augmenter de façon considérable au cours des prochains mois; toutefois, cette augmentation ne devrait pas dépasser la capacité d'ArriveCAN. Il n'y a donc pas de solution de rechange raisonnable à l'utilisation obligatoire croissante d'ArriveCAN pour permettre aux voyageurs de soumettre électroniquement les renseignements relatifs à la COVID-19 avant leur arrivée.

Les modifications apportées aux restrictions et aux conseils en matière de voyage international reposent sur des évaluations des risques aux échelles nationale et internationale fondées sur des données probantes. Le gouvernement du Canada reconnaît que les interdictions d'entrée, les exigences de quarantaine obligatoire et les protocoles de dépistage imposent des fardeaux importants à l'économie canadienne, aux Canadiens et à leurs familles immédiate et élargie. Le gouvernement tiendra compte d'un ensemble de critères, notamment la capacité des hôpitaux, les taux d'infection, les variants préoccupants et les taux de vaccination de la population admissible, lorsqu'il déterminera le moment de la transition entre les phases de réouverture.

Étant donné l'apparition de nouveaux variants plus transmissibles du virus qui cause la COVID-19 dans des pays du monde entier, le gouvernement du Canada continue d'adopter une approche fondée sur les données, les preuves scientifiques et la précaution dans ses mesures frontalières pour les voyageurs entrant au Canada. L'approche progressive du gouvernement du Canada visant à assouplir les mesures frontalières est fondée sur le respect de critères précis en matière de santé publique et sur la situation épidémiologique au Canada et dans le monde.

L'augmentation des taux de vaccination au Canada signifie que les Canadiens sont mieux protégés contre les sources potentielles d'infection, y compris les cas importés. Les preuves montrent que les vaccins contre la COVID-19 sont très protecteurs, avec un faible pourcentage de cas signalés après la vaccination. Le 5 juillet 2021, en raison du taux national de COVID-19 relativement bas et de l'augmentation de la couverture vaccinale, le gouvernement du Canada a fait son premier pas vers l'assouplissement des mesures frontalières en éliminant les exigences de quarantaine pour les voyageurs pleinement vaccinés actuellement autorisés à entrer au Canada. Le gouvernement du Canada continuera d'examiner les éléments de preuve disponibles et de surveiller la situation afin de déterminer les mesures appropriées et progressives visant à lever les mesures frontalières qui facilitent la reprise sécuritaire des voyages internationaux, tout en réduisant l'introduction et la transmission de la COVID-19 au pays.

Répercussions

Principales conséquences pour les personnes entrant au Canada

Le Décret introduit des modifications de fond visant à réduire certaines mesures aux frontières pour les voyageurs entièrement vaccinés et non vaccinés, en reconnaissance de l'augmentation de la vaccination chez les Canadiens, ainsi que d'autres tendances épidémiologiques qui indiquent que, dans l'ensemble, le Canada est mieux placé pour prévenir et gérer les éclosions d'infection.

Comme c'était le cas dans le décret précédent, avant d'entrer au Canada tous les voyageurs arrivant dans les modes aérien et terrestre seront toujours tenus de soumettre à la ministre de la Santé, par voie électronique ou par un autre moyen pour certaines catégories de personnes déterminées par la ministre, leurs coordonnées exactes et leurs plans de quarantaine. L'obligation actuelle pour tous les voyageurs d'avoir un résultat au test moléculaire pour la COVID-19 avant d'entrer au Canada, avec des exceptions limitées, sera maintenue. Tous les voyageurs qui arrivent par voie terrestre ou aérienne, à quelques exceptions près, doivent continuer de fournir des renseignements sur leur état vaccinal, afin d'aider à déceler les variants d'évasion vaccinale. Les personnes non vaccinées seront toujours tenues se mettre en quarantaine pour 14 jours à compter de leur entrée au Canada et de se soumettre à un test de dépistage lors de leur entrée et une nouvelle fois plus tard dans la période de 14 jours suivant leur entrée, sous réserve d'exceptions limitées.

En vertu du présent décret. les personnes entièrement vaccinées arrivant par voie aérienne ou terrestre resteront exemptées de l'obligation de se mettre en quarantaine, si elles respectent certaines conditions. Ces voyageurs doivent continuer de soumettre par voie électronique des informations relatives à la COVID-19 dans ArriveCAN, selon les exigences, satisfaire aux exigences relatives aux tests avant et à l'arrivée, avoir un plan de quarantaine approprié en cas de nécessité, être asymptomatiques et ne pas avoir de tests positifs pour la COVID-19 (sauf si le dépistage a été subi pendant la période de 14 à 180 jours avant l'entrée au Canada) ni d'exposition à un autre voyageur symptomatique ou ayant été déclaré positif. Ces personnes doivent aussi continuer de fournir des preuves de vaccination par voie électronique. Ces documents doivent être rédigés en français ou en anglais, ou une traduction certifiée conforme dans l'une ou l'autre de ces langues, et les voyageurs doivent en conserver des copies accessibles pendant les 14 premiers jours suivant leur arrivée au Canada. Comme pour les autres voyageurs exemptés de quarantaine, les personnes pleinement vaccinées seront toujours requises de porter un masque lorsqu'ils se trouvent dans des lieux publics, y compris lorsqu'ils entrent au Canada, et tenir une liste de leurs contacts proches pendant toute la période de 14 jours.

À compter de 00 h 01, heure avancée de l'Est le 9 août 2021, les changements suivants seront apportés à ce décret :

Les voyageurs aériens entrants ne seront plus tenus de rester dans des logements autorisés par le gouvernement en attendant le résultat de leur test à l'arrivée. Toutes les personnes séjournant dans ces logements à cette date seront libérées et invitées à terminer leur quarantaine dans un endroit approprié. De plus, la période d'isolement pour les personnes symptomatiques (et celles dont le test est positif) sera réduite de 14 à 10 jours, en fonction des dernières données sur la période infectieuse de la COVID-19.

Certaines personnes qui cherchent à entrer au Canada par voie aérienne pour des raisons discrétionnaires en vertu des dispositions relatives aux personnes entièrement vaccinées devront présenter une preuve de vaccination avant de se rendre au Canada. Ce changement contribuera à empêcher les ressortissants étrangers d'entrer au Canada par voie aérienne s'ils ne disposent pas d'une preuve de vaccination requise.

Les enfants à charge non vaccinés de moins de 12 ans qui entrent au Canada avec un parent entièrement vacciné seront exemptés de la quarantaine sous réserve de certaines conditions renforcées et conformément aux instructions fournies par un agent de contrôle ou un agent de quarantaine. Comme pour tous les voyageurs exemptés de quarantaine, ces enfants devront porter un masque lorsqu'ils se trouvent dans des lieux publics, y compris lorsqu'ils entrent au Canada, et tenir une liste de leurs contacts proches pendant toute la période de 14 jours. L'obligation de porter un masque ne s'appliquera pas aux enfants de moins de 2 ans, ni aux enfants de 2 à 5 ans qui ne supportent pas le port d'un masque. En vertu du Décret, ces enfants devront également demeurer avec leur parent ou tuteur entièrement vacciné (dans la mesure du possible) et éviter tout contact avec une personne vulnérable. Les personnes vulnérables en vertu du Décret désignent les personnes immunodéprimées, âgées de plus de 65 ans ou souffrant d'un problème médical sous-jacent. Le ministre de la Santé aura également le pouvoir d'imposer des conditions supplémentaires pour cette exemption afin de minimiser le risque d'introduction ou de propagation de la COVID-19.

Cette exemption de quarantaine ne s'appliquera pas aux enfants de 12 à 17 ans non vaccinés et aux adultes à charge (personnes de 18 ans ou plus et qui dépendent d'une ou de plusieurs autres personnes pour des soins ou un soutien en raison de restrictions sur le plan mental ou physique) qui entrent au Canada avec un parent ou un tuteur entièrement vacciné.

Les personnes qui ne peuvent être vaccinées pour des motifs médicaux pourront également bénéficier d'une exemption de mise en quarantaine, sous réserve de certaines conditions. Cette exemption médicale sera limitée à des conditions médicales spécifiques qui sont des contre-indications connues à la vaccination et établies pour le médicament (par exemple des réactions allergiques graves, comme l'anaphylaxie, après une dose antérieure), qui sont appuyées par une lettre d'un médecin agréé au Canada ou dans le pays de résidence de la personne. Ces lettres devront être rédigées en anglais ou en français, ou faire l'objet d'une traduction certifiée dans l'une de ces langues. Tout comme les enfants non vaccinés, ces personnes devront porter un masque en public, tenir une liste de leurs contacts proches, éviter tout contact avec des personnes vulnérables et respecter toute condition supplémentaire qui leur serait imposée par le ministre de la Santé. Ces voyageurs resteront soumis à des tests avant et après leur arrivée, sauf exemption.

Pour coïncider avec les changements apportés par le décret sur les voyageurs en provenance des États-Unis afin d'offrir une plus grande mobilité aux personnes non vaccinées résidant à Point Roberts (Washington), Northwest Angle (Minnesota) et Hyder (Alaska), les résidents habituels de ces communautés éloignées seront exemptés de quarantaine lorsqu'ils entreront dans les communautés canadiennes voisines pour effectuer des tâches quotidiennes. Ces résidents conserveront leurs exemptions actuelles de l'obligation d'avoir un résultat négatif au test moléculaire pour la COVID-19 avant l'entrée et de subir des tests au Canada. Les résidents de l'île de Campobello, au Nouveau-Brunswick, qui reviennent au Canada après avoir voyagé dans des communautés voisines des États-Unis bénéficieront d'un traitement similaire en vertu du présent décret.

Les personnes ayant le droit d'entrer qui reviennent au Canada par voie terrestre après un voyage aux États-Unis pour moins de 72 heures seront autorisées d'effectuer leur test avant le départ au Canada plutôt qu'aux États-Unis. Les ressortissants étrangers resteront soumis à l'obligation de passer leur test aux États-Unis. En outre, le délai pour les personnes dont le test est positif à la suite d'une infection antérieure sera augmenté (de 14 à 180 jours avant l'entrée, plutôt que de 14 à 90 jours avant l'entrée) en fonction de l'évolution des conseils de santé publique.

L'administrateur en chef de la santé publique aura le pouvoir de mettre en œuvre, selon les besoins, un programme de dépistage fondé sur la surveillance au moyen de tests aléatoires obligatoires. Une approche de surveillance permettra au gouvernement du Canada de continuer à surveiller la prévalence de la COVID-19 chez les voyageurs et de détecter les nouveaux variants qui entrent au Canada, tout en assurant sa capacité opérationnelle à continuer à protéger les Canadiens. Ce nouveau pouvoir permettra à l'administrateur en chef de la santé publique de passer à des tests aléatoires obligatoires pour toute catégorie de voyageurs, en se fondant sur les preuves scientifiques les plus récentes et sur la situation épidémiologique au Canada et dans le monde ainsi que le volume de voyageurs.

Toutes les personnes se rendant au Canada par navire maritime devront avoir un résultat négatif au test moléculaire COVID-19 avant d'entrer au Canada, sous réserve d'exceptions limitées. Par exemple, cette exigence ne s'appliquera pas aux personnes à bord de navires industriels transocéaniques si elles ont été en mer pendant plus de 72 heures avant leur arrivée. Ces voyageurs maritimes ne seront pas soumis à l'obligation de subir des tests à leur entrée et, une fois de plus, dans la période de 14 jours suivant l'entrée, et les personnes entièrement vaccinées seront exemptées de l'obligation de mise en quarantaine. Ces voyageurs devront présenter leur demande dans ArriveCAN, avant ou au moment d'entrer au Canada, des preuves de vaccination ainsi que des coordonnées exactes et des plans de quarantaine, ou simplement des coordonnées s'ils sont exemptés de quarantaine.

Les motifs de compassion en vue d'une exonération limitée des dispositions de mise en quarantaine (par exemple pour assister à un décès, apporter un soutien, fournir des soins, assister à des funérailles ou à une cérémonie de fin de vie) seront limités aux situations immédiates qui empêchent de planifier la quarantaine. Les voyageurs invoquant les motifs de compassion doivent être en mesure de démontrer l'immédiateté de ceux-ci et l'impossibilité de planifier les 14 jours de quarantaine. Les exemptions existantes empêchant les personnes de fournir des soins directs aux personnes âgées de 65 ans et plus pendant les 14 jours suivant l'entrée sur le territoire seront modifiées pour ne plus s'appliquer aux personnes entièrement vaccinées. Les personnes non vaccinées resteront soumises à ces exigences.

Les exigences relatives à un plan d'isolement approprié seront modifiées en ce qui a trait au critère de la salle de bain partagée. Les personnes qui partagent une salle de bain dans le cadre d'un scénario d'isolement auront la possibilité de demander une révision de leur plan d'isolement par un agent de quarantaine afin d'évaluer l'acceptabilité de cet arrangement. Cela remplacera le refus automatique actuel pour ce critère.

Une modification technique est apportée aux éléments de preuve de la vaccination contre la COVID-19, en particulier en supprimant l'exigence selon laquelle la preuve du vaccin doit inclure la date des deux doses du vaccin dans les cas où un certificat de vaccination n'inclut pas les deux dates (comme les certificats de vaccin de l'Union européenne).

À compter de 00 h 01, heure avancée de l'Est le 7 septembre 2021, le changement suivant sera apporté au Décret : exiger également que les voyageurs affectés à des services essentiels et bénéficiant d'une exemption de quarantaine accordée par l'administratrice en chef de la santé publique fournissent des informations sur leur statut vaccinal.

Peines

Le non-respect du présent décret et des mesures connexes prises en vertu de la Loi sur la mise en quarantaine constitue une infraction à la loi. Les peines maximales sont une amende allant jusqu'à 1 000 000 $ ou une peine d'emprisonnement de trois ans, ou les deux. La non-conformité est également passible d'amendes en vertu de la Loi sur les contraventions du gouvernement fédéral.

Consultation

Le gouvernement du Canada a fait appel aux provinces et aux territoires pour assurer la coordination des efforts et des plans de mise en œuvre. En outre, compte tenu des liens avec les mandats ministériels et d'autres textes réglementaires, de nombreux ministères ont été consultés, notamment l'Agence des services frontaliers du Canada; Services aux Autochtones Canada; Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada; Transports Canada; Sécurité publique Canada; Santé Canada; Agriculture et Agroalimentaire Canada; Emploi et Développement social Canada; Pêches et Océans Canada; les Forces armées canadiennes; Patrimoine canadien; Affaires mondiales Canada.

Personne-ressource

Kimby Barton
Agence de la santé publique du Canada
Téléphone : 613‑960‑6637
Courriel : kimby.barton@canada.ca